Dans cet épisode : The Good Fight, Krypton, Rise, Supergirl et The Walking Dead. En Face B mais pas encore en oldie : la première saison de Taboo.
👍👍 The GOOD FIGHT (saison 2) Promis, je ne suis pas complètement schizo. Ni cyclo (enfin à peine). Pour vous, il ne s'est écoulé que quatre articles depuis les commentaires assez acerbes que j'avais réservés à cette série, mais pour elle (et pour moi), il s'est presque passé un mois. Ou bien alors, je suis complètement schizo (voire beaucoup plus cyclo que je ne le pense). The Good Fight, c'est une série qui vous fait cet effet-là. Non parce qu'elle serait inégale (globalement, chaque épisode est plutôt bon en soi), mais parce qu'elle est extrêmement inconstante et force continuellement la comparaison avec The Good Wife, alors même qu'arrivée en deuxième moitié de saison 2, elle devrait s'en être affranchie depuis un certain temps. Si ces icônes ridicules sous Windows avaient la moindre once d'éthique, je devrais mettre trois pouces à "Day 450". C'était un formidable épisode, parfait de A à Z. Son pitch, dont on suppose qu'il inaugurait le prochain arc, était aussi tordu qu'exquis. Toutes les scènes fonctionnaient, toutes les intrigues tenaient debout, même celle de Maia. Les dialogues étaient fabuleux, surtout ceux de Lucca. Tous les personnages trouvaient leur place, Diane incluse ! Même les références à The Good Wife, généralement pesantes, étaient ici impeccables ("We're not expecting you to be the good little wife or girlfriend. That's the old playbook. It stopped working in 2016."). "Day 450", en une phrase comme en mille, était vraisemblablement, à ce stade de son développement, le must de la crème de ce que The Good Fight peut offrir. Mais elle a tellement soufflé le chaud et le froid ces dernières semaines qu'on a du mal à totalement s'emballer. On ne peut s'empêcher de se demander pourquoi ce début d'arc a été lancé si tardivement dans la saison, de craindre que tout cela ne retombe très vite, que l'épisode de la semaine prochaine soit boiteux (ou pire : centré sur les histoires de cul de Maia). Parce qu'il y a ce formidable épisode, cette formidable intrigue... mais qu'il y a aussi cette chute indiquant que Liz va porter seule cette histoire et que chacun(e) des autres va repartir bosser dans son coin. La vraie réussite de "Day 450", dans le fond, c'est de nous avoir donné ce dont on avait fini par rêver sans le savoir : un épisode où on voit des avocats travailler ensemble, dans un élan commun, sur un thème transversal. Et sa chanson finale, aussi, résidu de BrainDead inattendu et plutôt cool.
Record à battre : 80 % du main cast dans une même scène de The Good Fight.
✋ RISE Il est sympa Jason Katims, à vouloir nous faire la revanche de Friday Night Lights dix (douze) ans plus tard, mais il faudra quand même lui dire qu'elle ne fonctionne pas trop trop, sa nouvelle série, et que remplacer le Coach Taylor par Ted Mosby et sa tronche d'enfant cocker qui a toujours l'air de s'être fait largué la veille... c'était pas forcément la meilleure idée du monde. Non que Rise soit franchement une mauvaise série, son pilote fut même sûrement un des meilleurs de la saison pour un Network, mais elle porte vraiment mal son nom tant elle peine à décoller, pour ne pas dire se désengluer des tirades emphatiques d'un héros à vous faire passer le Cercle des Poètes disparus pour du Nietzsche. D'autant que Josh Radnor, qui s'avère très bon dans ce mauvais registre, est loin d'être le seul problème d'un show qui enfile les clichés au rythme d'un par scène sans vraiment réussir à se distinguer ni, dans le fond, à réellement trouver le ton juste. Friday Night Lights, Parenthood... même About a Boy, dans une moindre mesure... toutes les séries de Katims mirent un certain temps à réellement trouver leur identité, mais elles affichaient d'entrée une singularité, une identité qu'on ne retrouve pas (encore ?) dans Rise. La Katims' touch est là, mais elle tourne à vide, brode sur des situations déjà vues mille fois (y compris dans les autres séries de Katims), et échoue là où habituellement elle excelle, soit dans les dialogues, qui manquent autant de naturel que de piquant. On verra comment cela évolue, mais ça s'engage assez mal.
C'est fou quand même comme Radnor semblait né pour incarner un prof chiant, démago et mal sapé. C'est donc ça qu'on appelle "avoir la tête de l'emploi" ?
👎👎 The WALKING DEAD (saison 8) Deux ans. C'est le temps dont les scénaristes de TWD ont disposé pour écrire et exécuter l'arc Negan et la guerre contre les Sauveurs. Deux ans. Trente-deux épisodes. C'est énorme. Monumental en regard du temps dont disposent la plupart des scénaristes de la plupart des séries. Même ceux de Game of Thrones, tenez, dont on aime bien se moquer par-ici, ont en moyenne deux fois moins d'épisodes pour mener à bien des intrigues deux fois plus complexes que celle-ci (qui se résume en gros à battre le méchant). Deux ans. Eh bien vous savez quoi ? Même avec DEUX ANS devant eux pour y réfléchir, les scénaristes de TWD ont quand même réussi à conclure cet arc énorme par un deus ex machina à la limite du mollard à la gueule du spectateur. Quand j'ai vu ça, je suis resté sans mots durant de longues minutes. Si j'ai toujours aimé me payer la tronche de The Walking Dead, je crois avoir été malgré tout assez magnanime avec la série, n'hésitant jamais à lui reconnaître ses bons moments et enrobant mes sarcasmes de véritables nuances. Cette fois-ci, terminé. DEUX ANS ! Les mecs ont eu deux putains d'années et des salaires à cinq chiffres pour écrire une putain de fin à cette putain d'intrigue et tout ce qu'ils ont trouvé c'est MÉGA SURPRISE ! Eugene est pas vraiment un traître et il a truqué toutes les armes des méchants dans le plus grand secret. Mais quelle HONTE, putain. Quelle putain de putain de putain de honte. Et en plus les gars se sentent quand même obligés d'ajouter un petit dialogue explicatif des fois qu'on n'aurait pas compris leur idée digne d'un enfant de CP. Le calice jusqu'à la lie de la lie. Si The Walking Dead ne remporte avec dix points d'avance le Drawa de la plus mauvaise série de l'année en décembre prochain, sachez que la Cérémonie sera invalidée et rejouée jusqu'à ce que le résultat corresponde à l'ignoble réalité.
Heureusement, on a quand même eu de belles scènes d'action... Naaaan, je blague, c'était tellement mou que je pense qu'il s'agit d'un plan coupé au montage.
à part ça...
👎 TABOO Mince, mais comment cette série a-t-elle pu échapper aux derniers Drawas ? Il y a tout, dans Taboo, et même dans son seul personnage principal aux perversions multiples et à l'expressivité proche du néant. Déjà connu pour être l'acteur le plus surcoté de sa génération, Tom Hardy est ici également producteur et scénariste et le moins qu'on puisse dire est qu'il n'y va pas de main morte, pour ne pas dire qu'il est en totale roue-libre durant huit épisodes interminables. Si le pilote fonctionne à peu près, la série devient par la suite involontairement comique tant le moindre plan hurle Regardez-moi comme je suis une histoire sérieuse, ce qui est embarrassant dans l'absolu mais l'est d'autant plus dans le cas présent que Taboo ne raconte strictement rien si ce n'est l'histoire de gens très antipathiques qui font de la paperasse.
Tu es bien sympa avec tout le monde cette semaine. Du coup quand tu vas (enfin) te décider à parler des bonnes séries du moment (Legion, The Americans) tu vas cracher de la couronne dans tous les sens :D
RépondreSupprimerFranchement The Good Fight commence à bien me gaver, je vais finir la saison mais sauf énorme enchainement d'épisodes d'ici là la saison 3 se fera sans moi.
Tu m'as quand même fait rire avec Krypton car tu as bien résumé mon point de vue. Je comprends pas du tout cette série. Déjà je comprends pas le scénario vu que je décroche toutes les 10 minutes et je comprends surtout pas ce que Goyer veut faire ou raconter comme histoire. Ca n'a rien à voir avec la franchise Superman certes mais ça n'a rien à voir avec grand-chose en fait, on se croirait sur UPN en 1998 :)
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SupprimerOh que j'aurais aimé penser à cette vanne sur UPN :-)
SupprimerC'est vrai qu'on ne voit pas trop où ça va ; et en même temps je en trouve pas ça foncièrement mauvais ni déplaisant, mais j'y vais d'un peu plus mauvaise grâce chaque semaine.
Mais qu'est-ce qui se passe ? j'ai vu TROIS séries dont tu parles, ça doit faire des mois, voire des années que ce n'est plus arrivé !
RépondreSupprimerIl me semble que j'avais donné quelques drawas à Taboo ;-)
Oui, je me rappelle très bien que tu avais même attribué au personnage principal un Drawa du mec qui a besoin d'une bonne douche ^^
SupprimerMais vous n'avez pas été très nombreux à citer Taboo durant la cérémonie et finalement elle n'a rien gagné.
C'est quoi la troisième série ? Rise ?
(je mets un point d'interrogation pour la forme, je ne te vois de toute façon pas regarder Krypton et Supergirl, et avec tout le mal que je dis de TWD depuis des mois, ce serait une pure provocation que tu t'y sois remise entre temps :-D)
Bien vu ;-)
SupprimerJ'ai commencé Rise à cause du bien que tu avais dit de Friday night lights et à cause du sujet, mais pour le moment je m'ennuie ferme. Ce qui m'a marqué aussi, c'est que c'est très politiquement correct: un blanc, un noir, une latino, un homo, un transgenre, une handicapée, etc.
Mais tu n'as jamais regardé Friday Night LIghts ? Parce que c'est d'un tout autre niveau...
SupprimerNon, parce que ça parlait de foot ;-) Et là, ça devient vraiment ancien. Mais c'est en me souvenant de tes commentaires très positifs que j'ai commencé Rise.
SupprimerOh. C'est bizarre comme arguments. On peut dire que FNL "parle de foot" si tu veux, mais pas plus que Halt and Catch Fire ne "parle d'informatique", si tu veux (et plutôt moins en fait, parce que dans FNL, après quelques épisodes, tu finis par comprendre l'essentiel de ce que tu as besoin de comprendre sur le foot US... alors que dans Halt, le jargon reste incompréhensible pour le prophane jusqu'au bout ^^). Enfin, tu fais ce que tu veux :-)
Supprimer"Prophane", c'est original comme mot. Je devrais peut-être le déposer :-D
Supprimerbon, je vais voir ce que je peux faire ;-)
Supprimer(sauf qu'a priori j'ai plus d'affinités avec le jargon informatique qu'avec celui du foot, c'est dire !)
Sinon j'ai vu le premier épisode du documentaire Wild Wild Country et ça a l'air vraiment pas mal.
Les scénaristes de TWD ont eu deux ans pour faire mieux mais toi, tu en as eu huit pour décider d'arrêter ;-)
RépondreSupprimerOui mais moi, je suis une victime, eux des bourreaux ;-)
SupprimerPremière note un peu critique que je lis sur Rise. C'est sur ma liste, donc je regarderai. Mais je suis pas vraiment étonné par ce que tu écris. La présence de Josh Radnor ne me disait rien de bon.
RépondreSupprimerLe dernier épisode de The Good Fight était, en effet, de qualité, mais je reste circonspect. Je trouve l'écriture un peu artificielle. Et dire que l'intrigue de Maia tenait debout, c'est d'une grande mansuétude.
C'était cohérent, mais, le problème avec ce personnage est toujours le même : on ne la voit jamais exercer le droit, depuis bientôt deux ans. On dirait une avocate de sous le soleil... Ou bien alors, c'est moi qui n'ai pas compris, elle est une secrétaire ?
Bon dimanche,
Pourtant pas difficile d'en faire des critiques sur Rise, sûrement la série la plus gnan-gnan du moment!
SupprimerLIL >>> Tu dis ça parce que tu n'as pas vu For the People ;-)
SupprimerBLOOM >>> J'ai dit que l'intrigue de Maia tenait debout, pas qu'elle me passionnait ;-)
Je suis bien d'accord avec toi quant à la problématique de ce personnage, à laquelle j'ajouterais le jeu de Rose Leslie qui est au minimum quelconque. Alors ok, c'est facile d'avoir l'air quelconque à côté de Christine Baranski et Cush Jumbo qui sont excellentes même avec du mauvais matériel, je suis peut-être un peu sévère. Mais je ne trouve pas Leslie aussi juste et percutante que le reste du casting, je la trouve même plutôt crispante par moments. Il est donc d'autant plus remarquable que j'apprécie ses intrigues de la semaine (hop, on retombe sur ses pattes).
Moi la phrase "Du Karaoké ! Toy Man ! Des singes volants !!!" me fait plus peur qu'autre chose :)
RépondreSupprimerJe peux le comprendre ^^
SupprimerDommage que tu ne regardes plus Scandal, la nullité du series finale t'aurait fait passer The Walking Dead pour un incontournable de la semaine ;)
RépondreSupprimerD'après les échos que j'ai eus je n'en doute pas une seconde :-)
SupprimerRise...
RépondreSupprimerJe pense que je suis très indulgent envers cette série parce que je ne cesse de vouloir voir et percevoir les bons côtés. Car il y en a. Malgré tout. Probablement parce qu'on est en terrain connu et dans une thématique que Katims adore (la chronique sociale dans une petite ville). Josh Radnor n'est pas le problème. Le problème, comme tu l'as soulevé, c'est que tu sens PARFAITEMENT que Katims charge la mule à la tonne à chaque fois: l'alcoolisme, la question du changement de sexe, l'homosexualité, les problèmes du budget (hello Boston Public), le football, les répets, les adultères, l'orphelin, le harcèlement, le chômage... Sur une saison de dix épisodes, cela fait un peu trop pour un seul show.
Tu sens que le gars veut à la fois dresser un portrait de l'Amérique dans sa globalité, et qu'il veut en dessiner un portrait qui n'a rien à voir avec celle de Trump, et fédérer sur tous les fronts. Mais, mine de rien, c'est une série que j'aime retrouver chaque semaine. Et qui se bonifie. Un petit peu.
Si, un petit peu. Genre fourmi style. Et puis j'ai envie de voir ce que cela donne moi Spring Awakening ^
Je crois que beaucoup de gens sont très généreux et patients avec cette série uniquement à cause du côté "Katims refait une série qui se passe dans un lycée". Une bien mauvaise raison à mon avis. Rise n'a vraiment pas grand-chose à voir avec FNL, dont la dimension sociale très forte venait de ce qu'elle n'était jamais sur-affirmée comme dans Rise, qui hurle très fort, dès les premiers instants, qu'elle est une grande série progressiste et humaniste. On oublie souvent que FNL, à ses débuts, contenait une très forte part de teen-drama, et qu'elle fonctionnait avant tout sur la qualité d'histoires relativement soapesques portées par d'excellents personnages. Ce n'est qu'au fil du temps que s'est dessinnée la fresque bouleversante sur l'Amérique, l'éducation, le vivre-ensemble et la ruralité, que l'on encense tous unanimement aujourd'hui.
SupprimerDans Rise, Radnor n'est effectivement pas le problème, mais l'écriture de son personnage (et de la plupart des autres), en est un. Ça ne marche pas du tout, aucun n'est réellement crédible, surtout en regard des autres séries de Katims. En ce sens, la comparaison la plus parlante se ferait à mon avis plutôt avec Parenthood ; FNL, dès sa première saison est largement hors catégorie, alors que Parenthood a eu des débuts franchement laborieux. Mais s'il y a bien un truc qui fonctionnait d'entrée, c'étaient les personnages qui EXISTAIENT instantanément aux yeux du spectateur. Quand on regarde Rise à côté, la différence en terme de caractérisation est frappante, alors que pourtant, dans Parenthood aussi, chaque personne correspond au départ à un cliché.
Je suis complètement d'accord avec toi. Et tu remarqueras qu'à aucun moment dans mon commentaire, je fais la comparaison avec FNL. J'ai vraiment davantage pensé à Boston Public pour l'immersion dans une école publique (même si, de cette école, on n'en voit principalement que les couloirs, les coulisses du théâtre et le terrain de foot).
SupprimerOui, c'est un problème d'écriture. De subtilité dans l'écriture; je suis persuadé que la moisson de dix épisodes pour installer la série était peut-être insuffisante pour la writer's room et que les scénaristes ont multiplié les effets d'accroche (cités dans mon commentaire précédent) pour éviter l'annulation. Pour reprendre FNL, j'ai le souvenir d'avoir décroché la première fois parce que les tous premiers épisodes m'apparaissaient comme étant extrêmement pénibles et teen soapesques. Alors que, ironiquement, tout est déjà là. Sauf que c'était une autre époque, celle des saisons à une vingtaine d'épisodes. Et lorsqu'arrive la 3ème saison de FNL avec la salve de 13 épisodes, cela fait longtemps que les personnages sont bien installés. Là, je sens que Katims doit aller vite. Au détriment des persos. Mais j'aime bien Gordy malgré tout. Et Ronnie également. À ce jour, Rise n'a pas été reconduit...
Fun fact, le nombre d'épisodes de FNL est réduit dès la saison 2 (mais comme elle est à moitié ratée à cause de l'intrigue de Landry, on a l'impression qu'elle dure vachement longtemps ^^)
SupprimerJe pense que tu as sûrement raison concernant les effets d'accroche. J'ai même l'impression que les scénaristes ne croyaient pas du tout à la série au moment du pilote, au point d'en avoir fait un épisode se suffisant quasiment à lui-même. Un truc qui m'a frappé par exemple, c'est que musicalement, techniquement, les élèves régressent entre les deux premiers épisodes, ce qui n'a aucun sens narrativement mais paraît inévitable du point de vue du développement vu qu'à la fin du pilote ils pourraient quasiment faire une représentation le lendemain.
Concernant le travail de Katims, je ne connais pas les tenants et aboutissants, mais je suis tout de même étonné de voir qu'il n'a visiblement tiré aucun enseignement de FNL, puisqu'il reste inexplicablement fidèle aux grands Network (et même plus spécifiquement à NBC) dans une époque qui ne manquent pas d'endroit où il pourrait a priori s'exprimer avec une plus grande liberté. En un sens, c'est à son honneur, on peut louer aussi bien une volonté de s'adresser au plus grand nombre (encore qu'est-ce toujours s'adresser au plus grand nombre que d'être sur NBC en 2018 ?...) qu'une manière de rester fidèle à un Network qui a maintenu sous respirateur artificiel la plupart de ses shows alors que très peu de gens les regardaient. Mais on peut aussi s'interroger sur cette façon de produire des shows qui, que ce soit FNL, Parenthood et About a Boy sur NBC ou Pure Genius sur CBS, ont passés leur temps quasiment dès la saison 1 sous la constante menace d'une annulation précoce...