mercredi 24 février 2016

Ocarina of Time - Votre jeu à vous, et rien qu'à vous.

...
Quelque chose de moi n'a jamais survécu au Noël 1998. Une part de mon enfance, de la manière dont je regardais le monde qui m'entourait. De ce que j'attendais, de ce qui me passionnait. Rétrospectivement, cette fête marque le moment précis, au jour près, où j'ai commencé à me désintéresser des jeux vidéo. Où l'idée de jouer elle-même a commencé à me paraître secondaire, enfantine. Le moment où j'ai abandonné ma manette pour consacrer mon temps – et mon argent – à d'autres choses moins chronophages ni décevantes, comme la musique (ma brève carrière de guitariste a commencé quelques mois plus tard), l'écriture (mon premier "vrai" roman – j'entends : texte de plus d'une centaine de pages – sera écrit l'été suivant), les sorties entre potes, les expériences sexuelles en tout genre et même les drogues récréatives. Maintenant que j'y pense, le Noël 1998 a réellement constitué un moment charnière dans mon existence. Je n'ai jamais réellement su s'il y avait un lien de cause à effet avec la sortie d'Ocarina of Time. Peut-être l'aurais-je reçu différemment s'il était paru un an plus tôt, comme il le devait au départ. Peut-être pas. Comme je l'ai raconté ailleurs, j'ai fini par retrouver le chemin me menant à mes vieilles manettes poussiéreuses, et même des nouvelles. Une chose en revanche n'a pas changé, près de vingt ans plus tard : je n'ai jamais plus aimé un Zelda. Plus vraiment, en tout cas.


Ce qui est amusant quand j'y pense, c'est que si on m'avait demandé à l'époque, je n'aurais pas forcément cité la série de Nintendo parmi mes jeux favoris. Le formidable (et fantaisiste, et facétieux) épisode sur Game Boy, à la rigueur. Rien d'autre. Durant la période faste de la Super N.E.S., j'ai bien plus joué à Secret of Mana. De même que durant l'ère 8 bits, les deux premiers épisodes comptaient bien moins à mes yeux que les Mario, Megaman 2, Batman et tant d'autres. Ce n'est que bien plus tard (trop) que j'ai réalisé à quel point ils m'avaient marqués, à quel point je connaissais leurs musiques par cœur – à quel point aucun de leur recoin n'avait de secret pour moi. En les ressortant ces dernières années, les uns après les autres, des centaines d'heures de jeux sont remontées à la surface. Des souvenirs très nets de recherches désespérées de solutions restées depuis gravées dans ma mémoire. Des engueulades familiales pour savoir qui allait jouer le premier – et à quel moment il lâcherait la manette. Et bien sûr, encore et toujours, de longues cavalcades dans Hyrule à planter des flèches dans tout ce qui bouge. C'est à ce moment là que j'ai  réalisé combien j'étais obsédé par ces cavalcades dans Hyrule, que j'ai déjà citées dans presque tous les articles de cette rubrique, sans même m'en apercevoir. J'étais un fan de Zelda qui s'ignorait et qui, en plus, n'aimait désormais plus Zelda. Quelle drôle d'histoire...

Si je suis honnête, toutefois, je n'ai pas forcément détesté Ocarina of Time à sa sortie. Dans un bon jour, il pourrait même m'arriver de dire que c'est le dernier Zelda digne de ce nom, en ce sens où c'est la toute dernière fois que Nintendo se mettra en danger et tentera de réinventer son gameplay1. A l'époque, j'étais très perturbé par ce passage en 3D, très conscient également qu'avec la Nintendo 64 les différences entre Mario et Zelda fondaient comme neige au soleil, mais je ne le voyais pas nécessairement comme le pire jeu du monde. J'étais déçu, c'est vrai, mais comme beaucoup de gens alors (où se cachent-ils désormais ?) s'agissant ni plus ni moins du jeu vidéo le plus attendu de son époque. Un projet marteau annoncé comme une Œuvre, une vraie, inlassablement repoussé depuis des années et qui entendait, enfin, faire entrer Link dans le monde moderne – dans ce monde des adultes, que je rejoignais moi-même un peu plus chaque jour.

A dire vrai, j'ai sans doute dû à un moment louer son originalité, son atmosphère et plein d'autres qualités qu'aujourd'hui, à présent qu'il est devenu le symbole du moment où la série a totalement déraillé, je n'arrive plus à voir quand je le relance. A la place, je l’agonis d'injures parfois excessives, quoique rarement injustifiées. Par certains côtés, Ocarina of Time concentre tous les défauts d'une console que je n'ai foncièrement jamais aimée, dont les jeux me paraissaient excessivement chers et, exception faite de certains devenus des classiques (Goldeneye, Super Mario 64, Perfect Dark), très souvent décevants et/ou inaboutis (ah ! cette délicieuse brume enrobant les horizons). Comme le Mario mais en pire encore, Ocarina of Time me paraît aujourd'hui un jeu aussi immense que vide, au sens propre (on croise bien peu d'ennemis dans ses – très – grandes étendues sauvages) comme au sens figuré : une superproduction creuse, désincarnée, à peine jolie par rapport à ce que l'on pouvait voir sur PlayStation à la même époque, avec son gameplay compliqué (on passe du jour au lendemain de deux boutons à approximativement 2678 combinaisons de touches), ses caméras aux réglages très aléatoires, son personnage piailleur qui va plus vite en marche arrière, ses séquences scénaristiques aussi niaises qu'interminables, ses quêtes annexes aussi innombrables qu'inutiles, ses putains de parties à jouer à l'ocarina (L'OCARINA, bordel !) et bien sûr son insupportable fée – première d'une longue série d’acolytes de plus en plus imbitables et symbole de la casualisation progressive d'une série qui, à ses débuts, se classait dans ce qui se trouvait de plus long et hardcore sur consoles. Ou comment en l'espace de quelques années des jeux proposant l'exploration aléatoire d'un monde ouvert se sont peu à peu transformés en parcours de santé dont la progression linéaire semble être la seule et unique finalité : constamment entravé, le joueur enchaîne dans Ocarina of Time les missions – parfois très longues – se résumant à trouver le moyen d'accéder à la suivante, qui elle même consiste à trouver l'objet ouvrant sur la prochaine... et ainsi de suite. Tout ce qui déjà m'énervait, gamin, devant le mythique Zelda III... l'unique défaut que je lui trouvais n'avait pas simplement été conservé dans son très attendu successeur : c'était devenu le concept-même du jeu. Ocarina of Time était tout simplement un spin-off entièrement basé sur ces plots qui vous bloquaient l'accès à une large partie de la carte au début du jeu Super N.E.S., ainsi que sur ces rochers noirs que vous ne pouviez bouger que très tard dans le jeu – vous obligeant à revenir sur vos pas en permanence pour trouver des trésors oubliés. Les quêtes parallèles, de même, n'étaient plus d'aimables digressions ; les digressions elles-mêmes étaient devenues des quêtes.

"Ohé ! Y'a quelqu'un ?! Un gobelin ? Un troll ? Non ? Personne ? Ohéééééé !!!!!"

Un minimum d'honnêteté intellectuelle oblige en effet à reconnaître que si OOT (pour les intimes, dont je ne fais vous l'aurez compris pas partie) est un modèle de réinvention ratée, le ver était dans le fruit depuis un bon moment. Dès A Link to the Past (1991), le niveau de difficulté avait déjà drastiquement fondu, comme un immense acte de contrition après un Adventure of Link réputé interminable sans soluce (et encore2). Splendide et épique, très long et riche pour l'époque, le classique de la Super N.E.S. n'en reposait pas moins sur quelques pics de difficulté (les issues multiples du Palais des Squelettes, les étages et sous-sol à n'en plus finir du Palais de Glace...) isolés au milieu d'un océan de donjons particulièrement faciles (notamment tous ceux du monde dit "de la lumière"). Il inaugurait également un début de foire aux items qui virera rapidement à la surenchère, atteignant le point de non-retour dans Skyward Sword (2011) et A Link Between Worlds (2013), ce dernier étant un véritable festival d'objets ne servant strictement à rien si ce n'est satisfaire la soif du Nintendomaniaque contemporain, notoirement obsédé par la collectionnite et la customisation (un double fléau qui mériterait un dossier entier). Son successeur, Link's Awakening (1993), s'il est peut-être le meilleur épisode de la série en raison de son originalité et de son humour omniprésent, cachait pour sa part une difficulté assez relative derrière sa réputation de Jeu Le Plus Long Paru Sur Game Boy (ce qui n'était pas vrai3, même si sa durée de vie était immense), et jetait avec ses chouettes (et brèves) séquences 2D horizontales les bases d'une croyance qui sera amplifiée à partir d'Ocarina pour culminer avec le dernier spin-off en date (Tri-Force Heroes) : cette idée totalement inepte selon laquelle l'avenir de Zelda résiderait non pas dans un retour aux sources taries du dungeon-RPG mais dans... le jeu de plateformes. A partir de 1998, la palette de mouvements de Link va ainsi réussir la prouesse de s'enrichir de manière considérable (bonds, combinaisons à l'épée, esquives, roulades et galipettes en tout genre) tout en appauvrissant le gameplay d'ensemble. Au point que le boss le plus difficile de toute la saga (dans Oracle of Ages, sur Game Boy Color) finisse par se dérouler dans un environnement de pures plateformes, avec des blocs pour prendre appui et de multiples sauts à effectuer.

Croyez-le ou non, rien que de regarder l'image, je suis au bord de la crise d'angoisse.

Car si Ocarina of Time marque sans discussion le moment où Zelda a bugué, on était loin d'être au bout de nos peines et il ne s'agit pas encore du pire Zelda qui soit. Il a au moins ce mérite de proposer une atmosphère et des séquences réellement immersives (ce combat final, tout de même), sans être aussi stressant que pouvaient l'être les deux voire trois premiers. Un goût  pour les atmosphères et une certaine tension que l'on ne trouve assurément pas dans la plupart de ses successeurs, en particulier les épisodes sur consoles portables, qui se parcourent en sifflotant et ne composent plus qu'un enchevêtrement de casse-têtes et de puzzles, une horlogerie parfois très subtile mais dont la mécanique huilée – et ultra-répétitive d'un volet à un autre – peine à faire oublier le souffle épique qui fit de la série l'une des plus populaires de l'histoire du jeu vidéo. Une construction en filigranes, souvent masquée à grand renfort de couleurs et de musiques épatantes, dont la réalité m'a frappé lorsque le vrai plus mauvais jeu de la série, Spirit Track (2009, DS), propose en guise d'énigme de faire rouler des cubes géants pour les imbriquer dans les ouvertures disposées au sol à cet effet :

Je vous mets une image, car c'est encore plus prise de tête à expliquer qu'à résoudre.

Il faut savoir qu'il y a peu de créations humaines que je trouve plus irritantes et profondément stupides que le Rubik's Cube – ce jeu qui depuis quarante ans donne l'illusion à des millions de gens d'être intelligents, alors qu'ils ne font qu'accomplir des séquences de gestes incontournables et limités aboutissants toujours au même résultat. Le contraire de l'imagination, de la créativité. Même pas des maths – car les maths peuvent être fantaisistes, inventives – juste un foutu circuit de voitures adapté aux geeks. "Putain de bordel de merde !", me suis-je écrié alors que je venais encore de rater mon coup, "je ne joue pas à Zelda pour me retrouver à faire un putain de Rubik's Cube !" Sauf que je me suis aperçu que... si, justement. Car les derniers Zelda n'étaient plus que cela : d'immenses Rubik's Cube en 3D, où l'on fait glisser les salles pour balayer la route vers la sortie, souvent visible dès la première pièce mais inaccessible avant d'avoir accompli... des séquences de gestes incontournables et limités aboutissants toujours au même résultat. Ce qui était un passage particulièrement pénible dans un jeu globalement raté, passage injouable de surcroît, était en fait ni plus ni moins qu'une métaphore (une métonymie !) de ce que la série entière était devenue au fil du temps. Bizarrement, j'ai arrêté Spirit Tracks à cet endroit. Je ne finirai probablement pas non plus Tri Force Heroes, que sa qualité de spin-off autorise au moins à jouer cartes sur tables : c'est un Zelda réduit à ses casse-têtes, ses puzzles, ses déclinaisons du Rubik's Cube rendues encore plus tonitruantes par la (fort belle) 3D stéréoscopique. Pour aimer Zelda en 2016, il faut aimer les Rubik's Cube,  oui. Les énigmes de Télé 7 Jeux, les sudokus et tout ce qui s'en rapproche. Ainsi bien sûr que l'action réduite à sa plus faible expression, les longs tunnels de dialogues tournant à vide, les PNG vous expliquant ce que vous voyez au moment où vous le voyez, et les bosses se mouvant à quatre à l'heure (la tortue et ses coups de queue dans Zelda III, ça, c'était du boss sportif). Si le jeu pourra occasionnellement se montrer ardu, ce sera toujours dans ce registre, celui de la prise de tête totalement gratuite, du Rubik's Cube géant à la complexité exacerbée, conçu sur le modèle de l'épuisant Temple de l'eau d'Ocarina of Time (on y revient) : une splendeur imaginée par un esprit machiavélique mais visiblement oisif, tant tout y semble aussi tordu que vain. Il faut se pincer pour se rappeler qu'il y a trente ans tout pile, The Legend of Zelda commençait avec un petit bonhomme, une épée et un monde trop vaste pour qu'on en sorte jamais.

La vérité c'est que la théorie de l'évolution s'applique à tout, y compris au jeux vidéos. Si Zelda n'a pas aussi bien franchi le cap de la 3D que Mario, c'est peut-être tout simplement parce que ses fondamentaux étaient moins forts, son code génétique plus altérable, quand le plombier, même amoindri ou limité techniquement, est fondamentalement toujours resté un bonhomme moustachu sautant sur des champignons – avec plus de variations esthétiques que conceptuelles. Il est d'ailleurs assez frappant de noter qu'au moment de donner une suite à Super Mario Bros. (connue chez nous sous le titre The Lost Levels), Shigeru Miyamoto optera pour une "simple" version hardcore du premier volet, tandis que dès son deuxième épisode, le mésestimé Adventure of Link (1987), Zelda vacillera énormément sur ses fondations. Des trajectoires opposées que l'on pourrait ainsi comparer à l'infini : au fil des années, Mario synthétise, quand Zelda surenchérit ; Mario réinvente constamment son gameplay, quand Zelda s'y enlise4 ; le courageux plombier, qui aux premiers jours se contentait de foncer de gauche à droite5, explore et voit son univers se métamorphoser en une infinité de niveaux jouables dans un ordre de plus en plus aléatoire, tandis que le valeureux chevalier, après avoir connu un monde parfaitement ouvert, se trouve face à des parcours chaque fois plus linéaires et balisés. S'il était important pour moi de rédiger ce long article malgré tout assez superficiel, c'est parce qu'au fil des chroniques de la rubrique jeux vidéos, le nom de Zelda reviendra probablement souvent, et que compte tenu de la notoriété de certains de ses épisodes récents, il me semblait nécessaire de préciser ce que j'entends quand j'écris son nom. Tout comme ce que j'entends quand j'écris celui d'Ocarina of Time ; soit donc le nom du jeu vidéo qui (m')a tué le jeu vidéo, du moins tel qu'on le connaissait dans les années 80 et 90. Quand on sait qu'il est généralement considéré comme le meilleur jeu de tous les temps alors que tous les excès contemporains que je moquais dans l'article inaugurant cette rubrique y figurent déjà, dès 1998... on comprendra que je ne me sente plus tout à fait concerné par l'actualité vidéoludique de 2016.


Une anecdote amusante, pour conclure : aussi invraisemblable que cela puisse paraître après tout ce que je viens d'écrire, Ocarina of Time est de loin le jeu dont je possède le plus d'exemplaires. Quatre, pour être exact : l'original, une version pour émulateur, ainsi que les remakes Game Cube et 3DS. C'est aussi – de loin – l'un des jeux auxquels j'ai le plus souvent joué ces dernières années, souvent pour quelques heures et chaque fois avec l'envie folle de le redécouvrir et de réaliser combien je m'étais trompé à son sujet. Ce n'est malheureusement jamais le cas.


The Legend of Zelda : Ocarina of Time 
Aventures, Nintendo 64 | Nintendo, 1998)


1. Attention, je n'ai pas dit que c'était le dernier Zelda "ambitieux", rôle dévolue à Majora's Mask, sorti deux ans plus tard. Je parle bien des principes de jeux.
2. Rappelons que l'une des grandes spécialités de Nintendo à l'époque de la N.E.S. était de produire des jeux extrêmement difficiles – voire quasiment impossibles à terminer seul – afin d'inciter les joueurs à contacter la hotline, dont les coordonnées téléphoniques et minitel ne manquaient jamais d'apparaître à un endroit ou un autre de la notice ou de la jaquette.
3. Ce titre revient, sans le moindre doute possible, à Mystic Quest (1991), premier volet d'une série Seiken Densetsu – sur le déclin de laquelle il y aurait également beaucoup à dire.
4. Paradoxe et même double paradoxe : Zelda a réussi à totalement se vider de sa substance depuis vingt ans en reproduisant pourtant scrupuleusement les mêmes mécanismes implantés dans les mêmes univers. Peu importe leur qualité réelle ou supposée : tous les épisodes de la série parus depuis 1998 sont fondamentalement des émanations d'Ocarina of Time, comme si celui-ci avait achevé de figer le concept.
5. Souvenez-vous : il ne pouvait même pas revenir en arrière !

42 commentaires:

  1. Mais quel gros enfoiré!! Pour une fois que tu parles d'un jeu connu de quelqu'un que d'autre que toi il faut que ce soit pour défoncer le plus gros hit de mon enfance, sale snob ;-)

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    1. C'est plutôt toi le sale inculte, mais bon, si tu étais vraiment un enfant à l'époque, je pense qu'on peut t'en excuser ;-)

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  2. Ouahou en voilà un article bien étayé qui va à contre courant :-)
    C'est également le dernier Zelda auquel j'ai joué (en version émulateur d'ailleurs). Jeu symptomatique d'une console qui aura mal intégré la 3D à quelques exceptions notables près.
    C'est vrai qu'il ne se passe pas grand chose dans ce jeu (même dans les donjons, un comble !). Mais un côté contemplatif qui n'est pas déplaisant. Faudrait que j'y rejoue ne l'ayant jamais terminé ('tain y joué au clavier, je voudrais bien vous y voir ! Le boss du temple de la mort est infaisable sans manette :-P )
    Mais ma nostalgie me poussera de toute façon toujours vers Zelda II :-)

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    1. Tu veux dire le Temple de l'Ombre ? Enfin peu importe, je t'avoue que je suis impressionné car sur émulateur, même avec une manette, je n'ai pas été très loin tellement je trouvais ça injouable. Alors au clavier, je préfère ne même pas imaginer ^^

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    2. (de toute façon d'une manière générale les jeux N64 sur émulateurs, c'est pas facile facile. Déjà que sur la console, la gestion des innombrables boutons est parfois tortueuse...)

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    3. Oui voilà le temple de l'ombre.
      Et donc ayant fait (enfin) l'acquisition d'une manette, je vais pouvoir me le refaire.
      Mais avant, faut que je me refasse Double Dragon II sur émulateur NES :-D

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    4. Si tu n'y as pas rejoué depuis l'époque, ne l'idéalise pas trop : quand je l'ai ressorti j'ai été dégoûté de la vitesse à laquelle je l'ai terminé, alors que j'avais le souvenir d'en avoir vraiment chié à l'époque (même à deux... surtout à deux, en fait ^^)

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  3. Oulà… en voila un article imposant. Et qui dit beaucoup de choses, avec lesquelles je suis majoritairement en accord, même si je suis probablement beaucoup moins touché par ce que tu dénonces : Je n’ai quasiment pas joué aux épisodes NES, j’ai découvert la série par Link’s Awakening qui pour moi reste le meilleur de tous. J’ai surtout joué aux épisodes sur portables (j’ai un peu tapé dans toutes les marques de consoles dans ma jeunesse, mais suis resté Nintendo question portables) – Au passage j’aurais tendance à considérer que le moins bon épisode n’est pas Spirit Tracks mais Minish Cap, enfin, disons égalité, de toutes facons, les Zelda à 5 donjons c’est une idée pourrie.
    En fait, Zelda … me fatigue. J’ai toujours une joie énorme quand je les commence, mais j’ai un premier moment de flottement a la fin de la premiere quete, a chaque fois. (premiere quete = les trois perles, généralement). En fait, à force d’en foutre plein, partout, des quetes annexes et tout… On se diperse tres vite, et pis ca saoule. Et c’est absurde, mais j’ai toujours cette sorte de peur de finir le jeu « trop vite ».
    En ce sens Link’s awakening était top : le quetes annexes etaient… Pas si annexes que ca, vu qu’il fallait les emplir pour pouvoir avancer. Le dernier en date sur lequel j’ai bloqué (Wind Waker), entre l’appareil photo, les ventes aux encheres… Tu te retrouves à retraverser la carte six fois et t’as pas avancé d’un pas, techniquement. C’est tres saoulant. Pourtant, il est magnifique ce jeu. Mais voilà, du coup… Les Zelda récents, ils sont plus agréables à regarder qu’à jouer. Tu mattes un let’s play du truc et ca suffirait presque. (En plus, je suis LE gars qui finit pas les Zelda. Je crois que j’en ai fini 3 seulement (LA, PH, ALBW). Les autres je les ai arrété soit juste avant le combat final soit encore plus avant.)
    C’est un peu décousu, je sais… Mais bon. Faudrait quand meme que je le finisse, ce wind waker. Il est si joli.

    PS : Merci pour la crise d’angoisse du second boss d’oracle of ages, hein.

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    1. Un article imposant que tu avais appelé de tes voeux, je te rappelle ;-)

      Minish Caps est le seul de la série officielle auquel je n'ai jamais joué ne serait-ce qu'une heure - en fait, je ne l'ai même jamais vu tourner... alors que je l'ai, en plus. Mais il ne m'attire pas particulièrement (comme presque tous les jeux GBA. Cette console ne me provoque souvent aucun effet, ni le côté nostalgie de la Game Boy, ni le côté enthousiastmant et moderne de la DS).

      Le problème des quêtes annexes, à la rigueur, ce n'est même pas qu'elles sont trop nombreuses (il y en a aussi beaucoup dans les Final Fantasy ou les Dragon Quest, par exemple), c'est surtout qu'elles sont tellement annexes qu'elles ne servent strictement à rien sinon à rallonger artificiellement la durée de vie. Si tu ne les finis par avant d'avoir vaincu le boss de fin, c'est difficile de trouver la motivation pour y revenir après. C'est déjà un peu comme ça dans A Link to the Past, d'ailleurs. Même les fragments de coeur, dans la plupart des derniers jeux, n'apportent plus rien : c'est tellement facile qu'il n'est absolument pas nécessaire de les avoir tous pour y parvenir.

      Mais si tu veux, je te passerai Tri-Force Heroes, tu as peut-être une chance de le finir et à coup sûr, tu ne t'y éparpilleras pas puisqu'il n'y a absolument rien à faire en terme de quête annexes (si ce n'est - Nintendo post-90's oblige - customiser tes costumes) : on enchaîne juste bêtement les missions en pilotage automatique, l'unique difficulté résidant dans le fait que le jeu est foncièrement conçu pour le multi-joueur, ce qui rend certains passages assez compliqués en solo.

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    2. Ah mais j'ai renforcé heroes. C'est probablement le jeu que j'ai laisse tomber le plus vite de ma vie entière.

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    3. "Renforcé" ?

      Bon, j'ai pas compris la phrase mais j'ai saisi le concept ^^

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    4. Je trouve que Guic' the old résume bien les choses.

      Les Zelda sont devenus des block busters voulant en mettre plein la vue, avant d'être de bons jeux. Toujours plus de quêtes, d'objets, des donjons de plus en plus grands... L'action en pâtit beaucoup, je trouve.

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    5. On peut dire les choses comme ça. C'est vrai qu'un peu de sobriété ne nuirait pas à la série. Un retour à une forme d'épure...

      Après, Adventure of Link lui-même n'était pas un jeu si épuré. Il était déjà très riche à tout point de vue.

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    6. Mais surtout un retour à la simplicité serait merveilleux.
      Idée de fou: et si on pouvais à nouveau mettre les mains sur l'épée en moins de 30 minutes de jeu. Hein?

      Le seul jeu pire que ça en terme de "bon, on y va ou...??", je pense que ça doit être les dernières générations de Pokemon.
      Même si les pires étaient probablement noir et blanc, plis que x et y.

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    7. Mais surtout un retour à la simplicité serait merveilleux.
      Idée de fou: et si on pouvais à nouveau mettre les mains sur l'épée en moins de 30 minutes de jeu. Hein?

      Le seul jeu pire que ça en terme de "bon, on y va ou...??", je pense que ça doit être les dernières générations de Pokemon.
      Même si les pires étaient probablement noir et blanc, plis que x et y.

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    8. 30 minutes, tu es presque généreux ! ^^

      Mais le pire, c'est qu'ils ont essayé. C'est ça qui est rageant : A Link Between Worlds témoigne clairement d'une volonté de répondre aux reproches de nombreux fans... mais il répond totalement à la côté de la question. D'ailleurs je pense que je vais lui consacrer un article entier, qui sera la seconde partie de celui-ci.

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  4. Ça c'est de l'article !

    Je suis tout à fait d'accord, je serai même plus radical : à partir d'ALTTP, c'est déjà beaucoup moins bien. L'univers devient plus mignon et enfantin, perd tout côté RPG... Le fond du trou étant atteint avec TWW...

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    1. Oui, c'est certain. Mais comme j'étais moi-même un enfant au moment de sa sortie, cela ne m'a pas dérangé. ALTTP était tout de même beaucoup plus adapté à la diversité des publics, si j'ose dire. Gamin, j'ai pas mal galéré pour le finir. Beaucoup moins adulte, c'est vrai. Mais aussi parce que je me suis surpris à m'en souvenir comme si c'était hier (ce qui m'est aussi arrivé avec les deux précédents).

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  5. Compte tenu de l'âge moyen de tes lecteurs, tu vas avoir du mal à trouver de la contradiction... Et pourtant, je pense qu'on n'est pas considéré comme le "meilleur jeu de tous les temps" par hasard... Pas au bout de 20 ans.

    Je n'ai jamais joué à OoT, mais j'ai eu Majora's Mask; le gameplay était vraiment incroyable pour l'époque. S'il n'a pas évolué depuis, c'est peut-être parce qu'on ne peut rien lui ajouter ?

    Je comprends tes arguments, mais ils sont tous réversibles. Tout le monde ne s'amusait pas avec les premiers jeux (surtout le 2e, d'une difficulté inhumaine). De plus, si ton avis est marginal en ce qui concerne OoT, le fond n'est pas neuf. Beaucoup de gens pensent que Zelda est une série sur le déclin...

    J'ai essayé, hein :-)

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    1. C'est faux : beaucoup reprochent aux derniers Zelda leur côté "assisté" mais les critiques sont souvent bonnes et louent toujours leur beauté et leur pseudo originalité (alors qu'ils sont tous pareils, comme le note Thomas)

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    2. Désolée, c'est toi qui fais erreur :-)

      Skyward Sword a été très critiqué, tout comme les derniers épisodes portables. Fais un tour sur IGN ou Reddit, tu seras vite fixé.

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    3. HARPOON >>> effectivement, il me semble quand même que certains épisodes récents se sont un peu faits allumer. Pas forcément dans la presse spécialisée, qui m'a l'air plutôt à la botte des éditeurs, mais dans l'ensemble... oui. Je me souviens même avoir lu à la sortie de Skyward une critique assassine dans... Libé, qui n'est pas vraiment un organe de presse underground ^^

      J-A >>> Tout d'abord, je n'ai pas prétendu dire quelque chose de nouveau ou d'inédit. Maintenant, si je veux bien te soutenir contre HARPOON, on ne va pas non plus faire comme si je défendais un point de vue majoritaire. Zelda reste une franchise plus que respectée alors qu'elle enquille les mauvais épisodes depuis longtemps maintenant. Elle bénéficie quand même d'une immunité qui doit sacrément faire rêver les développeurs des prochains Resident Evil, Castlevania ou Final Fantasy (pour citer des séries dont les derniers volets ont été très durement critiqués - à raison, du reste).

      Peut-on être considérer comme le meilleur jeu de tous les temps "par hasard" ? Peut-être pas, mais par un effet d'aubaine générationnel, sans aucun doute. La quasi totalité des gens dressant ces listes qu'OOT emporte avaient entre 10 et 15 au moment de sa sortie et ont été considérablement traumatisés par lui. Je le respecte, mais je ne pense pas que quelqu'un de ma génération - ou à l'inverse de plus jeune - ait la même opinion concernant ce jeu (beaucoup de gens de mon entourage "plus jeune que moi" citent d'ailleurs volontiers The Wind Waker comme leur Zelda favori). Et je parle bien du jeu, non de la console ou de la période. Tu parles comme si j'étais un vieux réac, mais je n'ai aucun problème à l'inverse lorsque je vois Super Mario 64, Arkham City ou Halo parmi les meilleurs jeux de tous les temps. Même sans tenir compte de l'aspect Zelda/nostalgie/N64... je ne considère tout simplement pas qu'Ocarina of Time mérite de figurer dans ce genre de liste, ce n'est objectivement pas un très bon jeu. Et certainement pas devant les volets N.E.S./Super N.E.S. et Game Boy (comme c'est souvent le cas). En comparaison, sa postérité est d'ailleurs ridicule contrairement à celles de premiers épisodes qui ont réellement et profondément révolutionné l'histoire du jeu vidéo.

      "Tout le monde ne s'amusait pas avec les premiers jeux" Si si, tous ceux qui les ont eus à l'époque se sont éclatés avec. Je t'assure. Même le second. Beaucoup ont râlé car il était dur et très différent, mais tout le monde l'aimait énormément et louait son originalité et son aspect addictif.

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    4. Tu compares ce qui n'est pas comparable : les derniers RE, FF et Castlevania sont vraiment nuls, ce n'est pas le cas des Zelda. Même un spin of comme Hyrule Warriors témoigne de beaucoup de soin.

      Pour les questions de génération, c'est pour ça que je disais "pas après 20 ans". Et puis, tous ceux qui ont encensé OoT à sa sortie n'avaient pas 14 ans ;-)

      Je ne dis pas que les premiers jeux ne sont pas bons. Mais je pense que tu as une définition un peu réductrice, trop idéale de ce qu'est un bon jeu. Je ne sais pas si les deux premiers Zelda sont très adaptés à ce qu'attendent les joueurs aujourd'hui. Il faut le respecter, les jeux évoluent, les attentes avec...

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    5. Je ne sais pas pour les RE (je veux bien le croire), et pour les FF je suis d'accord, mais les derniers Castlevania ne sont pas nuls du tout (et je ne crois pas qu'ils soient considérés comme tels). "Controversés", on va dire... et plus sur des points de scénario, il me semble, que sur leurs principes de jeux. Vraiment, c'est un très mauvais exemple, parce que Castlevania est vraiment pour moi l'illustration d'une série qui a su se réinventer avec talent et sans se renier.

      Tous ceux qui ont encensé Ocarina à l'époque n'avaient pas 14 ans mais combien parmi ceux qui en avaient 25 ou 30 pensent la même chose aujourd'hui, particulièrement à la lumière de ce qu'il a engendré ? Beaucoup moins, je pense.

      Concernant ma définition de ce qu'est un bon jeu, tu as certainement raison mais que ce soit clair : je n'en ai strictement rien à branler de ce qu'attendent les joueurs d'aujourd'hui ;-)

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  6. Super article. Vraiment.

    Ce qui est marrant, c'est que tu parles très peu de ce qui est pour moi l'aspect le plus insupportable des Zelda "récents" : les "tunnels de dialogues". Durant la première heure (ou plus), le joueur ne fait qu'attendre passivement que l'action démarre. On te raconte une histoire interminable, on t'apprend comment jouer de manière très rigide... Hormis les enfants/ados et les no life, qui a le temps de perdre deux heures avant de pouvoir s'amuser un peu ?

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    1. C'est d'autant plus marrant que c'est un aspect qui m'horripile, crois-le bien !

      En fait, je crois que j'en parle peu car si ma réflexion est partie de là, je me suis rendu compte au fur et à mesure qu'elle s'affinait que ce n'était que la partie visible de l'iceberg. Les problèmes des Zelda à partir d'OOT sont, je pense, bien plus profonds que cela... comme j'ai essayé de le montrer dans cet article.

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  7. C'est plutôt Majoras Mask et sa boucle temporelle relou qui m'a dégoûté de Zelda. Le truc où tu refais toujours la même chose dans une ambiance dépressive au possible...

    OoT m'a lui laissé un très bon souvenir, malgré la partie enfant un peu chiante. Mais je ne l'ai jamais refait et c'est vrai, je n'ai plus joué à un Zelda depuis la 64... MAIS c'est surtout parce que je suis passé à la concurrence. Et s'il y a bien un truc de Nintendo qui me manque, ce sont les jeux Zelda !

    Sympa en tout cas de parler de jeux vidéo :-)

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    1. C'est sûr que ça doit plus te parler que la rubrique littérature ;-)

      Moi j'ai une certaines tendresse pour Majora's, justement en raison de son atmosphère (que je qualifierais plutôt de crépusculaire). J'aime cette idée de fin du monde que le héros échoue toujours à éviter, j'aime cette volonté de proposer quelque chose de différents des précédents épisodes (tout en conservant beaucoup des défauts d'Ocarina, soit). Ce qui explique que je l'ai un peu écarté de ma réflexion, d'ailleurs je ne le considère pas tout à fait comme un Zelda à part entière, je crois.

      Ce qui est assez ironique, c'est que c'est le jeu de la prise de contrôle totale d'Eiji Aonuma sur la franchise, le premier où Miyamoto ne fait qu'apposer son nom sur la jaquette. A l'époque, on était loin de s'attendre à ce que l'auteur d'un jeu si singulier soit celui qui ruinerait la série...

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    2. Sur Majora's Mask, je suis totalement d'accord avec toi :-)

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  8. Bon en passant, faut pas déconner, lire que la difficulté de Zelda 2 était inhumaine, c'est très exagéré. Dur, oui c'est certain. On pouvait rester une semaine bloqué. Putain de Montagne de la mort !!! Mais bon, compte tenu de la qualité du jeu et de son côté addictif (pas incompatible avec sa difficulté), quel jeu !
    En plus à l'époque, époque héroïque, on lisait les traductions des dialogues en anglais sur un petit fascicule fourni avec le jeu. Ah ah ah.

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    1. Inhumaine était un peu fort, mais je maintiens qu'il était vraiment très difficile. Je ne connais personne y ayant joué qui n'ait pas de sueurs froides en entendant les mots "Gooma" ou "Dark Link". Et certains adversaires étaient presque impossibles à tuer, dans mon souvenir...

      Par contre, pour l'époque et la console, ce n'était pas ce qui se faisait de plus dur. C'est certain.

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    2. Tous les ennemis sont tuables dans Zelda II, c'est une légende, ça. Ce qui est vrai que c'est que chaque ennemi nécessite de trouver la bonne stratégie pour le battre ;-)

      Il y avait effectivement bien des jeux N.E.S. beaucoup plus durs que Zelda I & II : Kid Icarus, tous les Castlevania, Tortues Ninja, Gumshoe, R-Type, le premier Megaman... sans oublier le "vrai" Super Mario 2, même si nous ne l'avons connu en Europe que sur Super NES. Dans un genre assez similaire, rien que Battle of Olympus était à mon avis bien plus dur que Zelda II (d'ailleurs je ne l'ai jamais fini, même à l'âge adulte). Crystalis, dont j'ai parlé dans un précédent, est aussi un action-RPG bien plus corsé, je pense. La concurrence au niveau difficulté était quand même assez relevée, sur cette console. Même Super Mario Bros., en réalité, était un jeu assez difficile. N'importe qui le finit les yeux fermés aujourd'hui car tout le monde le connaît par cœur, mais à l'époque, quand on découvrait ses principes et ses mécanismes, il était loin de se livrer facilement.

      Après oui, Zelda II était tout de même assez difficile, surtout pour des gosses. Mais je ne suis pas sûr qu'il ait été si difficile que ça par rapport au premier, dont la seconde quête était quand même sacrément hardcore par moments ;) En réalité Zelda II est un jeu extrêmement long avec quelques passages à la difficulté exacerbée, mais dans l'ensemble, il reste assez faisable (de mémoire, ça fait très longtemps que je n'y ai pas joué).

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    3. Parmi mes combats préférés, celui contre son double avant le boss final. Un régal :-D

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    4. Je ne sais pas si j'aurais utilisé le mot "régal" vu comme j'ai galéré, même adulte ^^

      Mais bon, je savais déjà que tu étais un pervers ;-)

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  9. Qu'est-ce que ça fait plaisir, de lire des articles sur les jeux vidéo qui ont l'air écrit par un adulte. Il y a même des filles dans les commentaires ;)

    Sinon, je n'aime pas Zelda. Je n'ai jamais aimé.

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    1. Oui mais ne t'inquiète pas, on va leur adresser quelques blagues de cul histoire que la transition avec JVC ne soit pas trop violentes ;-)

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  10. Réponses
    1. Et pourquoi pas sale réac', tant que tu y es ? ;-)

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    2. Bah non, tu écris sur Dragon Ball donc tu es un gentil vieux :-)

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  11. Pendant ce temps-là, je commence Ocarina of Time... Pour la première fois. Je l'avais déjà commencé deux fois ces dix dernières années, mais sans raison, j'ai jamais été plus loin que le 2e donjon. Gamin, j'ai surtout adoré les trois épisodes Game Boy (d'ailleurs, l'énigme à base de cubes à retourner y est déjà, non ?).

    J'ai fait A Link to the Past il y a quelques années sur SNES et comme les jeux game boy lui sont virtuellement identiques, j'ai aussi adoré. Je pense que je vais prendre mon pied sur OoT aussi, mais en effet je note pas mal de trucs qui me gênent un peu. C'est déjà assez rébarbatif et les dialogues qui t'expliquent comment assigner CHAQUE nouvel objet aux boutons C sont insupportables.

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    1. Je ne me rappelle pas des cubes, mais c'est possible. Dans Link's Awakening je ne vois pas trop où, mais dans les deux Oracles avec des jeux couleurs, peut-être bien (je ne les ai faits qu'une fois donc j'ai oublié les détails). De bons jeux, d'ailleurs, autant en profiter pour le préciser, qui font plutôt figure d'exceptions dans ce que la série a fait après OOT (peut-être parce qu'ils ne sont pas développés par Nintendo...)

      Pour Ocarina dis-toi qu'en plus, tu n'en es qu'au début ^^ Bon courage quand tu commenceras à vouloir te promener et que cette putain de fée passera son temps à te rappeler à l'ordre pour te renvoyer dans la bonne direction :-D

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