Exploding Head – A Place To Bury Strangers (2009)
En fait, tout est déjà dans le titre. Longtemps, j'ai cru que "claquer comme un coup de trique" était une expression toute faite. Sans doute faute de l'avoir vue correctement illustrée, et peut-être aussi de ne jamais avoir reçu moi-même de coup de trique en pleine gueule. L'un et l'autre ont été réglé un soir de l'été 2009, lorsqu'À Place To Bury Strangers a foulé la scène principale de la Route du Rock. Soudain cette expression (et bien d'autres, toutes aussi éculées, du champ lexical lourdingue de la critique rock) a pris tout son sens. Soudain, j'ai vu la rage et j'ai vu les ténèbres. Soudain, j'ai trouvé un album dont je pouvais intituler la chronique "De bruit et de fureur" sans avoir l'impression d'être un mauvais attaché de presse – j'ai finalement opté pour un autre titre, je ne me rappelle plus lequel. Soudain, beaucoup de choses encore ont fait sens et cette décennie si avare en groupes majeurs dans la catégorie rock dur mais mélodique m'a semblé beaucoup moins ennuyeuse. L'avouerai-je ? J'ai beaucoup erré durant les années suivantes à la recherche d'un shoot similaire à ce qu'excitaient en moi les "Deadbeat", "Ego Death" et autres "It Is Nothing" (sûrement l'une des meilleures ouvertures d'album de la Golbodécade), sans jamais réellement dénicher ailleurs ce compromis parfait, et pas si évident, entre l'agression noise, la brume shoegaze et l'élégance new-wave. Alors soit, j'aurais peut-être pu/dû choisir un autre album ; son successeur est possiblement encore meilleur (on y trouve d'ailleurs mon titre préféré du groupe, "And I'm up"), et le dernier n'est pas dégueulasse non plus, avec son "I Will Die" venu expliquer ce qu'un morceau "vertigineux" (APTBS est décidément un combo très pédago). J'ai préféré me focaliser sur l'album de la rencontre, pour le moins tonitruante, avec ce qui est sans doute devenu cette nuit-là, assis dans l'herbe et harassé par une longue journée, mon groupe de rock contemporain préféré. On m'en excusera donc, de même que l'on me pardonnera le radotage d'anecdotes déjà cent fois évoquées sur ce blog.
Aussi conseillé sur cette période 2006-16 : Worship (2012)
Face B : You Wouldn't Anyway, de Loomer (2014)
En fait, tout est déjà dans le titre. Longtemps, j'ai cru que "claquer comme un coup de trique" était une expression toute faite. Sans doute faute de l'avoir vue correctement illustrée, et peut-être aussi de ne jamais avoir reçu moi-même de coup de trique en pleine gueule. L'un et l'autre ont été réglé un soir de l'été 2009, lorsqu'À Place To Bury Strangers a foulé la scène principale de la Route du Rock. Soudain cette expression (et bien d'autres, toutes aussi éculées, du champ lexical lourdingue de la critique rock) a pris tout son sens. Soudain, j'ai vu la rage et j'ai vu les ténèbres. Soudain, j'ai trouvé un album dont je pouvais intituler la chronique "De bruit et de fureur" sans avoir l'impression d'être un mauvais attaché de presse – j'ai finalement opté pour un autre titre, je ne me rappelle plus lequel. Soudain, beaucoup de choses encore ont fait sens et cette décennie si avare en groupes majeurs dans la catégorie rock dur mais mélodique m'a semblé beaucoup moins ennuyeuse. L'avouerai-je ? J'ai beaucoup erré durant les années suivantes à la recherche d'un shoot similaire à ce qu'excitaient en moi les "Deadbeat", "Ego Death" et autres "It Is Nothing" (sûrement l'une des meilleures ouvertures d'album de la Golbodécade), sans jamais réellement dénicher ailleurs ce compromis parfait, et pas si évident, entre l'agression noise, la brume shoegaze et l'élégance new-wave. Alors soit, j'aurais peut-être pu/dû choisir un autre album ; son successeur est possiblement encore meilleur (on y trouve d'ailleurs mon titre préféré du groupe, "And I'm up"), et le dernier n'est pas dégueulasse non plus, avec son "I Will Die" venu expliquer ce qu'un morceau "vertigineux" (APTBS est décidément un combo très pédago). J'ai préféré me focaliser sur l'album de la rencontre, pour le moins tonitruante, avec ce qui est sans doute devenu cette nuit-là, assis dans l'herbe et harassé par une longue journée, mon groupe de rock contemporain préféré. On m'en excusera donc, de même que l'on me pardonnera le radotage d'anecdotes déjà cent fois évoquées sur ce blog.
Aussi conseillé sur cette période 2006-16 : Worship (2012)
Face B : You Wouldn't Anyway, de Loomer (2014)
On ne l'arrête plus !!
RépondreSupprimerEn même temps va bien falloir conclure, on ne va pas faire durer le truc des 10 ans jusqu'au 20e anniversaire ;-)
SupprimerJe pense aussi que Worship est meilleur, mais cet album est extraordinaire, un vrai coup de masse noise. Il aurait fait un premier tout à fait acceptable ;)
RépondreSupprimerWorship aurait fait un meilleur premier... oui, je sais, ce n'est pas un raisonnement très logique mais je me comprends (toi aussi, je pense).
SupprimerTrès bon disque, très représentatif de la période.
RépondreSupprimerOn peut en effet le voir comme un genre de synthèse des tendances les plus hype de 2006-16. Bien vu.
SupprimerAh, I will die !...
RépondreSupprimerSympa de penser à Transfixation, peu de gens le citent en général. C'est leur plus abouti à mes yeux (et le plus extrême, aussi).
Exploding Head est un excellent album mais c'est un choix assez consensuel (si !), c'est le dernier où ils sont encore un peu underground et donc, où les snobs les aiment encore ;-)
C'est vrai qu'il sont tellement mainstream désormais ;)
SupprimerJe pense qu'Emily fait plutôt allusion à la réception critique qu'à de quelconques tendances mainstream ;-)
SupprimerJe ne vais pas me faire d'amis ici mais je comprends pas trop ce genre de musique, c'est un peu du faux bourrin non ? Beaucoup de bruit de fond pour une chanson pop gentillette (je précise que je n'ai écouté que ce morceau).
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