dimanche 18 septembre 2016

[GOLBEUR EN SÉRIES '16-17] Semaine 1

Au programme de cet épisode de rentrée : American Horror Story, Atlanta, Better Things, Masters of Sex, Preacher, et pas mal de déstockage.

👍 AMERICAN HORROR STORY : SOMETHING Après avoir signé leur saison la plus plate, froide et prévisible (bref : la B.O. ne se composait que de cold-wave), Ryan Murphy et Brad Falchuk avaient deux solutions : poursuivre sur la voie de la normalisation, qui n'a rien de honteux au bout de six ans, ou bien tenter de rester évènementiel envers et contre tout. Connaissant la personnalité tempétueuse de Murphy, qui a tout de même désormais trois séries simultanément à l'antenne, il y avait peu de chances pour que la sagesse parle, et le taré en chef de jouer son va-tout en lançant cette année un arc sans titre (jusqu'à cette semaine) et sans sujet teasé six mois à l'avance... ni même dans le pilote, puisque l'ouverture de cette sixième saison n'en dévoile quasiment pas plus sur ce point. Évidemment, j'ai tout de même une petite idée, mais conformément à la tradition je laisserai à d'autres le soin de vous spoiler. De toute façon, on sait bien qu'une ouverture d'AHS est presque toujours réussie et qu'elle ne présage généralement pas grand-chose de la qualité de la suite (d'ailleurs, celles des médiocres Coven et Hotel étaient exceptionnelles chacune dans son genre).

Elle est sûrement trop fière pour l'admettre, mais Sarah Paulson commence à prendre goût au fait d'être régulièrement en exergue de cette rubrique.

👍 BETTER THINGS IN ATLANTA Chez FX, on aime le Golb et on aime les Drawas. Rien d'autre ne peut expliquer un goût si prononcé pour le (sous)genre le plus méprisé par cette noble institution, à savoir la dramédie qui vous fait rire une scène sur trois et vous explique le reste du temps que la vie, c'est trop dur, même si des fois, c'est trop beau. Pour cette rentrée, nous avons droit à pas moins de deux shows dans cette veine : à ma gauche, Atlanta, qui marque le retour à la télé de Donald Glover et raconte la vie quotidienne d'un jeune loser - et de son cousin et de son pote - rêvant de percer dans le milieu du hip hop ; à ma gauche, Better Things, qui marque le retour à la télé de Pamela Adlon et raconte la vie quotidienne d'une comédienne loseuse qui tente de conserver une carrière décente tout en élevant ses trois filles bien reloues. En dépit de tout ce que peut faire craindre son pitch et le fait qu'elle soit co-produite par le Maître du genre (Louis CK), léger avantage à cette dernière pour le moment, en espérant que le côté franc et badass d'Adlon permette à son show d'éviter de sombrer dans le misérabilisme fatigant qui a fini par faire de Louie l'une des séries les plus irritantes actuellement à l'antenne. Atlanta, pour sa part, a un peu d'avance en terme de diffusion, ce qui signifie surtout à ce stade qu'elle a eu le temps de laisser entrevoir ses défauts les plus structurels (au nombre desquels un vrai problème de rythme donnant parfois l'impression que ses épisodes de vingt-cinq minutes en durent quarante). Le potentiel semble toutefois plus fort de ce côté (un univers moins rebattu, de vrais personnages secondaires... là où Adlon a déjà aligné plus de guests au bout de trois scènes que Glover n'en appellera vraisemblablement durant l'intégralité de la saison). Reste plus qu'à rappeler, c'est quasi contractuel sur Le Golb, que les chaînes du câble US ont aussi le droit de produire des comédies dont l'ambition principale est de provoquer le rire chez le spectateur. Cela n'interdit même pas les excellentes critiques et les louanges sur l'intelligence, comme l'a démontré un Black-ish quasiment toutes les semaines entre septembre 2015 et mai 2016.

👍👍 MASTERS OF SEX (saison 4) L'an passé, à peu près la même époque, la bande du CDB était au bord de la dépression nerveuse. Des années que nous répétions partout que Masters of Sex était la meilleure série que vous aviez oublié de regarder, et voilà que pile au moment où la terre entière nous donnait raison... la série se perdait totalement, accumulant les ellipses temporelles lourdingues, se noyant dans la relation (devenue ultra-pénible et répétitive) entre ses deux héros, multipliant les raccourcis narratifs et les invraisemblances grossières... et plein d'autres défauts affreux dont je ne peux pas vous parler car j'ai eu le bon sens de presque tout oublier du cru 2015. Comme je le supputais il y a quelques semaines, Masters of Sex #4 pouvait difficilement faire pire et, de fait, cette reprise était assez remarquable, de finesse, de légèreté voire - mais je prends peut-être mes rêves pour des réalités - d'auto-dérision. Bien entendu, il est trop tard pour rectifier les péchés de la saison 3 (déjà amorcés, si l'on est honnête, dans l'excellente deuxième) : fondamentalement, personne ne voulait voir Masters of Sex parler des sixties. Même pour elle, c'était une mauvaise idée, puisque cela la confrontait de manière encore plus objective au fantôme de Mad Men, à laquelle elle était déjà comparée lorsqu'elle ne se passait pas à la même époque. Il faut être lucide, il est déjà trop tard pour que Masters of Sex puisse rivaliser, si tant est qu'elle ait un jour été en mesure de le faire. Pour cette année, on va donc espérer que le flower power va donner des ailes aux scénaristes, qu'ils vont continuer de séparer ces personnages aussi toxiques les uns pour les autres que pour le spectateur, et que cette veine plus légère et colorée permettra d'ouvrir sur une nouvelle ère (les seventies) l'an prochain.

Et puis les personnages étaient tout de même moins négligés dans les fifities...

👍 PREACHER Croyez-le ou non, je ne passe pas tous mes samedis soirs à me demander comment je vais troller mes propres lecteurs dans cette rubrique dominicale. Il m'arrive d'être du même avis que tout le monde, assez souvent pour tout dire, et c'est le cas pour ce qui est de la nouvelle série-phare d'AMC adaptée des comics over-culte de l'inégal-mais-excellent Garth Ennis. Un show coolicool qui a tout ce qu'il faut là où - et comme - il faut, mais qui ne déchaîne pas plus que cela la passion tant il donne le sentiment à presque chaque épisode qu'il pourrait être encore mieux. La faute peut-être à un rythme un peu trop nonchalant par moment, ou peut-être à la structure narrative, bizarrement agencée. Restent tout de même quelques unes des scènes les plus overzetop de l'année, entre l'interminable baston angélique dans le motel, le mec qui se fait (je cite) "décapiter la bite", et à peu près toutes les apparitions de Tulip. Rien que pour ça, il eût été dommage de se priver d'une saison 2.

DÉSTOCKAGE

👍 The HOUR (saison 1) Il y a des séries qui vous font vous creuser la tête durant des épisodes et des épisodes afin de comprendre ce qui n'y tourne pas rond, et d'autres qui ont heureusement la politesse d'afficher leurs carences dès les premiers instants. De toute évidence composée par des jeunes gens bien élevés, The Hour entre dans la seconde catégorie : le pilote suffit à faire deviner ce qui risque de clocher durant les cinq épisodes suivants ; The Hour, ce sont deux bonnes séries au lieu d'une excellente. L'une, très intéressante, racontant la création du premier magazine d'actualité britannique sur fond de crise du Canal de Suez, et une autre plus prévisible racontant comment un jeune journaliste se laisse embarquer dans une affaire d'espionnage qui le dépasse. On a envie de dire pourquoi pas mais tout cela fait tout de même beaucoup pour six épisodes, condamnant d'office à une certaine superficialité dans les thèmes comme dans le récit. Pas de problème, le casting XL a pour charge de faire passer la pilule, avec un Ben Whishaw survolté (mais siiiiii : l'acteur anglais qui monte et qui n'est pas un des héros de Sherlock), un Dominic West très à l'aise dans son rôle de faux connard, et une Romola Garai choupi comme tout (un peu trop, en fait, pour que le discours féministe de son personnage paraisse autre chose qu'un prétexte). Avec eux, difficile de ne pas se laisser embarquer et d'excuser certaines grosses ficelles, d'autant que les dialogues qu'ils débitent sont souvent enlevés. Mais un peu dommage tout de même pour le côté schizo, d'autant que l'intrigue d'espionnage, pour n'en pas prendre moins de place, ne décolle vraiment qu'à la toute fin. Il paraît que la saison 2 est excellente - nous en reparlerons bientôt.


JEKYLL Vous lisez si fort en moi que je m'incline : oui, vous avez deviné, je me suis bien infligé un re-visionnage de Jekyll dans l'unique but de vérifier si Steven Moffat était déjà aussi énervant (et arrogant et con et misogyne) il y a dix ans... oh et, oui, vous avez deviné aussi : j'ai bel et bien copié/collé l'intro de ma note sur Coupling (par ici) en changeant trois mots, afin de personnifier l'art moffatien à l'échelle de mes articles. Il faut dire que j'étais assez énervé en arrivant ici, car Jekyll est la véritable quintessence de tout ce qui déconne chez Stevie : deux épisodes inauguraux qui déchirent leur maman, des idées futées quand il s'agit de moderniser les vieux mythes (Chapman-Jekyll et Hyde qui communiquent par dictaphone interposé, au hasard), puis très vite une bouillabaisse scénaristique multipliant les twists énaurmes et ne se reposant plus que sur l'abattage d'un comédien en mode cabotinage (James Nesbitt n'est ni plus ni moins que l'ancêtre moffatesque de Matt Smith ou Benedict Cumberbatch). Seul truc qui m'a maintenu éveillé jusqu'au bout : mon étonnement quant à l'absence de la légendaire misogynie de Steven... mais c'est juste parce qu'elle met du temps à arriver - à l'époque, Stevie sortait encore couvert, il faut donc attendre l'avant-dernier épisode pour comprendre (mais le connaissant, on aurait pu s'en douter), que tout cela est entièrement de la faute de la femme de Jekyll. Sacré Stevie !

👎 KILL LA KILL Il m'a fallu plusieurs années avant de trouver le titre puis les épisodes de cet animé que j'avais entr'aperçu une nuit à la télé, mais il m'a malheureusement fallu beaucoup moins de temps pour décider que j'allais galérer pour parvenir au bout. Dieu que c'est fatigant ! Et ennuyeux, en plus. Ce qui est presque une performance. Pourtant l'aspect par instants ouvertement parodique (des magical girls et de pas mal de shônens en premier lieu) est assez séduisant, mais il pèse bien peu de choses face à l'hystérie générale (les personnages hurlent en permanence, tout comme la musique, aussi cool soit-elle) et la répétitivité extrême de scenarii se composant au trois quarts de bastons au dynamisme très artificiel (le montage à 4000 à l'heure semble avoir pour principal objectif de masquer le fait que Kill La Kill use et abuse des plans semi-fixes ou seuls quelques détails sont en mouvement...) La première réaction a été d'être un brin désarçonné. La seconde, qui allait prédominer par la suite, une forme d'irritation face une série aussi bruyante que très superficielle dans le dévoleppement de son récit ou des personnages. Je vous ai dit que j'étais une vraie plaie quand il s'agissait de choisir un animé ou un manga ?


18 commentaires:

  1. Tiens, plein de choses que j'ai vues pour une fois.

    Je retiens l'excellent retour d'AHS (même si comme tu le notes, on dit tous ça tous les ans) et Better Things, dont l'épisode 2 est vraiment très bon.

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  2. J'avais bien aimé Jekyll, moi, à l'époque (en VF sur Canal pourtant). Ton commentaire me surprend, là..

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    1. En même temps c'est presque un visionnage "à charge".

      (enfin tu me diras, je l'avais aussi vu en VF sur Canal à l'époque... et j'avais pas aimé)

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  3. "De toute façon, on sait bien qu'une ouverture d'AHS est presque toujours réussie et qu'elle ne présage généralement pas grand-chose de la qualité de la suite"

    Absolument et d'ailleurs, sans vouloir être taquin, on se demande pourquoi tu en parles à chaque fois ;-)

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    1. Et le remplissage du Golbeur en séries alors ? ;)

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    2. Vous savez que le pire... c'est que vous n'avez pas complètement tort.

      En fait c'est une tradition que je perpétue depuis plusieurs saisons : je regarde toujours le pilote d'AHS dès sa diffusion, puis je regarde le reste de la série quelques mois après, quand elle touche à sa fin. Je ne sais pas vraiment pourquoi.

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  4. Ce que j'aime le plus dans la rentrée tv, c'est la bonne odeur de drawas :-D

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    1. Rien de plus doux que l'odeur du Drawa bien vrai quand arrive l'automne.

      Pas mal de nouveautés en plus, cette saison, dans la compétition. Enfin on en reparlera en temps utile, c'est encore à l'étude.

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  5. (sinon, les dramédies à la Louie, il faut l'écrire CE N'EST PLUS POSSIBLE. C'est CHIANT. C'est TOUJOURS PAREIL.)
    (alors ouais, Better Things se regarde. J'aurais pu écrire les épisodes tellement ils sont prévisibles. Atlanta commence bien mais tombe dès le 102 dans les mêmes travers. Tu aurais pu ajouter One Mississippi sur Amazon Prime (également produite par Louis CK). C'est LOURD. Et franchement à part les critiques, qui aime ces séries ? En général les dramédies comme ça s'arrêtent au bout de deux saisons faute d'audience (ce que ton pote du Monde des séries n'a pas eu l'air d'avoir relevé avant d'écrire une thèse de cinq pages sur le sujet, pas de chance) Enlightened est déjà une vieillerie. Tout le monde a oublié Togetherness alors que la dernière saison a 9 mois. Louie est la seule série du genre qui marche, mais FX, Amazon, Netflix et HBO continuent d'en produire à la chaîne. C'est ridicule, presque autant que les critiques de certains "journalistes" incapables de rire à une bonne série comique (tu parles de Black-ish... Toi mis à part, QUI en parlé en France? Même pas pErDUSA... Merci à toi d'ailleurs...)

    Voilà, coup de gueule du lundi matin :-P

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    1. J'aime bien ce coup de gueule, même si je n'ai pas grand-chose à répondre puisque je ne regarde pas la plupart de ces séries (en tout cas rarement au-delà de leurs prémices). Je n'aime tout simplement pas ça.

      Je n'ai pas lu l'article du MDS dont tu parles, donc rien à dire non plus à ce sujet (si ce n'est que je n'aime pas trop qu'on critique mes copains ici. Nous avons nos désaccords, mais ça n'empêche pas d'être courtois ; je ne suis pas le dernier non plus à écrire parfois de mauvais articles ou, tout simplement, à me tromper dans une analyse). Ceci étant dit, tu as tout à fait raison sur le fond : il y a un vrai décalage entre le nombre de séries de ce genre qui sont lancées chaque années depuis 2-3 ans, et leur succès souvent très relatif...

      C'est vrai aussi que je n'ai pas lu grand-chose de francophone à propos de Black-ish passé son pilote il y a deux ans. Et encore moins concernant son excellente saison 2. Cela dit, je n'ai moi-même pas écrit grand-chose sur Black-ish, sachant que j'ai été en retard d'au moins quatre ou cinq épisodes durant quasiment toute la saison. Et puis Black-ish n'est pas très aidée non plus, comme je l'avais souligné d'ailleurs quand j'en avais parlé : c'est une série qui est vraiment très américaine, dans son langage, dans ses références, etc. Quelqu'un qui ne connaît pas ou peu la culture et l'histoire US aura je pense du mal à entrer dedans. Il faut ajouter à cela que sauf erreur de ma part, elle n'est pas traduite en français (même illégalement, je veux dire), ce qui limite de facto son public dans le secteur, considérant le niveau d'anglais souvent effroyable de nos compatriotes ^^ (d'autant que Black-ish, en plus, ce n'est pas Modern Family en terme de langue. Même pour moi, certains passages peuvent être abruptes).

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    2. Tu as raison je me suis un peu importé. Désolé, je ne voulais pas être désagréable (ni critiquer tes "copains")

      C'est juste une certaine "pensée unique" qui m'énerve chez les critiques de séries français. Je crois que toi aussi, non ?

      Merci pour ta réponse !

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    3. Pas trop, non. Et pour abonder dans ton sens, je trouve toujours étonnant qu'alors qu'on ne rebat les oreilles avec la "peak TV", la plupart des sites francophones parlent des mêmes séries au même moment pour en dire la même chose.

      Cela dit je ne sais pas si je fais exception, dans le fond. Moi aussi, j'ai parlé cette semaine d'Atlanta et Better Things. Et je n'ai rien lu à ce sujet, mais je ne serais pas étonné qu'on ne soyons un ou deux au moins à avoir parlé de cette série ultra-confidentielle qu'est American Horror Story ;-)

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    4. Oh là, je ne suis pas réveillé ce matin, j'écris n'importe quoi. Désolé !

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  6. -- je ne commente plus, la rubrique n'est plus à mon nom --

    Trêve de plaisanterie, j'ai aussi été heureusement surprise du premier épisode de Masters of Sex. Rien vu d'autre de ta liste sinon.

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    1. J'aurais bien voulu garder ton nom ! Mais je ne trouve pas de titre correct (Golbeur en séries Sunaleed ?). En fait je ne trouvais pas de titre pour la rubrique tout court... surtout que maintenant, ça doit tenir dans le "nouveau" module "nouveaux articles", qui est bien moins pratique que l'ancien :)

      Cette rentrée de Masters of Sex m'a presque donné envie d'être positif sur l'avenir de la série, cela dit il me semble que la fin de la saison 3 relevait déjà beaucoup le niveau.

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  7. Je suis sûre qu'à cause de toi maintenant, il y a des gens qui essaient de télécharger la série Better things in Atlanta :D

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