Dire que Netflix a un problème avec ses créations originales relève du doux euphémisme. Midas transformait tout ce qu'il touchait en or, Tony Soprano en merde – Netflix a pour sa part développé une capacité assez fascinante à aplanir la moindre histoire qu'elle effleure. Les plus étroits d'esprit abonderont en hurlant leurs âneries habituelles sur le wokisme. Ils n'auront pour une fois pas complètement tort : il est évident que le politiquement correct est quasiment devenu la seule ligne directrice du provider américain. C'est cependant prendre les choses par le petit bout de la lorgnette. Netflix rencontre des problèmes à la fois plus structurels (départ de cadres qui furent essentiels dans son développement, crise de son modèle économique) et plus existentiels. Poussée à son paroxysme, la politique de l'algorithme n'a eu que des effets néfastes, au point de faire dégénérer la plateforme qui avait su disrupter tout le monde en une espèce d'agrégateur de contenus aussi vivant qu'une déclaration d'impôts pré-remplie. Netflix s'est faite à coup de House of Cards, d'Orange Is the New Black, de BoJack Horseman, de Hemlock Grove, de Sense8, de Daredevil... des séries à la qualité sans doute discutable, mais des propositions fortes, aux esthétiques soignées, aux écritures personnelles. Toutes ont en outre la particularité d'avoir été menées à un terme relativement acceptable. La génération suivante, persécutée par une obsession malsaine pour des chiffres de visionnages aussi délirants qu'opaques, n'a pas eu la même chance. De reports inexpliqués en annulations brutales, Netflix a réussi la prouesse de s'aliéner autant de créateurs que de spectateurs, tant et si bien que les rares réussites artistiques des dernières années (Ozark, Brand New Cherry Flavor, les mini-séries de Mike Flanagan) ressemblent plus à des bugs de la matrice qu'aux fruits d'une politique artistique ambitieuse et cohérente cherchant à mettre en valant des œuvres à l'identité marquée. Non seulement la quasi totalité de la programmation Netflix semble aujourd'hui avoir été scénarisée et réalisée par les trois mêmes robots, mais même lorsque la plateforme se donne les moyens de sortir du cadre, le résultat s'avère plat, lisse, dénué de saveur et de toute cette magie que le spectateur, cet être étrange que l'algorithme semble avoir tant de mal à cerner, attend toujours un peu naïvement quand il se lance dans une nouvelle série.
C'est peu dire que dans un tel contexte, on n'attendait rien de The Sandman – précisément parce que tous les éléments paraissaient réunis pour sortir Netflix de la mêlasse fade et impersonnelle dans laquelle elle s'enlise un peu plus chaque année. L'adaptation de comics cultissimes, par leur propre auteur (Neil Gaiman) flanqué d'un vieux routier de l'exercice (David Goyer). Un budget faramineux à l'échelle du provider. Un des acteurs britanniques les plus charismatiques de sa génération dans le rôle-titre (Tom Sturridge). Un supporting cast de belle qualité (Jenna Coleman, David Thewlis, Joely Richardson, Stephen Fry, Gwendoline Christie...) Honnêtement : rien ne pouvait merder là-dedans, si ? Mis à part... bien sûr... évidemment... tout simplement : le fait qu'on soit sur Netflix. À ce stade, le champ du rationnel a depuis longtemps déserté la discussion. Donnez les mêmes cartes à jouer à n'importe quel fan de comics sur HBO Max ou Apple TV+, il vous sort la série de l'année. Sur Netflix, non. On promet beaucoup. On surprend. Et tout cela finit en eau de boudin avec un tweet de Gaiman expliquant que la série a coûté tellement cher qu'il n'est pas du tout certain de pouvoir la finir, et un spectateur se demandant poliment où a bien pu passer tout ce pognon vu que ce n'est visiblement ni dans les effets spéciaux (au mieux dans la moyenne des productions contemporaines) ni dans les décors (pour la plupart totalement génériques). On me rétorquera ici qu'on s'en fout un peu ; je répondrai qu'on s'en foutrait effectivement s'il s'était agi d'adapter une série de comics quelconque. Jupiter's Legacy n'avait rien d'irregardable en dépit de SFX trois fois plus cheaps. Titans s’accommode très bien de son budget de plus en plus riquiqui à chaque nouvelle saison. Même un Locke & Key totalement vidé de sa substance demeure relativement plaisant si l'on fait l'effort d'oublier le matériau d'origine. Là, on parle de Sandman. De comics sombres, tortueux, souvent malsains et toujours, absolument, totalement fantasmagoriques. Ce n'est pas faire offense à Neil Gaiman que de souligner que le succès de son histoire doit énormément au talent des artistes l'ayant accompagné au dessin, tout particulièrement Mike Dringenberg, qui après avoir été simple encreur sur les premiers épisodes prit les rennes sur les deux arcs les plus fameux de la série en la plongeant dans une épure gothique, crépusculaire et quasi sensuelle destinée à devenir le standard sur lequel s'aligneraient tous ses successeurs.
Ce n'est pas faire offense à Gaiman que d'affirmer cela, disais-je, d'autant que c'est la raison pour laquelle ce projet d'adaptation prit la poussière durant plus de deux décennies dans les tiroirs de la Warner. Sandman était réputé inadaptable. Il était bien entendu que dans une époque où le superhéros est devenu l'Alpha et l'Omega du divertissement américain, il allait inévitablement finir par l'être. Onze épisodes, trois mois et beaucoup trop de critiques positives plus tard, on osera poser la question qui fâche : ce Sandman-là aurait-il été si chaleureusement reçu si Gaiman-l'idole-intouchable-des-geeks-de-tous-crins n'avait pas pris la peine de s'y coller lui-même ?
Il y a deux réponses à cette question. La première réside dans les prémices du show : le pilote de The Sandman en jette vraiment. Il est très clair que la partie du budget n'ayant pas été dépensée en com' l'a été ici et que Gaiman, qui a souvent déclaré regretter ses tâtonnements des débuts des comics, s'est éclaté à s'auto-réviser, quitte à se contredire. Le principal changement apporté aux quelques dix-sept issues adaptées dans cette première saison se situe à la fin de cet épisode inaugural. S'il est en apparence suffisamment mineur pour qu'on n'ait même pas besoin de le spoiler, sa portée symbolique en dit long sur les intentions de l'auteur : ce simple détail suffit en effet à identifier le Sandman comme un gentil, certes capable de sévérité, mais pas de cruauté, pas de sadisme (dans les comics, Morpheus est hermétique à ces concepts comme à beaucoup d'autres puisqu'en tant qu'incarnation du Rêve, il est lui-même un Concept). On sera libre de le voir comme une concession nécessaire au cahier des charges netflixien, afin de pouvoir défendre par ailleurs l’âpreté de l'univers, et proposer des choses aussi effroyables que "24/7" (qui serait probablement le meilleur épisode de série de l'année si la réalisation n'y était pas si plate). Ce qui nous amène à l'autre raison pour laquelle les fans n'ont pas défoncé The Sandman comme le premier truc Star Wars venu : la série est d'une fidélité sans bornes, presque maladive, à ce qu'elle entend adapter. Les modifications sont purement cosmétiques, aisément justifiables, voire carrément pertinentes tant elles permettent d'appuyer la modernité de l’œuvre initiale, le propos général étant fondamentalement le même qu'en 1989 : Morpheus, Seigneur des Rêves, revient d'une longue absence et découvre avec stupéfaction et colère que ses créations n'ont plus besoin de lui. Les rêves sont partis à la découverte du monde des humains. Les cauchemars veulent devenir des rêves. Lui veut rebâtir son royaume tel qu'il était, dans un élan d'immanence presque absolue, quand tous ses sujets n'aspirent désormais plus qu'à la transcendance.
Les intentions sont donc là et pourtant, tout cela ne fonctionne plus passés quelques épisodes. Tant que la série suit une intrigue de thriller basique, avec des antagonistes nettement identifiés, on adhère encore, même si on se dit que la photographie est vraiment anonyme, que les réals ne sont franchement pas très inspirés – que tout cela, en définitive, est tout de même un peu trop Netflix pour être honnête. Le second arc, qui complexifie son récit et développe réellement la mythologie des comics, n'invite pas à la même clémence. Le ton monocorde de Sturridge commence à lasser. Les dangers et menaces n'inquiètent pas vraiment. Les nouveaux concepts et personnages sont introduits au forceps et simplifiés au maximum, sans doute de peur de perdre le spectateur avec trop d'abstraction – faut comprendre aussi, c'est fragile un spectateur : quand ça regarde un truc où il y a marqué ONIRISME en gros, ç'a besoin de se raccrocher à des choses un peu concrètes. On réalise alors à retardement que si la première partie de la saison tournait plutôt bien, c'était parce qu'elle se déroulait majoritairement dans un univers tangible, faisant appel à des ressorts de fantastique ou d'horreur classiques. Le second arc expose de manière crue (et assez embarrassante pour Gaiman) toute la limite du projet : point d'épure gothique, crépusculaire et quasi sensuelle ici, mais des couleurs moches et des environnements ternes, des tentatives poétiques ratées et, Netflix oblige, une grosse louche de moraline. Comme presque toutes les œuvres cinématographiques ou télévisuelles mainstream s'attaquant au domaine du Rêve, The Sandman a tôt fait de se heurter au manque d'imagination de ses réalisateurs, incapables de rendre palpables la fantaisie et la magie qu'ils n'ont de cesse d'invoquer. Elle s'écrase aussi, indirectement mais avec quelle violence, sur la comparaison qui s'installe aussitôt avec Doom Patrol – autre série produite par la Warner, également adaptée de comics DC, qui pour sa part réussit admirablement (et depuis trois saisons) le pari du délire chimérique et de la débauche esthétique (mais il est vrai que Doom Patrol a l'indéniable avantage d'être sur HBO Max...) Était-ce prévisible ? Oui. Est-ce excusable ? Non et c'est même hautement punissable, s'agissant d'un show dont le discours sous-jacent consiste à déplorer que la société occidentale ne sache plus rêver. Autant dire que si vous ne vous étiez jamais fait la remarque jusqu'ici, l'imaginaire atrophié des équipes de The Sandman se sera chargé de vous le démontrer par l'absurde. Mais franchement, Netflix : si nous ne savons plus rêver, à qui la faute ?...
The Sandman (saison 1)
créée par David S. Goyer, Allan Heinberg & Neil Gaiman, d'après les comics de ce dernier
Netflix, août 2022
Ouais ouais ouais. Bien d'accord avec toi (hélas). J'avais été appaté aussi par les retours positifs mais on se refait pas. Après est-ce que ça vient du fait que les critiques ne voient souvent en AP que les 5 ou 6 premiers épisodes des séries Netflix? Parce que c'est juste après que la série commence à se casser la gueule...
RépondreSupprimerJ'aime bien ta réflexion inaugurale sur Netflix mais ça s'applique pas un peu à tout le monde en fait?
C'est vrai qu'on pourrait étendre la réflexion à la concurrence. La plupart des séries produites depuis quelques années sont vraiment très, très sages, j'en regarde d'ailleurs de moins en moins pour cette raison. Mais c'est encore plus prononcé sur Netflix. Qu'on soit bien clair, je ne parle même pas de bonnes séries, simplement de séries ayant une identité, un propos, une ambition quelconque. HBO Max peut te claquer dans un même trimestre Station Eleven, Peacemaker et Tokyo Vice. Il y a peut-être plein de trucs insignifiants à côté histoire de remplir le catalogue, mais chez Netflix, ça fait longtemps qu'il n'y a quasiment plus que les trucs de remplissage...
SupprimerPlutôt d'accord, mais rien à voir avec Netflix.
RépondreSupprimerPour moi ce Sandman prouve surtout que Sandman est inadaptable. Même son propre créateur avec une quasi carte blanche, et un budget important, n'y arrive pas vraiment. C'est un écueil, mais à mes yeux, Netflix n'y est pour rien. Il y a des œuvres qui ne sont simplement pas faites pour être adaptées...
C'est un écueil mais personne n'y tombe avec autant de jubilation de Netflix ;-)
SupprimerJe ne suis pas, tu le sais, un fanatique d'adaptations. Mais de nos jours, les histoires qui me paraissent demeurer inadaptables le sont pour des raisons narratives, pas pour des raisons techniques. Nous vivons une époque où des gens sont parvenus à adapter Dune et Fondation (et bien, en plus). Sandman, à côté, ce devrait être une promenade de santé...
Par contre ce qui m'étonne, c'est que je crois me souvenir que tu faisais partie des rares personnes à avoir défendu la série Swamp Thing. Alors qu'on est sur des problématiques très similaires...
RépondreSupprimerJ'ai vérifié avant de me contredire, mais je n'ai pas réellement "défendu" Swamp Thing. J'ai juste écrit que c'était un gâchis car il y avait des qualités.
SupprimerOn était de toute façon sur toute autre chose. Le seul point commun était que Swamp Thing était également une série très coûteuse (visiblement encore plus, vu que la Warner a lâché l'affaire avant même la diffusion). Mais Swamp Thing-la-série n'essayait pas du tout d'adapter la vision ésotérique et psychédélique du run d'Alan Moore. Là, effectivement, les auteurs se seraient heurtés aux mêmes problèmes que Gaiman sur Sandman. Mais ce n'était pas la direction choisie, leur série reprenait la vision du personnage dans les 70's (avant que Moore ne le réécrive complètement), et ils avaient visiblement choisi d'en faire une série horrifique... donc oui, à l'époque, je m'étais dit "pourquoi pas" ? Le résultat n'avait rien d'extraordinaire mais c'était bien fait, j'en garde un (relativement) bon souvenir et ça n'aurait pas été choquant qu'il y ait une ou deux saisons de plus.
J'ai envie d'être d'accord mais je ne le suis pas vraiment, en fait.
RépondreSupprimerQuand on voit le niveau des adaptations de comics depuis 2 ou 3 ans (Disney +, cet Enfer), je trouve que Sandman ne s'en sort vraiment pas si mal. C'est enrobé pour le grand public, mais il y a une vraie noirceur... J'ai plutôt bien aimé. La comparaison avec Doom Patrol me semble un peu injuste. Les personnages de la Doom Patrol ont une composante comique très forte, c'est beaucoup plus facile à appréhender à la télévision grâce au second degré. Sandman, il y a un peu d'humour noir mais c'est à la base une histoire beaucoup plus sérieuse qui pourrait facilement tomber dans le ridicule. Le fait que ce ne soit jamais le cas est déjà une réussite. Au contraire, les passages les plus ésotériques sont vraiment maîtrisés. Moi, c'est plutôt le casting qui m'a déçu. A part Coleman, les seconds rôles manquent beaucoup de charisme...
Je ne suis pas sûr que tu te rendes bien compte de ce que tu dis... en quoi devrait-on se satisfaire que Sandman soit juste un peu "enrobé pour le grand public" ? Il n'y a pas assez de séries "grand public" comme ça ? A fortiori sur Netflix ?
SupprimerMoi j'ai adoré Sandman :) Et les décors m'ont totalement bluffée. Vers la fin, quand Morpheus s'attelle à la création d'un nouveau cauchemar, on se croirait dans un tableau de Dali, c'est magnifique.
RépondreSupprimerEn revanche, je suis très étonnée de lire que Tom Sturridge est charismatique. Je ne le connaissais pas, mais il m'a beaucoup ennuyée, il joue aussi platement qu'un Keanu Reeves, et avec le même nombre d'expressions faciales (deux.)
En même temps, je trouve Keanu hyper charismatique, donc on part sur une base de discussion un brin biaisée ;-)
Supprimer(enfin, ce brave Keanu est un acteur limité c'est certain)
Je trouve que Sturridge s'en sort plutôt bien avec un rôle extrêmement difficile, c'est un peu dur de dire qu'il n'a que deux expressions dans la mesure où le personnage qu'il incarne, dans les comics, en a à peine une et demi. C'est clair que son jeu finit par lasser, mais c'est le personnage qui est lassant. Il passe d'ailleurs assez nettement au second plan dans la deuxième partie et je ne pense pas que ce soit un hasard...
Bien joué, bien joué...
RépondreSupprimer:-)
SupprimerLa chute est violente, mais assez bien vue en général.
RépondreSupprimerJe trouve en revanche dommage, comme d'autres apparemment, que tu la formules à propos d'une des rares séries actuelles à essayer...
Je commence à me demander ce qui s'est passé durant les deux années où je n'ai pas écrit sur ce blog :-)
SupprimerJe rappelle qu'il y a encore une poignée d'années, quand on parlait de représenter l'onirisme à la TV, on évoquait des trucs comme Legion ou Mr. Robot... je ne dis pas que Sandman ne fait pas d'efforts, mais on a tout de même vu largement mieux dans le genre, et il n'y a pas si longtemps que ça...
Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi, j'ai vraiment été prise par The Sandman, et particulièrement bluffée par l'épisode 6. J'ai aimé les atmosphères, le décors, le personnage du Sandman (même si à la longue, il est clair que sa voix monocorde est un peu lassante).
RépondreSupprimerTu parles de Tokyo Vice dans un des commentaires: le premier épisode est passionnant, mais après ça retombe complètement, comme un soufflé raté (et je ne parle même pas de la fin abrupte).
Bref, on n'est pas sur la même ligne ;-) (même si je suis contente de voir que tu écris à nouveau aussi sur les séries).
(à moins peut-être pour The Good Fight ? je viens de commencer la dernière saison).
En réalité je suis assez d'accord concernant Tokyo Vice. Au risque de me répéter, je ne parle pas réellement de qualité, je parle de "personnalité", si j'ose dire. Ce serait excessif de dire que Sandman n'en a aucune, mais pas mal d'aspects m'ont paru franchement insipides. Tu cites l'épisode 6 mais personnellement, autant j'ai trouvé sa seconde partie très réussie et même assez émouvante, autant toute la partie avec Death m'a juste donné l'impression de regarder un vieil épisode de Dead Like Me (en moins marrant). Et ce n'est sans doute pas surprenant d'ailleurs, les comics Sandman étaient une influence évidente de Dead Like Me. Pour moi c'est un peu ça le problème : tout dans Sandman m'a paru très attendu, alors que s'il y a un projet où un artiste devrait s'éclater et se lâcher, c'est bien celui-là...
SupprimerMalheureusement on risque de ne pas être sur la même ligne sur quoi que ce soit prochainement car je regarde vraiment très peu de séries ces derniers temps (Sandman était la première que je terminais depuis le mois juillet !) Autant dire qu'on est pas prêt de refaire Sunny Sunday Sunalee Show :-/
Je regarde très peu de séries aussi, je suis retournée au cinéma. Ces derniers mois, j'ai vu Tokyo Vice, Better Call Saul, The Sandman, The Bear et maintenant The Good Fight... et c'est tout. J'ai même eu quelques mois sans rien regarder.
SupprimerJe n'ai même pas encore regardé Better Call Saul. Et ce n'est même pas la peine de m'interroger sur les hits fantasy des derniers mois, je n'ai pas vu une minute des "retours" de Game of Thrones et du Seigneur des Anneaux.
SupprimerPourtant en début d'année ça partait bien, la saison finale d'Ozark, Shining Girls, Peacemaker, le retour inespéré de Law & Order... je commençais à me dire que ç'allait être une grande année télé... et puis à force d'enquiller les séries "correctes sans plus", j'ai un peu perdu l'envie de regarder des nouvelles choses (voire de regarder des choses, tout court).