...
Les jeunes joueurs d'aujourd'hui ne savent pas la chance qu'ils ont : ils vivent dans un monde en paix. Certes, on meurt encore un peu, parfois, dans l'univers sans pitié du jeu vidéo. Mais la guerre n'est plus, ou plutôt a-t-elle à ce point changé de visage que l'on n'ose plus l'appeler ainsi. Elle est propre, presque noble, et brille plus par son escalade technologique que par la violence de ses coups bas. Rien de comparable avec ce que ma génération a pu connaître en son temps. Évoquée craintivement tant elle fut meurtrière et parfois brutale, occasionnellement surnommée pour faire court les Beatles versus Stones de la génération X, elle ne porte pourtant que deux seuls véritablesvisages systèmes pileux : celui d'un moustachu à la voix d'acteur porno italien des seventies, et celui d'un hérisson bleu dont l'arrogance précipitera la chute. Une guerre de cent jeux presque interminable (deux décennies !), qui se conclura par l'annexion d'un catalogue entier par un plombier si triomphant qu'il poussera le vice jusqu'à aller sadiser la bestiole jusque dans ses propres jeux.
En 1990, il n'y avait pas d'alternative : on était Nintendo ou l'on était Sega. Certainement pas les deux, aussi bien parce que posséder chacune de leurs machines était beaucoup trop cher que pour des raisons profondément intimes, esthétiques si ce n'est carrément politiques. Grandir avec Mario vous faisait mépriser Sonic, et même s'il n'a jamais fait le poids contre le plombier, il faut reconnaître que le contraire était vrai également. Votre cousin préféré n'était jamais celui qui avait la Master System. Jamais. Il n'y avait pourtant pas de quoi se mettre sur la tronche quand on pense que la guerre, dans la culture populaire, avait été gagnée depuis longtemps. Avait-elle jamais commencé, quand on y pense ? Si Sega, personne ne le conteste, a produit une poignée d'excellentes consoles au catalogue mémorable, jamais elle n'a paru en mesure de tailler des croupières à l'autre géant (pensez donc qu'en cumulant leurs consoles 8 et 16 bits on obtient, en fin de production, plus du double de Nintendo vendues !). Vaincue d'avance, la firme au hérisson se comporta le plus souvent comme un animal blessé, conscient de son extinction à venir, prêt à tous les coups pour repousser l'inéluctable. Y compris le plagiat pur et simple des licences les plus populaires de son adversaire, ce que ce dernier n'aura - faut-il le préciser ? - jamais eu besoin de s'abaisser à faire.
Paru en 1991, soit donc au plus fort de cette bataille homérique (sortie de la Super Nintendo et du Mega-CD, première apparition de Sonic, carton planétaire du troisième Zelda...), Golden Axe Warrior paiera auprès des critiques cette tactique un peu pathétique de Sega, qui ne fera que s'intensifier au fil des années avec une liste interminable de jeux recyclant de manière outrancière les idées d'un rival souvent révolutionnaire (Mario Kart, Super Mario All Stars...) en y accolant des licences maisons qui n'avaient pas vraiment besoin de cela pour devenir cultes. Si Sonic fut souvent chargé d'exécuter le sale boulot, Golden Axe hérita de cette difficile tâche parmi les premiers, et de manière d'autant plus grossière que la licence en question n'avait absolument rien de commun avec ce qu'elle entendait adapter : classique des bornes d'arcades avant de devenir l'un des premiers hits de la Mega Drive, elle s'illustre jusqu'alors dans le registre du beat 'em all qui fait boum-boum-crack, respectable mais, on l'admettra, assez éloigné des casses-têtes sophistiqués et des cavalcades hyruliennes de Zelda - puisque c'est ce terrain que Golden Axe Warrior était censé investir. Avec juste quelques trains de retard, puisqu'il ne s'agit même pas de détrousser le dernier né de la franchise de Nintendo, mais bien son premier épisode. Déjà frappé du sceau honteux de l'illégitimité, cet unique jeu Golden Axe version action/aventures se verra donc en sus ringardisé avant même sa parution. On ne s'étonnera pas dès lors qu'il ait disparu de la plupart des mémoires.
Selon les personnes, il y aura ainsi deux manières très différentes - et probablement irréconciliables - d'aborder Golden Axe Warrior. Les uns se boucheront le nez face à une pompe odieuse d'un des jeux les plus populaires de tous les temps. Les autres, souvent ceux n'ayant pas eu la possibilité de jouer à The Legend of Zelda à l'époque, se cacheront derrière leur petit doigt en prétendant qu'il copie ce dernier "comme plein d'autres à cette époque". Une remarque touchante, mais un brin hypocrite si l'on essaie de prendre le jeu à tête reposée et sans nostalgie excessive : Golden Axe Warrior ne pompe pas pas Zelda "comme plein d'autres", il le pompe beaucoup plus (principes de jeux, graphismes, ennemis, level design, carte du monde... on est ici à deux doigts de l'action en justice). Mais aussi, il faut le reconnaître, beaucoup mieux.
Car une fois avalée (non sans mal) l'épaisse couleuvre, Golden Axe Warrior présente quelques qualités incontestables, a fortiori désormais que Zelda est peu moins Zelda à chaque nouvel épisode (nous aurons l'occasion d'en reparler. Longuement). Autrement plus coloré que le classique de la N.E.S. (certes, ce n'est que le minimum syndical pour un jeu paraissant cinq ans après la bataille) et fatalement très rapide à prendre en main pour quiconque connaît ce dernier, il offre même un embryon de scénario histoire de se donner une contenance et s'autorise à améliorer quelques menus détails - à commencer par la lenteur légendaire du brave Link. Certes, ça ne se fait pas de colorier un chef-d’œuvre en noir et blanc avec de vulgaires crayons de couleur, mais G.A.W. le fait sans déborder, ce qui suffit qui dans un premier temps à donner envie de le poursuivre. D'autant que si sa progression est plus linéaire (on est loin de l'open world de chez Nintendo), elle sait aussi se montrer bien plus tortueuse, certains PNJ n'hésitant pas à vous snober si vous n'avez pas accompli les bonnes actions au moment opportun. Comme dans The Legend of Zelda, on tourne donc beaucoup en rond, mais pas pour les mêmes raisons et pas tout à fait de la manière. C'est-à-dire que déjà, il y a des PNJ dignes de ce nom, pas juste une vieille sorcière cachée au fond d'une grotte vous commandant de repasser plus tard. On croisera même ici ou là de vrais villages et des marchands plus ou moins honnêtes, ce qui ancre un peu plus la copie carbone dans l'univers du RPG, auquel Zelda a toujours un peu rechigné à vraiment se mélanger. Dans le même ordre d'idées, Golden Axe Warrior offre également la possibilité d'utiliser de la magie, de manière certes extrêmement laborieuse, mais saluons tout de même ce signe de bonne volonté histoire de conclure le jeu des sept différences. Qui ne sont donc que deux. Ah non, pardon : trois, car on ne joue qu'avec un seul bouton dans Golden Axe Warrior. Ce qui pourrait rendre le tout bien plus compliqué mais qui, en réalité, le rend souvent bien plus rapide, dynamique et stressant. Heureusement, il est aussi bien plus facile que Qui Vous Savez. Tellement que l'on parvient au bout sans véritablement s'en apercevoir, tout étonné d'avoir traversé tambour battant un jeu qui nous faisait ricaner durant les premières minutes, avec ses tentatives très maladroites de s'acheter une personnalité à coup d'astuces à la limite de la blague (je vous laisse la surprise mais sachez que l'on n'y brûle pas les arbres avec une chandelle, concept d'ailleurs complètement con quand on y pense). Ce qui tendrait à prouver que l'on n'est pas en face d'un si mauvais jeu que cela, finalement. Non ?
Peut-être bien. Peut-être même Golden Axe Warrior est-il encore meilleur aujourd'hui que la guerre Nintendo/Sega semble loin, que tous ses protagonistes sont morts ou très vieux, et que l'on est soi-même bien trop âgé pour chercher encore l'extase au moment d'allumer une console - on cherche juste à s'amuser, peu importe les méthodes odieusement démagogiques que le développeur aura utilisées à cette fin. Extrêmement bien réalisé, notamment au niveau de musiques qui n'ont pas à rougir de la comparaison avec le soundtrack-père (ce n'est pas le moindre des compliments), il est assez irréprochable concernant les phases de jeu pures et n'aurait assurément pas fait honte à la licence de Nintendo. D'aspect moins sombre, G.A.W. est également moins tordu que les Zelda de la N.E.S., limitant parfois un peu trop la liberté de mouvement (il est assez troublant de noter que les trésors des donjons ne sont par exemple presque jamais des armes offensives, mais le plus souvent des objets permettant de faciliter la circulation ou la survie). On s'y perd inévitablement beaucoup moins, de même que l'on y découvre moins de choses "par hasard", d'autant que les décors sont plus variés et que les clés sont tellement nombreuses qu'on en a deux ou trois en stock à la fin de chaque niveau, chose qui ne serait assurément jamais arrivée dans The Legend of Zelda (au contraire, on se retrouvait littéralement en dèche de clés, sans comprendre ce qu'on avait manqué et souvent sans pouvoir revenir en arrière - un problème que Golden Axe a choisi de régler en délivrant au bout d'un certain temps un genre de passe-partout... et en continuant à mettre des clés dans chaque niveau, histoire d'être bien sûr qu'on ne retrouve jamais un joueur perdu et sous-alimenté au fin fond d'un sombre cachot). Une remarque à mettre cependant en regard du fait que c'est exactement à cette époque que Zelda lui-même va devenir beaucoup moins compliqué, si ce n'est carrément facile, tant et si bien que si Golden Axe Warrior est une partie de plaisir en comparaison des deux épisodes N.E.S. (ces jeux où il faut quasiment bomber chaque mur pour en voir le bout), il propose un challenge légèrement plus relevé qu'A Link to the Past, avec un travail moins pré-mâché et des combats souvent sacrément retors. Vous me voyez venir à dix kilomètres : oui, par bien des aspects et même si j'ai une certaine affection pour The Adventure of Link, Golden Axe Warrior peut prétendre être le Zelda II que Shigeru Miyamoto, dont on oublie parfois qu'il était un psychopathe du paddle à faire rougir bien des hardcore gamers autoproclamés, s'est refusé à offrir sur N.E.S. Le plagiat, on le sait, peut parfois être vu comme le plus beau des hommages. Et si Sega en signa quelques uns, on n'a jamais dit qu'il s'agissait pour autant de mauvais jeux. Dans le fond, dès 1991, la firme plus forte que toi essayait déjà de faire savoir à Nintendo qu'elle voulait développer des jeux pour ses consoles. Elle était juste un peu trop timide pour le dire explicitement.
Les jeunes joueurs d'aujourd'hui ne savent pas la chance qu'ils ont : ils vivent dans un monde en paix. Certes, on meurt encore un peu, parfois, dans l'univers sans pitié du jeu vidéo. Mais la guerre n'est plus, ou plutôt a-t-elle à ce point changé de visage que l'on n'ose plus l'appeler ainsi. Elle est propre, presque noble, et brille plus par son escalade technologique que par la violence de ses coups bas. Rien de comparable avec ce que ma génération a pu connaître en son temps. Évoquée craintivement tant elle fut meurtrière et parfois brutale, occasionnellement surnommée pour faire court les Beatles versus Stones de la génération X, elle ne porte pourtant que deux seuls véritables
En 1990, il n'y avait pas d'alternative : on était Nintendo ou l'on était Sega. Certainement pas les deux, aussi bien parce que posséder chacune de leurs machines était beaucoup trop cher que pour des raisons profondément intimes, esthétiques si ce n'est carrément politiques. Grandir avec Mario vous faisait mépriser Sonic, et même s'il n'a jamais fait le poids contre le plombier, il faut reconnaître que le contraire était vrai également. Votre cousin préféré n'était jamais celui qui avait la Master System. Jamais. Il n'y avait pourtant pas de quoi se mettre sur la tronche quand on pense que la guerre, dans la culture populaire, avait été gagnée depuis longtemps. Avait-elle jamais commencé, quand on y pense ? Si Sega, personne ne le conteste, a produit une poignée d'excellentes consoles au catalogue mémorable, jamais elle n'a paru en mesure de tailler des croupières à l'autre géant (pensez donc qu'en cumulant leurs consoles 8 et 16 bits on obtient, en fin de production, plus du double de Nintendo vendues !). Vaincue d'avance, la firme au hérisson se comporta le plus souvent comme un animal blessé, conscient de son extinction à venir, prêt à tous les coups pour repousser l'inéluctable. Y compris le plagiat pur et simple des licences les plus populaires de son adversaire, ce que ce dernier n'aura - faut-il le préciser ? - jamais eu besoin de s'abaisser à faire.
Paru en 1991, soit donc au plus fort de cette bataille homérique (sortie de la Super Nintendo et du Mega-CD, première apparition de Sonic, carton planétaire du troisième Zelda...), Golden Axe Warrior paiera auprès des critiques cette tactique un peu pathétique de Sega, qui ne fera que s'intensifier au fil des années avec une liste interminable de jeux recyclant de manière outrancière les idées d'un rival souvent révolutionnaire (Mario Kart, Super Mario All Stars...) en y accolant des licences maisons qui n'avaient pas vraiment besoin de cela pour devenir cultes. Si Sonic fut souvent chargé d'exécuter le sale boulot, Golden Axe hérita de cette difficile tâche parmi les premiers, et de manière d'autant plus grossière que la licence en question n'avait absolument rien de commun avec ce qu'elle entendait adapter : classique des bornes d'arcades avant de devenir l'un des premiers hits de la Mega Drive, elle s'illustre jusqu'alors dans le registre du beat 'em all qui fait boum-boum-crack, respectable mais, on l'admettra, assez éloigné des casses-têtes sophistiqués et des cavalcades hyruliennes de Zelda - puisque c'est ce terrain que Golden Axe Warrior était censé investir. Avec juste quelques trains de retard, puisqu'il ne s'agit même pas de détrousser le dernier né de la franchise de Nintendo, mais bien son premier épisode. Déjà frappé du sceau honteux de l'illégitimité, cet unique jeu Golden Axe version action/aventures se verra donc en sus ringardisé avant même sa parution. On ne s'étonnera pas dès lors qu'il ait disparu de la plupart des mémoires.
Selon les personnes, il y aura ainsi deux manières très différentes - et probablement irréconciliables - d'aborder Golden Axe Warrior. Les uns se boucheront le nez face à une pompe odieuse d'un des jeux les plus populaires de tous les temps. Les autres, souvent ceux n'ayant pas eu la possibilité de jouer à The Legend of Zelda à l'époque, se cacheront derrière leur petit doigt en prétendant qu'il copie ce dernier "comme plein d'autres à cette époque". Une remarque touchante, mais un brin hypocrite si l'on essaie de prendre le jeu à tête reposée et sans nostalgie excessive : Golden Axe Warrior ne pompe pas pas Zelda "comme plein d'autres", il le pompe beaucoup plus (principes de jeux, graphismes, ennemis, level design, carte du monde... on est ici à deux doigts de l'action en justice). Mais aussi, il faut le reconnaître, beaucoup mieux.
Non mais ils sont sérieux les mecs ???!!!
Car une fois avalée (non sans mal) l'épaisse couleuvre, Golden Axe Warrior présente quelques qualités incontestables, a fortiori désormais que Zelda est peu moins Zelda à chaque nouvel épisode (nous aurons l'occasion d'en reparler. Longuement). Autrement plus coloré que le classique de la N.E.S. (certes, ce n'est que le minimum syndical pour un jeu paraissant cinq ans après la bataille) et fatalement très rapide à prendre en main pour quiconque connaît ce dernier, il offre même un embryon de scénario histoire de se donner une contenance et s'autorise à améliorer quelques menus détails - à commencer par la lenteur légendaire du brave Link. Certes, ça ne se fait pas de colorier un chef-d’œuvre en noir et blanc avec de vulgaires crayons de couleur, mais G.A.W. le fait sans déborder, ce qui suffit qui dans un premier temps à donner envie de le poursuivre. D'autant que si sa progression est plus linéaire (on est loin de l'open world de chez Nintendo), elle sait aussi se montrer bien plus tortueuse, certains PNJ n'hésitant pas à vous snober si vous n'avez pas accompli les bonnes actions au moment opportun. Comme dans The Legend of Zelda, on tourne donc beaucoup en rond, mais pas pour les mêmes raisons et pas tout à fait de la manière. C'est-à-dire que déjà, il y a des PNJ dignes de ce nom, pas juste une vieille sorcière cachée au fond d'une grotte vous commandant de repasser plus tard. On croisera même ici ou là de vrais villages et des marchands plus ou moins honnêtes, ce qui ancre un peu plus la copie carbone dans l'univers du RPG, auquel Zelda a toujours un peu rechigné à vraiment se mélanger. Dans le même ordre d'idées, Golden Axe Warrior offre également la possibilité d'utiliser de la magie, de manière certes extrêmement laborieuse, mais saluons tout de même ce signe de bonne volonté histoire de conclure le jeu des sept différences. Qui ne sont donc que deux. Ah non, pardon : trois, car on ne joue qu'avec un seul bouton dans Golden Axe Warrior. Ce qui pourrait rendre le tout bien plus compliqué mais qui, en réalité, le rend souvent bien plus rapide, dynamique et stressant. Heureusement, il est aussi bien plus facile que Qui Vous Savez. Tellement que l'on parvient au bout sans véritablement s'en apercevoir, tout étonné d'avoir traversé tambour battant un jeu qui nous faisait ricaner durant les premières minutes, avec ses tentatives très maladroites de s'acheter une personnalité à coup d'astuces à la limite de la blague (je vous laisse la surprise mais sachez que l'on n'y brûle pas les arbres avec une chandelle, concept d'ailleurs complètement con quand on y pense). Ce qui tendrait à prouver que l'on n'est pas en face d'un si mauvais jeu que cela, finalement. Non ?
Ah ouais. Donc ils sont sérieusement sérieux, quoi...
👍👍 Golden Axe Warrior
Aventures, Master System | Sega, 1991
très sympa le paragraphe introductif, ca rappelle des souvenirs!
RépondreSupprimercela dit, tu as oublié que dans cette guerre il y avait une Suisse: la Lynx Atari (mais peut être n'évoquais tu que les consoles de salon et non les portables...)
Oui et non ; c'est vrai que j'ai éliminé les portables, parce que je n'ai pas réussi à trouver les ventes de la Game Boy seule, juste les ventes cumulées de la version Color, ce qui était un peu de la triche dans ma démonstration (la Game Gear et la Lynx n'existaient déjà plus quand la GBC est sortie).
SupprimerMais surtout j'ai simplement voulu prendre les dinosaures qui se mettaient sur la tronche à l'époque. Atari, comme SNK et NEC (Neo Geo puis Neo Geo Pocket, PC Engine) n'ont je pense jamais été des concurrents sérieux aux yeux de Nintendo et Sega, ou alors juste cinq minutes pour déconner. La Lynx (une des rares consoles que je n'ai jamais eues en main, d'ailleurs, et ce n'est peut-être pas un hasard) s'est moins vendue que même les plus gros bides des deux monstres ^^
oh, j'ai cité la Lynx parce que c'était ma console (à la page depuis sa plus tendre enfance, le Xavier...) - si ton "il n'y avait pas d'alternative" n'est pas formellement exact, il est clair que dans la réalité les autres concurrents n'en étaient pas...
SupprimerTss tss tss. Avoue tout simplement que tu as cité la Lynx parce que tu es un gros snob ;-)
Supprimerje suis un gros snob, certes, mais avoir la Lynx c'était plutôt être le vilain petit canard. La grande classe, c'était la Neo Geo (réservée aux gosses de riche)
SupprimerEffectivement ! En même temps, je n'ai jamais vraiment fantasmé sur la Neo Geo vu qu'il n'y avait quasiment que des jeux de frappe et de bagnoles. Le seul qui me faisait un peu envie, c'est le Castlevania (qui a la réputation d'être le meilleur de la série et auquel je n'ai d'ailleurs toujours pas joué en 2016).
SupprimerJe ne connaissais pas le jeu alors j'ai cherché à voir des extraits sur Youtube, et c'est vrai que c'est hallucinant. Comment ont-ils pu échapper à des poursuites ?!!
RépondreSupprimerJe ne sais pas, je n'ai jamais trouvé trace d'une plainte ni quoi que ce soit de ce genre. Je me pose sincèrement la question, moi aussi...
SupprimerExcellent papier, et c'est dit sans ironie.
RépondreSupprimerJe ne connais pas du tout ce jeu (comme tout le monde) mais en plus de me donner envie d'y jouer, tu m'as rappelé mes 12 à bien des reprises.
La Guerre des consoles, c'était mieux avant.
SupprimerWow!! Doucement sur les jeux inconnus, j'ai à peine eu le temps de commencer Crystalis (que je trouve très, très dur)
RépondreSupprimerAttends, l'article sur Crystalis est paru il y a trois semaines. C'est plus de temps qu'il ne m'en a fallu pour le terminer. Moi qui croyais que tu étais une vraie gameuse ;-)
SupprimerOui mais je suis une JEUNE gameuse ^^
SupprimerJe n'ai pas l'habitude de jouer à des jeux aussi durs, Papi!
Vous etes courageux de vous replonger dans ces jeux... A l'époque, je pouvais passer une aprem pour passer un passage délicat, aujourd'hui si je tombe trois fois dans le même trou ca m'emmerde et j'abandonne... Enfin, faudrait que je retrouve ma Lynx pour tester. Je pourrais faire un article sur des jeux auquel personne n'a joué....
SupprimerC'est assez normal d'avoir moins de patience en vieillissant. D'autant que de nos jours, on a accès à des tonnes de jeux, tout le temps, parfois sans dépenser un centime. Mais j'avoue que je reste quand même un vrai acharné, pas au sens où je joue beaucoup (je peux passer des semaines entières sans toucher une manettes), mais au sens où quand je ne joue pas à 50 jeux en même temps et où j'essaie d'aller au bout le plus souvent possible (c'est d'ailleurs très rare que je ne finisse pas un jeu, même si ça doit me prendre des mois).
Supprimerj'y ai rejoué hier avec beaucoup de bonheur... Il n'est pas si simple que cela surtout au vu des jeux actuels ... romain
RépondreSupprimerSalut Romain,
SupprimerNon en effet, il n'est pas si simple (j'ai notamment le souvenir de quelques boss assez sportifs). Je parlais surtout en comparaison avec le premier Zelda.