jeudi 22 septembre 2016

Le 10 Years After des 10 Years After #6

Entre nous, qu'y a-t-il de plus horripilant que les classements des 100 meilleurs quoi que ce soit de n'importe quel registre sur n'importe quelle période ? Probablement rien. Il est donc tout à fait logique qu'à l'occasion des dix ans du Golb, celui-ci vous propose les 105 meilleurs albums des 105 meilleurs artistes durant ce laps de temps. Parce que Le Golb, on l'oublie souvent à force qu'il soit génial, c'est aussi l'un des sites les plus horripilants et contradictoires du Web culturel. Pour le récap intégral et évolutif, c'est sur cette page.


55. Wish – I Love UFO (noyau dur, 2006)

La dernière fois que le nom d'I Love UFO est apparu sur Le Golb, c'était pour regretter que le groupe ne soit pas un peu plus pressé de publier un nouveau disque, ce à quoi son leader Butch McKoy avait sympathiquement répondu par Facebook interposé qu'un opus était prévu pour 2014. Il faut croire que ces gens ont vraiment besoin que Le Golb soit derrière leur cul puisque deux ans plus tard, on n'en a toujours pas vu la couleur (mais allez, soyons magnanimes, on a tout de même eu droit à un très bon album solo dudit Butch cette année). Et ça commence à urger. Non que les prétendants à leur titre de meilleur groupe énervé français soient légions (aucun ne fait sérieusement le poids), ni même qu'on se soit lassé de leurs deux excellents LPs – particulièrement pas du premier. Mais chaque fois que Wish repasse sur la platine, ce qui arrive beaucoup plus fréquemment qu'on ne le croirait pour un album sorti sur la pointe des pieds il y a dix ans, la sidération est toujours la même. Comment un truc aussi bon, féroce, mélodique et original peut-il ne pas caracoler dans tous les classements des meilleurs albums de rock dur de la décennie ? Si cette sélection peut ne serait-ce qu'un tout petit peu racheter cette anomalie, elle n'aura pas été vaine.

À écouter en priorité : "Like in the Movies" & "Happy Birthday"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Dirty Animals (2010)
Face B : Welcome Home (2009), ou quand Butch McKoy organise des orgies de Whisky avec Nick Cave et Michael Stipe.

54. In Film Sound – Shannon Wright (magmath rock, 2013)

À force de voir la critique lui tresser des couronnes à chaque fois qu'elle s'enfonçait un peu plus loin dans ses aspirations folk, c'est peu dire qu'on ne s'attendait pas à ce que Shannon Wright rebranche les amplis de sitôt. C'est pourtant avec une paire d'albums parmi les plus violents de sa carrière que la songwriteuse la plus sauvage et charismatique de sa génération aura conclu cette décennie de golbitude. Apogée de ce diptyque la voyant quasiment loucher vers le heavy metal (je sais, je sais : ça ne se dit pas), In Film Sound s'inscrit dans cette tradition rare d'albums de la "maturité énervée" : la fougue d'une jeunesse retrouvée, oui, mais mêlée à des qualités de songwriting comme on voit presque jamais chez des gamin(e)s. Tendus à l'extrême, plus torturés encore que n'importe quelle sortie de Wright, les "Bleed", "Noise Parade", "Captive to Nowhere" et autres "The Caustic Light" non seulement ne lassent pas... mais captivent de plus en plus au fil des années, composant ce qui ressemble fort, désormais, au plus grand album d'une artiste dont la discographie compte pourtant bien peu de déchet.

À écouter en priorité : "Noise Parade" & "Captive to Nowhere"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : Let in the Light (2007), pour une facette plus apaisée calme
Face B : l'album éponyme de Grinderman (2007), autre ouvrage de vieux redécouvrant l'électricité purificatrice


53. Caribbean Roots – Anthony Joseph & The Spasm Band (soul en fusion, 2016)

Membre du club ultra-select des gens ayant été interviewés deux fois par votre serviteur, Anthony Joseph, c'est une évidence, avait déjà composté depuis longtemps son billet pour cette sélection. Bouillonnant, mutant, heavy, psychédélique et foncièrement plus rock'n'roll que la plupart des albums de garage-rock parus ces quinze dernières années, son Rubber Orchestras fut un des premiers albums couchés sur cette liste... et voilà que quelques semaines plus tard, il publiait ce qui est probablement son œuvre la plus aboutie à ce jour. Assez mal nommé au demeurant, car il est loin de se limiter à un retour aux sources de la musique caribéenne, ce cru 2016 propose une synthèse bluffante de cette œuvre qu'on aime tellement par-ici, l'intensité de son premier LP mêlée au groove du second et à la richesse harmonique du troisième (Time, paru en 2014, était un peu moins bon et comme je suis d'excellente humeur ce matin, j'ai décidé qu'il ne comptait pas). De toute façon, avec Joseph, n'importe lequel de ces choix était aussi discutable que judicieux : l'essentiel est d'accorder une place méritée à un artiste encore trop méconnu, frontman charismatique d'un orchestre en perpétuel mouvement mais également poète, performer d'exception, intellectuel humaniste et, à ses heures perdues, mec super sympa que l'on pourrait rester à écouter durant des nuits entières. "En tant que songwriter je pense qu’il me reste encore beaucoup à apprendre – nous avons tous beaucoup à apprendre dans bien des domaines – mais je crois que, cette fois-ci, je m’en suis plutôt bien sorti." Tu m'étonnes.

À écouter en priorité : "Griot" & "Money Satan"
Aussi conseillé sur cette période (à peu près autant) : Rubber Orchestras (2011)
Face B : Skyscraper & Deities, de Kouyaté-Neerman (2011)

52. Travels with Myself & Another – Future Of The Left (indie-rock anarvé, 2009)

Durant la première moitié des années 2000, Andy Falkous fut un punk très énervé et très anar sévissant dans un groupe de pop musclée nommé Mclusky, scandant à qui voulait l'entendre (c'est-à-dire pas grand monde) "My band is better than your band!" En toute logique, il passa la seconde moitié de la décennie dans la peau d'un songwriter pop très énervé et très anar sévissant dans un groupe de punk bodybuildé répondant au doux nom de Future Of The Left, scandant beaucoup de trucs rageurs à encore moins de monde. Si l'idée que ce monsieur à la grande gueule et au coup de boule facile constitue le futur de la Gauche a de quoi inquiéter, celle voulant qu'il incarne le présent d'un hardcore classieux, rageur et profondément pop sans pour autant tomber les horreurs du hardcore mélodique, elle, est sacrément bandante. Votre voisin est excité par le come-back de Renaud et rêve que Macron se présente aux présidentielles ? N'importe quel titre de cet album devrait être idéal pour doublement le punir.

À écouter en priorité : "Arming Eritrea" & "Chin Music"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : How to Stop Your Brain in an Accident (2013)
Face B : Tough Love, de Pulled Appart By Horses (2012)

51. Où poser des yeux ? – Carl (blague belge meurtrière, 2010)

Carl et ses Hommes boites étant des gens très sympathiques, ils m'excuseront sans doute d'avoir hésité à les virer de ma première liste de 200 albums. Non que leurs deux opus n'aient pas mérités de figurer dans la sélection, mais j'ai essayé de la faire la plus variée possible, n'hésitant pas à recaler en Faces B des disques que j'aimais largement autant que les Face A afin de ne pas donner le sentiment d'un classement totalement monochrome (c'est le cas par exemple du Pulled Appart By Horses juste au-dessus). Heureusement ou malheureusement, si certains cas ont été vite tranchés, celui de Carl me faisait un peu mal au cœur... et ainsi me suis-je retrouvé à faire exactement ce que je m'étais tout d'abord juré de ne pas faire : repasser certains disques avant d'avoir arrêté une liste resserrée. Jugement sans appel : Dieu, que cet album est bon. Noir, tendu. Et drôle – disent-ils. Très. Un humour assez particulier, louchant vers le sordide, fasciné par les cadavres et autres joyeuseté en état de putréfaction, la solitude et la mort qui va avec... mais un humour quand même – je vous promets qu'on finit par le percevoir à la cinquantième écoute. Je craignais que ce Top 105 ne soit un peu trop monochrome ? Si cela devait arriver, aucune chance qu'Où poser des yeux ? y soit pour quelque chose : Carl et les Hommes boites, j'avais presque fini par l'oublier durant la période où mes disques étaient à la cave suite à un déménagement, possède l'un des univers les plus personnels et singuliers de cette sélection. Et le met sacrément bien en musique.

À écouter en priorité : "Mes amis" & "Patiente pour défigurer"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : La Paroi de ton ventre (2013)
Face B : Personne ne le fera pour nous, de Mendelson (2007)


50. Back to Black – Amy Winehouse (soulsick, 2006)

Dix ans plus tard, je n'arrive toujours pas à comprendre. Comment un aussi bon album a-t-il pu avoir autant de succès ? Au point que ses singles soient connus de tous, jusqu'à ma grand-mère ? Impossible à dire. Black to Black est un disque qui défie l'entendement, tout comme son auteure, arrivée comme un bulldozer dans une époque où l'on pensait que c'en était fini des icônes. Si l'on pourra toujours reprocher à ces onze morceaux la production un peu lisse d'un Mark Ronson se prenant pour Spector sans en avoir la préciosité, et si l'on trouvera toujours quelques grands esprits pour nous expliquer qu'il y a eu tellement mieux en soul dans les années 2000 (ah bon ? Qui ?), on ne boudera pas ici notre plaisir, d'autant que la voix profonde de Winehouse, ses interprétations intenses et désolées, suffisent largement à fournir l'ensemble en aspérités. Après tout, les plus grands albums de divas soul, c'était souvent cela : des personnalités crevant les enceintes plutôt que des tracklists irréprochables aux yeux de pseudo-esthètes qui, de toute façon, ne les écoutaient pas de leur vivant.

À écouter en priorité : "Back to Black" & "You Know I'm No Good"
Face B : I Predict Graceful Explosions, de Cold Specks (2012), autre merveille soul qui n'a toutefois pas connu la même destinée.

49. Blackstar – David Bowie (Dieu est mort, vive Dieu !, 2016)

Ne niez pas : à vous aussi, il vous aurait paru on ne peut plus incongru de faire une rétrospective de cette Golbodécade sans que Bowie apparaisse à un moment ou un autre. Avouons-le, il s'en est fallu de peu, car si Le Golb a été un des rares blogs de cet univers (soyons modestes) à défendre The Next Day, ce n'était tout de même pas au point de le compter parmi les 105 meilleurs disques de cette période. Heureusement, avant de partir faire des cochonneries stellaires avec le Lou, Dieu a-t-il eu la bonne idée de laisser un testament. Et quel testament ! Expérimental, torturé et sec comme un coup de trique, Blackstar surpasse largement les attentes qu'on nourrit généralement à l'égard d'un artiste de cet âge – même nommé Bowie. Bien entendu, les analystes du dimanche auront de quoi ergoter dans les vingt années à venir : impossible de ne pas réviser Blackstar à la lumière du décès de son auteur quelques jours plus tard, pour y voir le proverbial album hanté par la mort – si ce n'est carrément un quasi-ouvrage posthume (son meilleur titre s'intitule tout de même "Lazarus"). C'est pourtant un artiste bien vivant et particulièrement en forme que l'on y entend, certes un peu en retard d'une mode par instants (l'axe Radiohead-Wyatt-Throbbing Wristle, c'était le top il y a quinze ans, M'sieur Dieu), mais d'une profondeur et d'une ambition telles que personne de sérieux ne pourrait envisager de conclure son top sans le mentionner à un moment ou un autre. Place d'honneur, donc, en étant bien conscient qu'il visera très probablement le Top 10 d'ici à la compile des vingt ans du Golb.

À écouter en priorité : "Lazarus" & "Blackstar"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu moins, forcément) : The Next Day (2013)
Face B : I'm New Here, de Gil Scott-Heron (2010), autre Dieu se traînant une dernière fois jusqu'au trône – et avec quel panache !


48. Riot City Blues (exiled with some girls and very sticky fingers, 2006)

Les lecteurs du Golb le savent : même en ayant publié des classiques du rock pscyhé à guitares (Screamadelica) ou à synthés (XTRMNTR), Primal Scream est un groupe qui m'a toujours laissé relativement indifférent. Si je n'ai jamais réellement su déterminer pourquoi, cette question qui m'a taraudé durant une bonne partie de ma jeunesse a été depuis supplantée par une autre : mais pourquoi Diable Bobby Gillespie ne publie-t-il pas d'autres albums dans la veine de Riot City Blues ? Lorsque l'on a été capable d'envoyer la purée avec une telle classe ne serait-ce qu'une fois, on devrait théoriquement être capable de s'en rapprocher de nouveau par la suite. Or, depuis lors, Primal Scream semble prendre un malin plaisir à ré-aborder tous les registres possibles et imaginables SAUF ce rock'n'roll primitif et groovy qui lui valut d'être élu album golbien de l'année 2006. Un esprit de contradiction qui l’honorerait si la réponse la plus probable n'était pas : tout simplement parce que Riot City Blues se veut un pastiche assumé des Stones, et que Gillespie est meilleur plagiaire que songwriter, bien incapable de réitérer de l'exploit de nous avoir fait croire le temps de quarante-et-unes minutes parfaite que 1979 n'avait jamais eu lieu. Une donnée dont on a parfaitement le droit de se foutre à l'écoute des "Country Girl" et compagnie, mais qui ne manque pas de revenir tristement à l'esprit à chaque nouvelle parution de Primal Scream.

À écouter en priorité : "Suicide Sally & John Guitar" & "Dolls (Sweet Rock and Roll)"
Aussi conseillé sur cette période : aucun
Face B : Midnight Soul Serenade, de Heavy Trash (2009), autre œuvre oscillant entre brillant pastiche et fétichisme angoissant.

47. The Airing of Grievances – Titus Andronicus (armés et dangereux, 2008)

S'il est un disque qui prouve que Le Golb n'est qu'un tout petit site de rien du tout, c'est bien celui-ci. Parce qu'à force d'y répéter depuis des années que Titus Andronicus est un des meilleurs groupes en activité, le quintette du New Jersey devrait être en train de boucler sa quatrième tournée des stades. Genre de Pogues revisités par le hardcore revisité par Bright Eyes revisité par le prog' revisité par le second degré, ces grands malades nous ont offert quatre albums survoltés en à peine huit ans et ne comptent semble-t-il pas en rester là, à en juger par la qualité du dernier – encore plus baroque et furibard qu'à l'accoutumée. Quitte à commencer quelque part, autant partir sur le premier, qui laisse le côté grandiloquent un peu plus en retrait pour faire la part belle à des torch-songs survitaminées aux lyrics parmi les plus nawakesques (et drôles) de cette golbodécade. "Throw my guitar down on the floor / No one cares what I've got to say anymore / I didn't come here to be damned with faint praise / I'll write my masterpiece some other day"

À écouter en priorité : "Titus Andronicus" & "Arms Against Atrophy"
Aussi conseillé sur cette période (et presque autant) : The Most Lamentable Tragedy (2015)
Face B : Strange House, des Horrors (2007) lorsqu'ils étaient encore gueulards et mal coiffés... et n'écoutaient pas encore U2.


46. Six – The Black Heart Procession (murder ballads, 2009)

"Ténèbres, prenez-moi la main". C'est ainsi, empruntant le titre du roman le plus suffocant de Dennis Lehane, que j'avais entamé la chronique d'un concert de ce groupe à la géométrie aussi variable que son univers est d'un seul tenant. Noir c'est noir, comme dirait l'autre, et ce sixième opus s'ouvrant sur l'hypnotique "When You Finish Me" ne fait pas exception à la règle. Voilà bien longtemps que le groupe de Pall Jenkins ne s'était pas à ce point approché de la majesté de ses premiers ouvrages, tout en réussissant encore et toujours à surprendre l'auditeur à un âge où, pour la plupart des autres, tout commence à être dit. Et de fait, si le fond n'a pas énormément bougé depuis le premier album (1998, tout de même), voire même depuis les balbutiements de Three Mile Pilot (1991), la forme semble ici encore en perpétuelle mutation – comme si les membres de TBHP (pour les intimes et autres invités à la veillée) n'en finissaient plus de trouver de nouvelles manière de chanter la mort qui tue, l'agonie qui ne finit jamais ou l'amour qui arrache le cœur. On a souvent un attachement très forts aux artistes qui publient peu, savent créer chez nous un véritable désir. On oublie trop souvent de préciser que parmi ceux-là, ils ne sont pas si nombreux à toujours être au rendez-vous, quel que soit le temps ou les chemins détournés qu'ils prennent pour nous revenir. Jenkins peut bien se permettre d'avoir réalisé plus de featuring qu'il n'a écrit de chansons durant toute la Golbodécade : chaque fois qu'il revient, il nous donne de quoi nous occuper pleurer durant un bon moment.

À écouter en priorité : "All My Steps" & "Suicide"
Aussi conseillé sur cette période (mais un peu mons, forcément) : The Spell (2006)
Face B : The Inevitable Past Is the Future Forgotten, de Three Mile Pilot (2010)


20 commentaires:

  1. Shannon Wright !! Black Heart !!

    Rien à dire cette rubrique est beaucoup mieux quand il y a les bons albums ;-)

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  2. Comment ça Blackstar n'est pas sur le podium?? La seule fois où je pouvais commenter c'est seulement l'épisode 6? Je suis dégouté putain :((

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    1. Cela n'aurait pas été très honnête vis-à-vis des autres albums, tout de même ^^

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  3. On passe aux choses sérieuses apparemment !

    9/10 que j'aime vraiment beaucoup... Et encore, c'est parce que je n'ai pas écouté le dernier Anthony Joseph.

    La suite, vite !

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    1. Je pense que ça va continuer dans ce sens dès l'épisode précédent ;-)

      De toute façon, fatalement, on commence à arriver aux trucs un peu plus prévisibles pour les habitués du site.

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  4. Je ne t'aurais pas pardonné d'oublier Carl (même si je préfère le second album).

    Très belle sélection ce mois-ci !

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  5. ah, voilà, là encore j'en ai écouté pas mal ;)
    (mais je les aime pas tous...)

    Future of the Left, je ne connais pas celui ci (ou alors il m'a pas marqué), par contre suite à une lecture Golbienne j'avais noté How to stop your Brain in an Accident mais le hasard a fait que, contrairement à beaucoup, je l'ai acheté peu de temps après, et il s'est mis progressivement à squatter de plus en plus ma platine (assez pour que je retienne aussi le nom de McLusky, qui m'a l'air d'un fameux groupe). Du coup je me suis jeté sur celui de cette année et... quelle déception!

    D'accord avec toi évidemment pour Shannon Wright, l'embarras du choix sur sa discographie qui est irréprochable. je pense que s'il fallait en citer un, ce serait Honeybee Girls pour moi. Seule déception, le concert pour la tournée In Film Sound, beaucoup trop similaire aux autres et ne mettant que très peu en avant le retour à la violence quasi Heavy dont tu parles...

    et I Love UFO, que j'ai découvert sur scène une semaine après le concert de Shannon Wright (ils jouaient entre le très bon Harold martinez que j'étais venu voir et les tout nuls Warm Soda), et que j'avais vraiment aimé en me disant que j'allais voir ce que ca donnait sur disque à l'occasion. Occasion qui n'est pas encore venue...

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    1. On est à peu près d'accord surtout (le dernier FOTL est pas terrible, les concerts de Wright sur cette tournée-là - mais si apparemment elle en a fait des plus "durs", ma femme en a vu un mais je n'étais pas là ce soir là puisque j'avais été déçu par celui du début de la tournée).

      Bon, pas sûr Honeybee Girls, n'exagérons rien, il est super chiant cet album ;-)

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    2. ah ah, super chiant, comme tu y vas ! moins torturé disons... de toutes manières je les aime tous..

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    3. Non non, super chiant, j'te jure :D

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  6. Maintenant que j'y pense c'est vrai que ça manque de zouk ;)

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    1. Quoi ? Tu veux qu'Anthony Joseph, qui vient des îles, ne fait pas de zouk ? La télévision française m'aurait menti ?

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  7. Tellement d'accord avec toi sur Primal Scream ! Groupe le plus surcoté de sa génération...sauf sur cet excellent disque que personne n'a acheté !

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  8. Je ne connaissais pas Carl. Spécial, mais plutôt bien...

    Je trouve que cette rubrique manque un peu d'extrait, sans vouloir faire la chieuse ;)

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    1. Tu as raison, mais c'est vraiment trop chiant d'aller chercher des extraits pour chaque album, puis de mettre la vidéo au bon format, puis... etc.

      Et puis vous êtes capables d'utiliser Google, j'en suis sûr.

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  9. Surpris de trouver Future of the Left si bien classé (aahhhh, McLusky...) et ça me fait penser que je crois bien qu'il y en a un qui est sorti cette année et que j'ai raté...

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    1. Surpris ? Pourtant cet album et How to Stop Your Brain ont été tous les deux chroniqués sur Le Golb, et ont tous les deux été classés dans le CDG les années de leur parution...

      Tu ne perds rien avec le dernier sinon, même si je ne doute pas qu'il ait eu de bonnes notes sur le CDB ;-)

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