Entre nous, qu'y a-t-il de plus horripilant que les classements des 100 meilleurs quoi que ce soit de n'importe quel registre sur n'importe quelle période ? Probablement rien. Il est donc tout à fait logique qu'à l'occasion des dix ans du Golb, celui-ci vous propose les 105 meilleurs albums des 105 meilleurs artistes durant ce laps de temps. Parce que Le Golb, on l'oublie souvent à force qu'il soit génial, c'est aussi l'un des sites les plus horripilants et contradictoires du Web culturel. Pour le récap intégral et évolutif, c'est sur cette page.
75. Elvis Perkins In Dearland – Elvis Perkis In Dearland (folk fanfaronne, 2009)
Ah, Elvis Perkins. Son look de clochard céleste, sa voix semblant trimballer tous les tourments du monde, ses cuivres et ses mélodies tristement joyeuses. Encore un qui a illuminé cette Golbodécade, même s'il n'en aura été ni le songwriter plus prolifique, ni l'artiste le plus festif. Quoique. Sur ce deuxième album, son meilleur, il embarquait avec lui toute une fanfare folk histoire d'injecter une drôle d'emphase dans ses ballades déchirantes. Gospel minimaliste (à moins qu'il ne s'agisse de minimalisme gospélisant), blues athlétique et même, de-ci de-là, quelques accents reggae... Elvis Perkins In Derland est un deuxième album qui ressemble beaucoup à un premier, dans sa manière de vouloir être partout, de synthétiser une âme pour pouvoir dire : Voilà, vous voyez, ce disque, c'est moi. La mission sera tellement bien remplie que Perkins mettra des années à recharger ses batteries pour en produire un autre – joli mais forcément décevant en regard des pépites présentées ici.
À écouter en priorité : "I Heard Your Voice in Dresden" & "Doomsday"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Ash Wednesday (2007)
Face B : In the Garden, de Mano Solo (2007), autre grand amateur de cuivres et de sourires décapant les larmes.
74. Double Détente – Alister (diabolus in varietas, 2011)
Un album de chanson française ne rechignant pas devant l'étiquette, pratiquant le name dropping à tout va, le jeu de mots décomplexé et affublé d'une pochette aussi (soyons francs) repoussante ? Il y avait 100 % de chances pour qu'Alister ne croise jamais mes oreilles. Notre premier contact, d'ailleurs, s'était soldé par un rejet, et même une relative irritation. Assez ironiquement vu comme le concept est régulièrement tourné en dérision sur ce blog, si cet album m'était arrivé comme d'autres, c'est-à-dire sans bruit ni buzz en dehors de ma boite aux lettres, je ne l'aurais peut-être même pas écouté. Cinq ans plus tard, je m'aperçois que je me suis bien fait avoir, puisque après avoir trouvé l'album pas mal et interviewé le gars, je l'ai très bien classé dans le CDG 2011, ait augmenté la note de l'album (ce que je ne fais que rarement, puisque je ne reviens jamais sur mes vieux articles), acheté trois fois le disque d'avant et, donc, classé Alister dans les 105 meilleurs albums de l'histoire de ce site (donc de l'univers). En même temps avec un titre de LP comme Double Détente, et un morceau phare intitulé "Mauvaise rencontre", j'aurais pu me douter qu'il y avait du venin dans l'air.
À écouter en priorité : "F.B.I." & "Je suis loin"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Aucun mal de ne vous sera fait (2008)
Face B : After the Disco, de Broken Bells (2014), qui n'a à peu près rien à voir si ce n'est qu'il avait lui aussi tout pour me déplaire, et que je l'ai pris de haut avant de me le prendre derrière la calebasse.
73. A Bad Wind Blows in My Heart – Bill Ryder-Jones (All You Need Is Love, 2013)
Parce que Le Golb, c'est aussi de l'amour (beaucoup), de la passion (pas mal), et du romantisme (tout le temps), le splendide deuxième album de Bill Ryder-Jones ne pouvait pas ne pas figurer dans cette sélection 2006-2016. Loin de l'insouciance pop de son ex-groupe (encore que), celui qui portait bel et bien The Coral sur ses épaules s'illustre ici dans un registre beatlesien en Diable – moins la rage de Lennon et le côté ravi de la crèche de Macca (ce qui, j'en conviens, peut ne plus sembler très beatlesien au final). Dès les premières notes de "Hanging Song", le ton est tonné : mélodies redéfinissant le terme cristallin, vocaux en apesanteurs et atmosphère coin de feu, pour un ouvrage plus chargé en âme qu'en défauts. Après cinquante écoutes suffoquées de délices comme "By the Morning, I", c'est à peine si l'on se rappelle qu'à quelques semaines d'intervalles, son ancien comparse James Skelly s'essayait lui aussi au délicat exercice du romantisme en solo. Avec un tout autre sens dans l'utilisation du mot délicat.
À écouter en priorité : "Hanging Song" & "You're Getting Like Your Sister"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : West Kirby County Primary (2015)
Face B : Back into the Woods, d'Ed Harcourt (2013)
72. Exit Strategy of the Soul – Ron Sexsmith (soul blanche comme un cachet d'aspirine, 2008)
Éternel espoir de la pop dans les années quatre-vingt-dix, pas franchement aidé par le charisme d'une bouteille de Vittel ni par une éclosion fort tardive (il a trente-et-un ans quand paraît son premier album officiel), Ron Sexsmith a passé le cap de la cinquantaine sans croiser un succès digne de ce nom, mais s'est taillé une place de choix dans le cœur des amateurs de pop raffinée et de folk d'eau douce. Lumineux et gorgé de soul, son dixième – et meilleur – album fut l'une des plus belle surprise de la Golbodécade, dont il a tout simplement écrit l'une des trois ou quatre plus belle chanson ("Ghost of a Chance"). Voix splendide, arrangements d'orfèvres... il ne manquait rien à ce disque, si ce n'est évidemment une reconnaissance dépassant le cadre de quinze lecteurs du Golb et de douze abonnés à Télérama. Alors qu'il a encore produit l'an passé l'un des plus beaux disques pop du moment, il n'est jamais trop tard pour bien faire, et voici la meilleure porte d'entrée qui soit si vous avez envie de découvrir une discographie longue comme le bras ressemblant chaque année à un peu plus à un continent englouti.
À écouter en priorité : "Ghost of a Chance" & "Hard Time"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Carousel One (2015)
Face B : Goodbye, Killer, des Pernice Brothers, autres orfèvres beastliens éternellement sous-estimés
71. Worried Well – 31Knots (le prog qu'on aime, 2008)
Sérieux candidats à une place dans le virtuel Top 10 des artistes les plus sympas de 2006-2016, les gars de 31Knots s'y connaissent aussi dans la catégorie meilleur album (où, c'est vrai, la concurrence est un peu plus rude). Plus posé, aventureux et... oui, plus pop que ses prédécesseurs, Worried Well n'est pas un album aussi facile d'accès que ce que ses mélodies limpides laissent d'abord présager. Il faut un peu de temps avant de prendre la mesure de ses morceaux, savourer la finesse de leurs harmonies et le soin apporté à leurs arrangements (tout à fait remarquables de la part d'un groupe notoirement fauché). Ça tombe bien : 31Knots n'est pas franchement le genre à vous bombarder de sorties tous les six mois, et n'a plus donné le moindre signe de vie en cinq ans. L'occasion de reparcourir de long en large une discographie riche de huit albums parfois inégaux, mais toujours foisonnants d'excellentes idées.
À écouter en priorité : "Compass Command" & "The Breaks"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Trump Harm (2011)
Face B : Friends & Foe, de Menomena (2007)
70. Nuclear Daydream – Joseph Arthur (pop dégingandée, 2006)
Joe Arthur est un ami du Golb. Genre : pour la vie. La preuve, c'est qu'on ne l'y appelle jamais Joseph – ni d'ailleurs Arthur. Quand on a ce statut, on peut tout se permettre, y compris de publier des disques tout pourris – Le Golb trouvera toujours les mots pour se convaincre du contraire. Mais bien évidemment, comme c'est un vrai ami du Golb, jamais il ne se permettrait de tomber aussi bas ni d'abuser de notre gentillesse. À la place, il vient de passer dix ans à enchaîner les ouvrages divers, variés – toujours à la limite de l'excellence. Paru en tout début de Golbodécade, Nuclear Daydream est assurément LA somme d'une discographie pourtant aussi riche en chansons mémorables qu'en changements de caps parfois brutaux (voir son virage Springsteen avec les Lonely Astronauts ou ce Redemption City vaporeux dont on aura peiné à trouver la sortie). Ici, on parle de pop élégante, alternative mais certainement pas indie, d'une nonchalante mélancolie faisant parfaitement écho à l'attitude et à la gestuelle de ce personnage totalement lunaire mais absolument attachant. Ce pourrait être mineur et ne pas spécialement marquer les esprits, ne fût-ce cette évidence : "Too Much to Hide" et les dix autres sont toutes de sacrées grandes chansons. À noter que si les Français n'ont pas été gâtés, ne découvrant cette pépite qu'en 2009, ils ont en revanche eu droit en compensation à pas moins de six titres supplémentaire, dont la formidable "Can't Let You Stay".
À écouter en priorité : "Black Lexus" & "Enough to Get away"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Days of Surrender (2015)
Face B : Glitter in the Gutter, de Jesse Malin (2007)
69. La Musique / La Matière – Dominique A (outlaw-fi, 2009)
De la lumière et des ténèbres. Du chaud et du froid. Du populaire et du radical. Durant cette décennie plus que jamais, Dominique A a fait le yoyo entre des pulsions de plus en plus inconciliables au fil des albums et nous, plus que jamais, on a adoré le suivre. Chef-d’œuvre d'épure parcouru de chansons pour certaines extraordinaires, La Musique n'a pas forcément été bien appréhendé à sa sortie, y compris dans ces pages, où il n'a sans doute pas reçu l'accueil qu'il méritait. Transfiguré par la publication de sa fausse édition limitée et véritable suite intitulée La Matière, il a depuis fait son chemin, s'imposant avec le temps comme l'un des disques les plus puissants et courageux de son auteur. Déshabillant sa musique dans une tentative (totalement foirée) de retour aux sources taries de la lo-fi, Anné y invente une new-wave décharnée et sublime, osant prendre le contrepied de presque tout ce qu'il a produit jusqu'alors – à l'exception peut-être du torturé et noisy Remué, dont ce double album (si si) compose la version adulte et atone. Depuis, l'artiste a achevé d'acquérir la notoriété qu'il aurait dû avoir dès ses premiers ouvrages, et publié quelques disques mineurs recelant chacun, quoiqu'il en soit, un nombre appréciable de grandes chansons. Mais on attend toujours un nouveau disque de ce calibre.
À écouter en priorité : "Valparaiso" & "Le Bruit blanc de l’Été"
Aussi conseillé sur cette période : L'Horizon (2006)
Face B : Dust Lane, de Yann Tiersen (2010), son grand copain en pleine réinvention, lui aussi.
68. Remember that I Love You – Kimya Dawson (Adam Who?, 2006)
Les premiers albums solo de Kimya Dawson sont soit très inégaux, soit très inaudibles. Les derniers, eux, sont (un peu) moins inspirés. Au milieu, deux vraies, grandes pépites de folk bricolées au coin ou (plus vraisemblablement) accoudée à la cuisine américaine : Hidden Vagenda (2004) et ce Remember that I Love You qui sera le seul à vaguement caresser quelque chose ressemblant à un succès (merci Juno. Ou plutôt non merci, puisque Dawson fuira à toutes jambes dans la direction opposée aux spotlights). C'est simple : presque toutes les chansons de cet album sont potentiellement la meilleure chanson de Kimya Dawson. Un vrai greatest hits sans les hits, comme dirait l'autre, d'une candeur et d'une délicatesse telles que son passage est devenu ma méthode secrète, depuis dix ans, pour détecter un connard : s'il ne dit rien, si ça ne lui provoque rien, ni dans le positif ni dans le négatif, nous n'avons tout simplement rien à nous dire.
À écouter en priorité : "I Like Giants" & "12/26"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Thunder Thighs (2011)
Face B : I Can Wonder What You Did with Your Day, de Julie Doiron (2009)
67. Waterloo to Anywhere – Dirty Pretty Things (Carl clashe Pete, 2006)
"Well, I gave you the Midas touch / Oh, you turned round and scratched out my heart". Dès le pont de son premier single, Carl Barât règle son compte à Pete Doherty et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. C'est qu'il en a gros sur la patate, le Carlos. Marre de passer pour le méchant de l'histoire des Libertines alors que c'est lui qui a monté le groupe, qu'il en a écrit la moitié des morceaux et qu'il ramassait les bouteilles vides pendant que son pote comatait dans son coin. Elle est quand même vraiment très injuste, cette histoire du rock, alors autant de l'écrire soi-même. Le plus surprenant, déjà à l'époque mais plus encore à présent qu'on connaît la suite de sa discographie, c'est qu'il y arrive presque. Dopées à la frustration et à la soif de revanche, ses Dirty Pretty Things réussissent à accoucher d'une moitié d'album suffisamment exceptionnelle pour que dix ans après, l'autre moitié plus moyenne ne suffise pas à les écarter d'une telle sélection. Et si Doherty a embarqué son romantisme adolescent en même temps que Mick Jones, Carl y rappelle avec panache que l'écrin pop, c'était lui – tout comme le sens de la prod' faussement crade et les chapardage smithiens. Elle était chouette cette bataille, quand on y pense. Elle a en tout cas généré les deux meilleurs albums post-split (ou pré-reformation ?) de chacun des antagonistes, qui n'ont depuis eu de cesse de décevoir, l'un et l'autre s'adonnant désormais, seul ou accompagné (comme dirait le groupe français qui leur a tout piqué), à une britpop aussi auréolée de platine que fade et anonyme.
À écouter en priorité : "Deadwood" & "Bang Bang You're Dead"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : aucun
Face B : Shotter's Nation, de Babyshambles (2007)
66. Ringleader of the Tormentors – Morrissey (golbitude à tartiner, 2006)
Morrissey a attaqué et terminé la décennie sur deux albums si réussis qu'on oublierait presque qu'il l'a surtout passée à capitaliser sur le revival Smiths, faire fructifier ses actifs, rééditer son back catalogue n'importe comment, annuler ses concerts et tenir des déclarations douteuses sur l'immigration. Mais s'il a pu déclencher parfois critiques et moqueries, le Moz sait bien que Le Golb est peut-être le seul endroit où tout lui sera toujours pardonné. Particulièrement lorsqu'il se décide à mettre son cœur nu et à lever un coin de voile sur le "vrai" Steven Patrick, chose hautement improbable quelques mois plus tôt à laquelle se livrera bel et bien sur le splendide Ringleader of the Tormentors – plus intimiste et bien moins pugnace que ce que son titre laisse entendre. Chronique distanciée et ironique de sa rupture avec l'homme qui partageait sa vie depuis le milieu des années 90, l'ouvrage est superbement produit par Tony Visconti et réussi à offrir un bon compromis entre coups d’œils dans le rétro ("In the Future When All's Well" ou "You Have Killed Me" rappellent immanquablement le Moz des nineties) et tentatives de renouvellement plutôt probantes ("I Will See You in Far off Places", "At Last I Am Born"). Le moins qu'on puisse dire est que l'album suivant, dont la chronique demeure l'une des plus lues de l'histoire du Golb, ne pourra pas en dire autant.
À écouter en priorité : "I'll Never Be Anybody's Hero Now" & "The Father Who Must Be Killed"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : World Peace Is None of Your Business (2014)
Face B : Saturns Pattern, de Paul Weller (2015)
Bon bein pas grand chose pour moi... :-)
RépondreSupprimerTu risques de dire ça à chaque nouvel épisode ^^
SupprimerCa s'arrange pas les pochettes!! :)
RépondreSupprimerTu n'imagines pas le mal que j'ai à trouver des pochettes de compiles pour cette rubrique !
SupprimerOh, Elvis Perkins si bas ? :(
RépondreSupprimerEt Worried Well, quelle curieuse idée, c'est le plus mauvais album du groupe...
C'est marrant, j'ai souvent entendu ça à propos de Worried Well, mais pour avoir découvert tous les albums du groupe en même temps je n'ai jamais eu ce sentiment. Au contraire, j'aurais plutôt tendance à trouver que c'est leur meilleur, juste avant ou juste après It Was a High Time to Escape...
SupprimerQuant à Elvis Perkins ce n'est pas faute de l'avoir fait tourner ici à l'époque, mais il faut dire ce qui est j'ai tout de même un peu revu mon avis à la baise depuis sa sortie.
Fais attention le ratio de bons disques augmente de plus en plus. 2/10 cette fois-ci (même si 31knots n'a vraiment rien à fiche dans ce genre de classement)
RépondreSupprimerBien content de voir Joseph Arthur ici (mais c'était prévisible)
;-)
SupprimerJe ne te savais pas fan de Joseph Arthur mais je confirme que cet album est super bon (ils le sont tous + ou -).
RépondreSupprimerOui en effet, il n'y a pas vraiment de mauvais album de Joe Arthur...
SupprimerAu passage très bonne idée le petit lien vers le Top intégral ! ^^
SupprimerJe pense qu'à moyen terme, ça s'imposait un peu.
SupprimerSi je voulais chicaner je dirais bien que j'aurais pris le dernier Morrissey plutôt que Ringleader, parce qu'il a un côté symbolique, c'est le disque où il renoue vraiment avec son style et sans oublier que vu son état de santé ce sera peut-etre le dernier...
RépondreSupprimerMais c'est clair par contre que j'aurais pas pris le tout nul entre les deux (je sais même plus son titre) :D
Non mais ça va pas de dire des choses comme ça ? Surtout en 2016 ! Tu veux nous porter la poisse ou quoi ?!
SupprimerL'épisode qui me parle le plus depuis le début ;-)
RépondreSupprimerLes Dirty Pretty Things sont a jamais liées à mon expérience golbienne de toutes façons, il était impensable que cet album ne soit pas là.
C'est là où je me dis que si nous avons tout trois des bases communes, nos parcours ont franchement divergé, parce qu'il n'y a vraiment pas grand chose qui m'intéresse dans cet épisode. J'en avais conscience pour Guic, moins pour Thom...
SupprimerGUIC >>> lolilol. Comme par hasard, l'épisode où il y a le plus d'albums sortis durant la première du Golb. Coïncidence ? Je ne crois pas ;-)
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SupprimerXAVIER >>> Tu aurais pu tourner ça d'une manière qui ne sonne pas "tu baisses dans mon estime", quand même :-(
Sinon tu es certain que 10 disques sur une sélection de 105 sur une seule décennie (pas même entière puisque c'est plus du 2006-2015) c'est vraiment pertinent pour tirer ce genre de conclusion ? Autant dire "je n'aime pas cet épisode, c'est de la merde" :-D
Bon, en vrai, je n'ai jamais pensé avoir des bases communes avec quelqu'un en particulier, en revanche beaucoup de gens pensent souvent avoir des bases communes avec moi. Mais c'est parce que, dès les années de formations, j'écoutais des choses variées dans des styles parfois très différents. En l'occurrence, on aime les Pumpkins et les Guns... comme les trois quarts des gens notre génération ^^ Mais au milieu des années 90, j'écoutais déjà pas mal de blues, de hip hop, et j'ai toujours été un grand amateur de trucs francophones (ce qu'on retrouve d'ailleurs très bien dans la rubrique MDAMERQAM, dès les premiers numéros, où il y a certes Adore et Appetite, mais aussi Chet Baker, Leadbeally, Christophe, Léo Ferré, Saul Williams... etc.) Sans parler du metal au sens large, qui a occupé beaucoup des premières années de ma vie d'auditeur et sur lequel je pense être bien plus pointu que Guic et toi réunis. Donc des "bases communes"... mouais... vite fait, dirons-nous. Surtout si l'on considère qu'il y a des groupes qui m'ont marqué et sont dans les MDAM que je n'écoute quasiment plus jamais aujourd'hui (Pixies, Radiohead...), ce qui doit sans doute donner une image légèrement brouillée.
Ce qui marrant, c'est que tout de même je pense que pour de fervents lecteurs du Golb comme vous deux, ces 105 disques seront à 99,5 % sans surprises (les 0,5 % restants étant des albums que j'ai découverts a posteriori). Six des dix albums de cet épisode ont des chroniques dispos sur Le Golb, et les quatre autres... c'est uniquement parce que quand j'ai déménagé d'over-blog, j'ai accidentellement oublié de déplacer certaines des sélections des meilleurs disques du trimestre que je faisais au début, sans quoi c'était un grand chelem. Du coup je suis assez étonné qu'on puisse être étonné par cette sélection-ci, tout particulièrement :-o
Oula, moi qui voulait faire un commentaire plus constructif que celui de Lyle, j'en suis pour mes frais... :(
Supprimerce n'était évidemment pas un jugement de valeur (pas plus que pour Guic), à la rigueur c'est moi qui baisse dans mon estime de ne pas connaitre plus de ces disques.
Mon sentiment est basé sur l'ensemble des épisodes publiés, justement en comparaison de la série MDAM, où je retrouvais régulièrement des disques importants pour moi, et que je connaissais pour une bonne partie.
La base commune, c'est juste que le peu de trucs que j'écoutais à l'époque, tu l'écoutais aussi (je suis plus sceptique sur le coté "universel" de la chose),je sais bien que tu as eu très tôt un spectre beaucoup plus large que moi. J'ai juste l'impression (et c'est bien parce que je suis fidèle du Golb) que ces derniers temps nous n'avons plus aucun coup de coeur similaire. Je l'explique en partie parce que je n'ai plus le temps d'écouter toutes les propositions que je vois passer sur le net. Donc pas étonné de ces noms que j'ai effectivement vu ici (et ailleurs)... dans une autre vie peut etre pourrais je m'attaquer aux discographies de Dominique A et Joseph Arthur....
Ah mais je te rassure, ton commentaire était constructif, ne sois pas triste :-)
SupprimerC'est juste que je sais pertinemment que ce genre de classement ne satisfait que celui qui le fait, et qu'il y aura toujours à redire.
Nous n'avons plus aucun coup de cœur similaire mais je ne suis pas certain que nous en ayons eu tant que ça en dix ans, en réalité (et je pense que ce classement va le démontrer de manière assez nette sur la durée)(par ailleurs je t'avoue que j'écoute moi aussi de moins en moins de trucs). L'important c'est de prendre du plaisir à en discuter quoi qu'il en soit, non ? ;-)
Mais qu'est ce qu'il a mon commentaire ? :-)
SupprimerQu'est ce que j'ai encore fait de mal moi ? :-)
"L'important c'est de prendre du plaisir à en discuter quoi qu'il en soit, non ?"
Supprimerbien sur, d'où mon commentaire un peu frustré, ce n'est pas le classement qui me déplait mais le fait, par ignorance, de ne pouvoir en discuter. Ma maladresse est d'avoir laissé entendre que l'article ne m'intéressais pas, alors que j'aime toujours autant tes chroniques musicales, même sur des disques qui a priori ne me tentent pas (enfin, il y en a quand même 3 que j'aurais écouté si j'avais eu plus de temps).
C'est évident que nos coups de coeurs communs font plus partie des 90's que de cette dernière décennie, cependant j'y ai découvert sur le Golb une poignée d'artistes donc je ne désespère pas de les voir apparaitre un jour ou l'autre...
Je ne sais pas de qui tu parles, mais il y a des chances ;-)
SupprimerLYLE >>> tu fous encore la merde, comme d'hab ;-)
SupprimerStory of my life... :-)
SupprimerLa petite triplette 2006 à la fin risque, en effet, de rappeler bien des souvenirs aux plus anciens lecteurs du Golb ;)
RépondreSupprimerAH. BAH. VOILA.
SupprimerC'est plus ou moins ce que mon commentaire voulait dire...
SupprimerAvec en plus le fait que Carl Barat est la star involontaire d'une chronique qui fut le premier article du Golb que j'aie jamais commenté ;-)
Oui, tu me l'as dit il n'y a pas longtemps et figure-toi que... j'ai encore oublié laquelle ^^ Marion-Céline ?
SupprimerTrès bel album de Bill Ryder Jones... découvert ici, d'ailleurs !
RépondreSupprimerC'eût été difficile de le découvrir ailleurs, d'un autre côté, tant on a été peu nombreux à l'apprécier à sa juste valeur ;-)
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