[ALERTE SPOILER : si vous n'êtes pas arrivés jusqu'à l'épisode 07 de la saison 5, inutile de lire la suite...] Le titre de la chronique est explicite... la chronique un peu moins, ou disons : moins que je l'aurais cru. En fait, cet article est né un peu par accident, sur un forum concentrant un grand-nombre de fans de Lost (que j'espère bien recroiser ici, quelle consécration). La discussion dérivait sur les symboles, ceux (évidents) disséminés tout au long de la série mais aussi ceux, plus subtils, incarnés par les personnages eux-mêmes. Car dans Lost chaque caractère, au-delà de sa personnalité, occupe une fonction symbolique qui lui est propre (on pourrait d'ailleurs écrire le même genre de billet sur quasiment chacun d'entre eux... ce qu'évidemment je ne ferai pas, j'ai quand même une vie)... aussi lorsqu'en énonçant sur le forum ma réflexion (déjà évoquée dans un commentaire du Golb) sur la portée messianique de John Locke étais-je persuadé d'enfoncer une porte ouverte... pour mieux m'apercevoir qu'en réalité, c'était loin d'être une évidence pour tous.
Il faut dire que précisément, ce brave John est un peu plus que le Messie (si tant est que ce soit possible). Il est aussi tour à tour le miraculé, le martyr, Roi Mage, le pèlerin, le prophète... je ne serais même pas étonné qu'on finisse par apprendre qu'il est en fait Dieu, ce serait même un accomplissement logique. Et pour autant, son incarnation messianique n'en est pas moins là depuis le début. Elle devient évidente arrivé à la saison 5 (puisqu'il ressuscite), mais tous les indicateurs ont viré au rouge quasiment depuis le premier épisode - il suffisait de les voir. En somme : de croire en Lui.
Reprenons donc les choses depuis le début, non sans nous livrer à deux nécessaires précisions préalables : une fois n'est pas coutume oui, il va falloir spoiler un minimum (sinon l'analyse tombe à plat) ; contrairement au précédent article sur Lost, impossible de rester intelligible pour quelqu'un n'ayant jamais vu la série, sauf à se livrer à d'interminables explications, ce qui n'aurait pour effet que de diluer la réflexion dans des digressions n'ayant rien à envier à celles (parfois usantes) utilisées par les scénaristes dans les trois premières saisons.
Durant les premiers temps, Locke donne l'impression de pouvoir être entièrement résumé à son nom. John Locke, comme le philosophe du XVIIe qui théorisa (entre autres) la connaissance par l'expérience... tout un programme auquel se conforme son télévisuel homonyme, personnage extrêmement cultivé ayant vécu au moins trois vies avant d'échouer sur l'Ile. Rien de très significatif pourtant : il n'est pas le seul dont le nom fasse référence à la littérature des XVII et XVIIIe siècles (Kate Austen, Desmond Hume...). En revanche il est bien le seul à ne pas vraiment mettre de temps à s'adapter à la vie façon Robinson, ce qui d'emblée le situe en marge de son groupe (groupe qui d'ailleurs, si l'on additionne tous les personnages principaux et que l'on retranche John, compte au départ autant de héros que d'apôtres (1)). On peut mettre cela sur le compte de sa communion spirituelle et physique (elle l'a fait remarcher tout de même !) avec l'Ile... on peut aussi considérer que ce sont les premiers signes de cette spécificité dont lui parlera plus tard Ben, cette spécificité qui le hantera jusqu'à manquer à plusieurs reprises de le rendre fou, lui, ce petit employé paraplégique qui rêve tellement d'une autre vie, que l'Île finira par lui offrir. Une spécificité qui tient en seul mot : Messie. John est le Messie de l'Île, celui qu'elle et Les Autres attendent depuis si longtemps (on apprend pourquoi au début de la saison 5 ; pour l'heure tout tient dans cette phrase de Richard : "Nous vous attendions depuis si longtemps" (2)). La scène de la saison 3 où John atteint le campement des Autres et où ceux-ci le dévisagent comme s'il était une apparition est en ce sens plus qu'éloquente.
Ici, une erreur d'interprétation serait de considérer que Ben l'attend aussi. C'est en effet ce qu'il prétend... sauf qu'en réalité, il passe l'essentiel de son temps à l'isoler. Et une fois qu'il l'a de son côté que fait-il ? Il le met à l'épreuve en lui demandant de tuer son père, ce que John est bien entendu incapable de faire (et Ben le sait pertinemment), et l'abandonne en l'humiliant publiquement. Si cela ne vous rappelle rien, de deux choses l'une : soit vous n'avez jamais lu les Évangiles, ce qui est excusable. Soit vous vous êtes intéressés au religions... et c'est excusable aussi, ce passage n'est pas le plus connu. Car cet épisode de la saison 3, c'est en fait une relecture de ce passage de l'Evangile selon Saint-Luc :
"Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions ; mais Jésus ne lui répondit rien.[...] Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s'être moqué de lui et l'avoir revêtu d'un habit éclatant, il le renvoya à Pilate."
Inutile d'en rajouter : Ben, chef des Autres ayant acquis le pouvoir par la force, c'est Hérode, le roi usurpateur. Ajoutons d'ailleurs que ces versets sont représentés deux fois dans la série, puisqu'ils s'appliquent tout aussi bien à ce flashback de la saison 4 où le mystérieux Richard rend visite à un Locke encore tout gosse pour lui poser une devinette tordue à laquelle il ne peut évidemment pas répondre, déclenchant la fureur du Roi Mage venu une dizaine d'années plus tôt assister à sa naissance (même épisode).
A la lumière de ces éléments, difficile de résister à l'envie de tout reprendre de zéro, de réétudier totalement le personnage de Locke sous l'angle christique. Pas besoin de chercher bien loin, tout est là. Même en éludant les aspects les plus litigieux (par exemple l'aide qu'il essaie d'apporter à Charlie pour vaincre sa dépendance (3) ou le fait que comme Jésus on ignore quasiment tout ou presque de ce qui s'est passé entre sa naissance et ses trente ans), les indices sont considérables, tellement peu allusifs que je m'étonne vraiment de ne pas avoir trouvé d'article similaire à celui-ci sur le Net (tout au plus quelques mots sur des forums, mais aucun article vraiment récapitulatif). Et pas uniquement à partir de la saison 5 et de la finalement prévisible résurrection, mais dès les tous débuts. Sa mère en plein déni ne lui dit-elle pas, dans un flashback de fin de saison 1, qu'il est le fruit de l'immaculée conception ?
Tous ces biscuits jetés en pâture au spectateur sont bien présents depuis le premier épisode. Ils sont simplement noyés dans la masse. John lui-même se définit dans une de ses premières apparitions comme un homme de Foi... homme de Foi ou homme crédule, faut voir, tant sa vie entière semble faite de désillusions au sens le plus strict du terme. Mais un homme crédule qui pourtant, acquiert la conviction presque instantanée qu'appuyer sur le fameux bouton toutes les cent-huit-minutes est un acte essentiel, crucial... et notre John de s'attribuer ce sacerdoce - première étape d'un long, très long chemin de croix. Chemin au cours duquel il sera souvent confronté au Doute (comme le Christ lui-même, qui douta sur la croix, et encore avant au Mont des Oliviers, où il tenta presque d'échapper à son destin...) avant de reprendre son chemin comme si de rien n'était (comme le Christ lui-même... etc.), une première fois en découvrant que Rose est toute aussi miraculée que lui, une seconde au terme d'un petit trip Saint-Thomas d'Aquin qui manquera de mettre un terme définitif à son parcours (à noter d'ailleurs qu'à ce jour on ignore toujours comment il a fait pour survivre à l'implosion du bunker... vu que justement c'était une implosion, et non une explosion). A partir de là, c'est à dire littéralement : à partir du moment où il découvre en ce maudit bouton quelque chose à la hauteur de son indéfectible Foi, il se détache de plus en plus du reste de son groupe, se marginalisant à l'extrême (à la fin de la saison 2 il n'a pas grand-chose à carrer de cette histoire de Michael et des Autres...), erreur que le Christ n'a jamais commis - soit. C'est que John, contrairement à son modèle mythique ("Parfaitement Dieu et parfaitement homme"), n'en demeure pas moins un pécheur... quoiqu'on puisse supposer que ce soit moins dû à l'essence de sa personnalité qu'à son état de personnage d'une série à suspens. Si John était toujours calme, non-violent, sage... il n'aurait aucun intérêt. Pour le reste, il s'en tient à sa route semée d'embuches (on ne va pas revenir sur les éléments de la saison trois, évoqués plus haut) car, et ça c'est quelque chose que j'ignorais évidemment la dernière fois que j'ai évoqué le sujet, le sacrifice de John est annoncé comme tel d'entrée de jeu (en l'occurrence par Richard, puis par Christian). John doit mourir pour sauver ses amis, c'est ce qui lui est dit (ce n'est d'ailleurs à mon avis pas tout à fait exact, je soupçonne ledit Christian de l'avoir un peu enfumé sur ce coup)... autant dire que si la phrase avait été : John, tu dois mourir pour expier les péchés des habitants de l'Île, ça n'aurait pas changé grande-chose.
Ce qui va changer tout en revanche... c'est le face à face entre John et Jack au début de la saison 5, lorsque le premier essaie de convaincre le second de retourner sur l'Île avec lui. Car non seulement Jack refuse, mais encore s'en prend-il violemment à Locke, usant de termes volontairement blessants le qualifiant de vieil homme seul ayant inventé toute cette histoire d'être spécial pour meubler le vide de son existence (il aurait pu lui dire tant qu'il y était que Les derniers seront les premiers, Johnny, c'est pour déconner). Ce que bien sûr il n'est pas, et Jack, même épuisé et rongé par l'alcool et la dépression, le sait très bien. A quoi bon cette scène (particulièrement émouvante), sinon pour représenter le célèbre reniement de Pierre, qui survient simultanément à l'arrestation du Christ... et donc précède de peu sa mise à mort ?
Dont acte : désespéré, ayant échoué sur toute la ligne, John décide de mettre fin à ses jours. Ce qu'il ne fait évidemment pas - vous imaginez le Christ commettant le péché suprême ? Ben va venir lui filer un coup de main, et si ses motivations sont pour le moins obscures, elles ne sont pas exemptes de symbolique : John doit mourir, mais il ne peut pas se suicider (et d'ailleurs, John est mal barré, ses gestes sont hésitants... pas sûr que sans l'intervention de Ben il serait parvenu à se tuer).
En somme il ne lui reste plus qu'à ressusciter, certes pas le troisième jour mais le huitième, ce qui ma Foi constitue une Semaine Sainte d'autant plus acceptable que la conclusion du périple boucle la boucle en achevant celui-ci exactement de la manière dont il a commencé. En effet si le chemin de croix de Locke a commencé dès le premier épisode (et même avant le crash), son exode personnel remonte au début de la saison 3 - juste après la mort d'Eko (du Père Eko). C'est le moment où, après avoir passé des jours statique à appuyer sur un bouton, John décide de se bouger un peu (en l'occurrence pour aller libérer Jack, ce qui on l'imagine n'est pas sa motivation première) sans savoir qu'il quitte la plage pour ne jamais y revenir avant le second crash. Dès lors il sera de fait perpétuellement en mouvement (mis à part durant un bref répit - qu'il annonce lui-même comme temporaire - au milieu de la saison 4), et au départ de ce cycle se trouve non pas tant Eko lui-même que sa canne, sur laquelle figure cette inscription ambigüe : "Lève tes yeux et regarde vers le nord. John" ; phrase qui n'est pas (comme expliqué par la suite, si ma mémoire ne me trahit pas) une recommandation adressée à celui qui n'est encore qu'un prophète, mais une citation de l'Évangile selon Saint-Jean immédiatement suivie par sa source (pas la peine d'être grand clerc pour savoir qu'en anglais, St Jean s'appelle St John). Or quelle autre citation intéressante pouvons-nous trouver chez Jean-John ? Celle-ci :
“Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.”
Autant dire que c'est plus qu'approprié dans le cas de John... tout comme dans ceux de Christian Shepard ou de Richard Alpert. Vous la connaissiez déjà ? Ok, mais connaissez-vous le numéro du verset ? 3.16, comme le Vol 316 qui ramène nos héros - et l'ex-mort John Locke - dans leur Paradis Terrestre. La boucle est bouclée, je vous disais. Mais c'est vrai que dans le cas d'une série aussi cyclique que Lost, ça n'a rien d'étonnant (4).
A présent... ceux qui veulent s'amuser à pousser plus loin l'analogie y sont cordialement invités en commentaires. Locke est-il le fils caché de Jacob, le "dieu de l'Île" ? Ou bien ma préférée : Locke est-il Jacob, tout simplement (et plus logiquement du point de vue théologique)...?
(1) Il y aura d'ailleurs (presque) toujours, même en comptant les disparitions et les arrivées, douze personnages principaux dans la série, plus John.
(2) Je cite Richard dans la saison 3... mais Horace (saison 4) ou Widmore (saison 5) lui disent la même chose...
(3) "Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui" (Pierre 2:19)... sans oublier que la drogue volée par Charlie est cachée dans des satuettes représentant la Vierge !
(4) J.J. Abrams a d'ailleurs déclaré plusieurs fois que la fin de Lost était contenue dans son début.
Il faut dire que précisément, ce brave John est un peu plus que le Messie (si tant est que ce soit possible). Il est aussi tour à tour le miraculé, le martyr, Roi Mage, le pèlerin, le prophète... je ne serais même pas étonné qu'on finisse par apprendre qu'il est en fait Dieu, ce serait même un accomplissement logique. Et pour autant, son incarnation messianique n'en est pas moins là depuis le début. Elle devient évidente arrivé à la saison 5 (puisqu'il ressuscite), mais tous les indicateurs ont viré au rouge quasiment depuis le premier épisode - il suffisait de les voir. En somme : de croire en Lui.
Reprenons donc les choses depuis le début, non sans nous livrer à deux nécessaires précisions préalables : une fois n'est pas coutume oui, il va falloir spoiler un minimum (sinon l'analyse tombe à plat) ; contrairement au précédent article sur Lost, impossible de rester intelligible pour quelqu'un n'ayant jamais vu la série, sauf à se livrer à d'interminables explications, ce qui n'aurait pour effet que de diluer la réflexion dans des digressions n'ayant rien à envier à celles (parfois usantes) utilisées par les scénaristes dans les trois premières saisons.
Durant les premiers temps, Locke donne l'impression de pouvoir être entièrement résumé à son nom. John Locke, comme le philosophe du XVIIe qui théorisa (entre autres) la connaissance par l'expérience... tout un programme auquel se conforme son télévisuel homonyme, personnage extrêmement cultivé ayant vécu au moins trois vies avant d'échouer sur l'Ile. Rien de très significatif pourtant : il n'est pas le seul dont le nom fasse référence à la littérature des XVII et XVIIIe siècles (Kate Austen, Desmond Hume...). En revanche il est bien le seul à ne pas vraiment mettre de temps à s'adapter à la vie façon Robinson, ce qui d'emblée le situe en marge de son groupe (groupe qui d'ailleurs, si l'on additionne tous les personnages principaux et que l'on retranche John, compte au départ autant de héros que d'apôtres (1)). On peut mettre cela sur le compte de sa communion spirituelle et physique (elle l'a fait remarcher tout de même !) avec l'Ile... on peut aussi considérer que ce sont les premiers signes de cette spécificité dont lui parlera plus tard Ben, cette spécificité qui le hantera jusqu'à manquer à plusieurs reprises de le rendre fou, lui, ce petit employé paraplégique qui rêve tellement d'une autre vie, que l'Île finira par lui offrir. Une spécificité qui tient en seul mot : Messie. John est le Messie de l'Île, celui qu'elle et Les Autres attendent depuis si longtemps (on apprend pourquoi au début de la saison 5 ; pour l'heure tout tient dans cette phrase de Richard : "Nous vous attendions depuis si longtemps" (2)). La scène de la saison 3 où John atteint le campement des Autres et où ceux-ci le dévisagent comme s'il était une apparition est en ce sens plus qu'éloquente.
Ici, une erreur d'interprétation serait de considérer que Ben l'attend aussi. C'est en effet ce qu'il prétend... sauf qu'en réalité, il passe l'essentiel de son temps à l'isoler. Et une fois qu'il l'a de son côté que fait-il ? Il le met à l'épreuve en lui demandant de tuer son père, ce que John est bien entendu incapable de faire (et Ben le sait pertinemment), et l'abandonne en l'humiliant publiquement. Si cela ne vous rappelle rien, de deux choses l'une : soit vous n'avez jamais lu les Évangiles, ce qui est excusable. Soit vous vous êtes intéressés au religions... et c'est excusable aussi, ce passage n'est pas le plus connu. Car cet épisode de la saison 3, c'est en fait une relecture de ce passage de l'Evangile selon Saint-Luc :
"Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions ; mais Jésus ne lui répondit rien.[...] Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s'être moqué de lui et l'avoir revêtu d'un habit éclatant, il le renvoya à Pilate."
Inutile d'en rajouter : Ben, chef des Autres ayant acquis le pouvoir par la force, c'est Hérode, le roi usurpateur. Ajoutons d'ailleurs que ces versets sont représentés deux fois dans la série, puisqu'ils s'appliquent tout aussi bien à ce flashback de la saison 4 où le mystérieux Richard rend visite à un Locke encore tout gosse pour lui poser une devinette tordue à laquelle il ne peut évidemment pas répondre, déclenchant la fureur du Roi Mage venu une dizaine d'années plus tôt assister à sa naissance (même épisode).
A la lumière de ces éléments, difficile de résister à l'envie de tout reprendre de zéro, de réétudier totalement le personnage de Locke sous l'angle christique. Pas besoin de chercher bien loin, tout est là. Même en éludant les aspects les plus litigieux (par exemple l'aide qu'il essaie d'apporter à Charlie pour vaincre sa dépendance (3) ou le fait que comme Jésus on ignore quasiment tout ou presque de ce qui s'est passé entre sa naissance et ses trente ans), les indices sont considérables, tellement peu allusifs que je m'étonne vraiment de ne pas avoir trouvé d'article similaire à celui-ci sur le Net (tout au plus quelques mots sur des forums, mais aucun article vraiment récapitulatif). Et pas uniquement à partir de la saison 5 et de la finalement prévisible résurrection, mais dès les tous débuts. Sa mère en plein déni ne lui dit-elle pas, dans un flashback de fin de saison 1, qu'il est le fruit de l'immaculée conception ?
Tous ces biscuits jetés en pâture au spectateur sont bien présents depuis le premier épisode. Ils sont simplement noyés dans la masse. John lui-même se définit dans une de ses premières apparitions comme un homme de Foi... homme de Foi ou homme crédule, faut voir, tant sa vie entière semble faite de désillusions au sens le plus strict du terme. Mais un homme crédule qui pourtant, acquiert la conviction presque instantanée qu'appuyer sur le fameux bouton toutes les cent-huit-minutes est un acte essentiel, crucial... et notre John de s'attribuer ce sacerdoce - première étape d'un long, très long chemin de croix. Chemin au cours duquel il sera souvent confronté au Doute (comme le Christ lui-même, qui douta sur la croix, et encore avant au Mont des Oliviers, où il tenta presque d'échapper à son destin...) avant de reprendre son chemin comme si de rien n'était (comme le Christ lui-même... etc.), une première fois en découvrant que Rose est toute aussi miraculée que lui, une seconde au terme d'un petit trip Saint-Thomas d'Aquin qui manquera de mettre un terme définitif à son parcours (à noter d'ailleurs qu'à ce jour on ignore toujours comment il a fait pour survivre à l'implosion du bunker... vu que justement c'était une implosion, et non une explosion). A partir de là, c'est à dire littéralement : à partir du moment où il découvre en ce maudit bouton quelque chose à la hauteur de son indéfectible Foi, il se détache de plus en plus du reste de son groupe, se marginalisant à l'extrême (à la fin de la saison 2 il n'a pas grand-chose à carrer de cette histoire de Michael et des Autres...), erreur que le Christ n'a jamais commis - soit. C'est que John, contrairement à son modèle mythique ("Parfaitement Dieu et parfaitement homme"), n'en demeure pas moins un pécheur... quoiqu'on puisse supposer que ce soit moins dû à l'essence de sa personnalité qu'à son état de personnage d'une série à suspens. Si John était toujours calme, non-violent, sage... il n'aurait aucun intérêt. Pour le reste, il s'en tient à sa route semée d'embuches (on ne va pas revenir sur les éléments de la saison trois, évoqués plus haut) car, et ça c'est quelque chose que j'ignorais évidemment la dernière fois que j'ai évoqué le sujet, le sacrifice de John est annoncé comme tel d'entrée de jeu (en l'occurrence par Richard, puis par Christian). John doit mourir pour sauver ses amis, c'est ce qui lui est dit (ce n'est d'ailleurs à mon avis pas tout à fait exact, je soupçonne ledit Christian de l'avoir un peu enfumé sur ce coup)... autant dire que si la phrase avait été : John, tu dois mourir pour expier les péchés des habitants de l'Île, ça n'aurait pas changé grande-chose.
Ce qui va changer tout en revanche... c'est le face à face entre John et Jack au début de la saison 5, lorsque le premier essaie de convaincre le second de retourner sur l'Île avec lui. Car non seulement Jack refuse, mais encore s'en prend-il violemment à Locke, usant de termes volontairement blessants le qualifiant de vieil homme seul ayant inventé toute cette histoire d'être spécial pour meubler le vide de son existence (il aurait pu lui dire tant qu'il y était que Les derniers seront les premiers, Johnny, c'est pour déconner). Ce que bien sûr il n'est pas, et Jack, même épuisé et rongé par l'alcool et la dépression, le sait très bien. A quoi bon cette scène (particulièrement émouvante), sinon pour représenter le célèbre reniement de Pierre, qui survient simultanément à l'arrestation du Christ... et donc précède de peu sa mise à mort ?
Dont acte : désespéré, ayant échoué sur toute la ligne, John décide de mettre fin à ses jours. Ce qu'il ne fait évidemment pas - vous imaginez le Christ commettant le péché suprême ? Ben va venir lui filer un coup de main, et si ses motivations sont pour le moins obscures, elles ne sont pas exemptes de symbolique : John doit mourir, mais il ne peut pas se suicider (et d'ailleurs, John est mal barré, ses gestes sont hésitants... pas sûr que sans l'intervention de Ben il serait parvenu à se tuer).
En somme il ne lui reste plus qu'à ressusciter, certes pas le troisième jour mais le huitième, ce qui ma Foi constitue une Semaine Sainte d'autant plus acceptable que la conclusion du périple boucle la boucle en achevant celui-ci exactement de la manière dont il a commencé. En effet si le chemin de croix de Locke a commencé dès le premier épisode (et même avant le crash), son exode personnel remonte au début de la saison 3 - juste après la mort d'Eko (du Père Eko). C'est le moment où, après avoir passé des jours statique à appuyer sur un bouton, John décide de se bouger un peu (en l'occurrence pour aller libérer Jack, ce qui on l'imagine n'est pas sa motivation première) sans savoir qu'il quitte la plage pour ne jamais y revenir avant le second crash. Dès lors il sera de fait perpétuellement en mouvement (mis à part durant un bref répit - qu'il annonce lui-même comme temporaire - au milieu de la saison 4), et au départ de ce cycle se trouve non pas tant Eko lui-même que sa canne, sur laquelle figure cette inscription ambigüe : "Lève tes yeux et regarde vers le nord. John" ; phrase qui n'est pas (comme expliqué par la suite, si ma mémoire ne me trahit pas) une recommandation adressée à celui qui n'est encore qu'un prophète, mais une citation de l'Évangile selon Saint-Jean immédiatement suivie par sa source (pas la peine d'être grand clerc pour savoir qu'en anglais, St Jean s'appelle St John). Or quelle autre citation intéressante pouvons-nous trouver chez Jean-John ? Celle-ci :
“Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.”
Autant dire que c'est plus qu'approprié dans le cas de John... tout comme dans ceux de Christian Shepard ou de Richard Alpert. Vous la connaissiez déjà ? Ok, mais connaissez-vous le numéro du verset ? 3.16, comme le Vol 316 qui ramène nos héros - et l'ex-mort John Locke - dans leur Paradis Terrestre. La boucle est bouclée, je vous disais. Mais c'est vrai que dans le cas d'une série aussi cyclique que Lost, ça n'a rien d'étonnant (4).
A présent... ceux qui veulent s'amuser à pousser plus loin l'analogie y sont cordialement invités en commentaires. Locke est-il le fils caché de Jacob, le "dieu de l'Île" ? Ou bien ma préférée : Locke est-il Jacob, tout simplement (et plus logiquement du point de vue théologique)...?
EDIT : ainsi donc Le Golb aurait été victime des scénaristes ? Il semblerait, selon certains, que toute cette analyse ait été invalidée par le final de la saison 5... rien n'est moins sûr. En effet, le fait que l'intrigue révèle ceci ou cela n'annule en rien l'analogie (analogie d'ailleurs en grande partie répercutée sur les quatre premières saisons, et non sur la cinquième).
(1) Il y aura d'ailleurs (presque) toujours, même en comptant les disparitions et les arrivées, douze personnages principaux dans la série, plus John.
(2) Je cite Richard dans la saison 3... mais Horace (saison 4) ou Widmore (saison 5) lui disent la même chose...
(3) "Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui" (Pierre 2:19)... sans oublier que la drogue volée par Charlie est cachée dans des satuettes représentant la Vierge !
(4) J.J. Abrams a d'ailleurs déclaré plusieurs fois que la fin de Lost était contenue dans son début.
Très bon article, intéressant, documenté...
RépondreSupprimerBien sûr tu enfonces un peu une porte ouverte comme tu le dis toi-même mais d'un autre côté c'est une idée très juste de compiler et développer tous les éléments de ce symbole du "messie Locke", ce que moi non plus je n'ai jamais vu fait ailleurs. Et ce qui est encore plus intéressant c'est que les épisodes postérieurs au 5.07 te donnent pour l'instant raison.
Ah, quand même, sur la chute : je trouve l'idée amusante, Jacob = John ce serait intéressant mais cela dit je ne suis toujours pas convaincu à ce stade que Jacob soit vraiment le "dieu de l'île", tout ce qui l'entoure est quand même plutôt flippant et maléfique je trouve.
RépondreSupprimer"Christian Shepard "... "Berger Chrétien"... Bah tu m'étonnes qu'on voie de la dimension christique dans ce truc.
RépondreSupprimerSerious Moon >>> rassure-toi, j'ai balancé ça dans un demi-sourire. L'hypothèse me semble aussi alléchante que de moins en moins probable, d'autant que je crois avoir lu quelque part qu'un acteur avait été embauché pour interpréter ledit Jacob.
RépondreSupprimerGuic' >>> putain... j'avais même pas remarqué. C'est plus que bien vu, encore un des nombreux symboles qui m'a échappé dans Lost (la seule série pour laquelle il faudrait éditer les articles en permanence :)
Ben dans la même catégorie, il serait intéressant de se pencher sur le fait que le "Dieu de l'île" dont tu parles s'appelle Jacob...
RépondreSupprimerJacob, petit fils d'Abraham, qui a été rebaptisé Israël "celui qui a lutté contre Dieu", et père de douze enfants qui fonderont les douze tribus d'Israël...
Dont l'un se prénomme Benjamin (Ben?) et fondera le royaume de Juda, opposant d'Israël...
En fait, la Bible c'est un gigantesque spoiler de Lost.
THOM > excellent article, passionnant et tout (enfin bref : je suis d'accord avec Serious Moon).
RépondreSupprimerGUIC' > c'est bien vu, mais en fait ce n'est pas très analysable à ce stade de la série.
Cher Guic' tu as tout à fait raison... mais comme le dit bien Lily , on ne peut pas vraiment tirer de conclusions de tout ça. Tu ne peux évidemment pas le savoir (puisque tu n'as pas attaqué Lost), mais au point où on en est (c'est à dire le 5.13 diffusé ce soir) on n'a tout simplement jamais vu Jacob et on ne sait rien de lui. En fait on en a beaucoup entendu parler, il s'est manifesté une fois, on l'a entrevu une autre (dans la pénombre)... mais pour l'heure deux ans après sa première évocation il reste le mystère le plus durable de l'Ile, d'autant que les auteurs ont avoué avoir un moment songé à ne jamais vraiment l'incarner... bref : il est trop tôt pour tirer la moindre conclusion de ta remarque (même s'il est probable qu'elle trouve quelque part dans la série un écho). Peut-être dans quelques semaines, puisque selon la rumeur Jacob apparaitrait (enfin) dans le final de la saison 5...
RépondreSupprimerMais en fait ma remarque sur Jacob faisait écho à celle de Serious Moon sur le côté flippant du Jacob lostien.
RépondreSupprimerLe Jacob biblique étant "celui qui s'est battu contre Dieu", le Jacob lostien pourrait tout à fait être un Dieu, certes, mais opposé au classique, une sorte de Divinité maléfique, dont Ben serait l'incarnation terrestre (un Antechrist "light"), opposé à Locke, Messie.
Mais bon, je divague... j'attaquerai la série et on verra bien.
Ah mais c'est sûr c'est bien vu, et les éléments récents vont dans cette direction.
RépondreSupprimerSpoiler de la saison 5 épisode 12 Dans le dernier épisode on voyait un hiéroglyphe montrant Anubis (dieu des morts) se prosternant devant le "smoke monster" adoptant clairement la forme d'un serpent. Or dans la mytho égyptienne, le serpent Apophis symbolise le Mal à l'état pur. Alors si on part du principe que la fumée et Jacob sont à la base la même entité ou du moins sont reliés l'hypothèse de ce dernier comme "gentil dieu de l'île" en prend un sacré coup.
Fin du spoiler
S'il te plait, essaie de mieux placer tes balises spoiler. Comme ceci par exemple :
RépondreSupprimerSPOILER Or donc... honnêtement, l'arrêt sur image n'est pas très explicite... déjà, ça ressemble plus à zébulon qu'à ce cher vieux smokey. Et ensuite je ne crois pas qu'Anubis se prosterne, on dirait plutôt qu'il combat (or un combat entre la mort et le mal... je ne vois pas trop le sens). Enfin le lien Jacob/fumée n'a jamais été établi. Le seul lien évident, c'est celui de la fumée avec les apparitions...
Fin du spoiler hihi
Ah bah merde... ça me l'a placé pareil :-(
RépondreSupprimerVraiment très intéressant, ce récapitulatif.
RépondreSupprimerMerci jeune fille !
RépondreSupprimerUn vrai régal cet article. Précis, bien foutu...
RépondreSupprimerJe ne vois pas quoi lui reprocher, c'est du béton si j'ose dire. Le seul truc sur lequel je suis moyennement d'accord c'est sur le truc d'Hérode, je trouve que ça convient mieux à la séquence avec Richard qu'à celle avec Ben. Mais bon : c'est toujours facile de dire ça quand on n'a pas été foutu de voir la référence au départ...
En réalité je ne suis pas loin d'être d'accord avec toi. Mais tout de même, le roi usurpateur ou ce qui s'en approche le plus, c'est Ben, ça ne fait aucun doute.
RépondreSupprimer> "Ah bah merde... ça me l'a placé pareil :-("
RépondreSupprimerJ'avais pris la peine de sauter une ligne donc je plaide NON COUPABLE :)
Vu qu'il compte la ligne sautée en-dessous je suppose qu'il faut mettre ça sur le dos d'un quelconque bug...
RépondreSupprimerAlors, je n'ai pas tout lu, parce que j'ai commencé il y a peu (je suis en milieu de saison 2), mais j'aime vraiment beaucoup cette série. Merci de m'avoir incité à la regarder, à force d'articles fleuves, et racoleur.
RépondreSupprimerBBB.
(rire démoniaque)
RépondreSupprimerAlors alors! Tu as vu le final? C'est con, ta superbe analyse en a pris un sacré coup (je dis ça d'un ton moqueur mais je suis réellement désolé)
RépondreSupprimerHum... oui et non. Certes, les dernières minutes du final ont ébranlé mes théories personnelles, néanmoins dans l'article je n'en parle pas du tout. L'analyse en elle-même demeure identique, les symboles sont toujours les mêmes, à plus forte parce que pour l'instant et en attendant la saison 6, John est toujours John, même si ça semble compromis... J'irai même jusqu'à dire que pour l'instant, mon analyse est renforcée : on a désormais la preuve que Locke n’a pas subi le même phénomène que Christian. L’analogie du Messie n’en est que plus forte ; avec d’un côté Christian-Lazare, qui “revit”, tout simplement. De l’autre John-Christ, qui revit tout en accédant à une forme supérieure de l’Etre...c
RépondreSupprimerSuper classes les deux articles sur LOST. Merci et bravo pour ces décryptage (et je ne trouve pas non plus que la fin de la saison 5 ait chamboulé l'analyse).
RépondreSupprimerMerci à toi !
RépondreSupprimerOuais. Un peu aux fraises quand même (mais bien essayé).
RépondreSupprimerSi tu prenais la peine de lire les commentaires, tu verrais que non, en fait...
RépondreSupprimerLaisse tombé c carrément hs
RépondreSupprimerBoulet, boulet, boulet...
RépondreSupprimerFait gaffe les boulet ils savent suivre le RSS pétasse=
RépondreSupprimerC'est d'autant plus dommage qu'ils ne sachent pas écrire ! Dieu sait ce qu'ils auraient pu nous apprendre ;)
RépondreSupprimerNi taper leur pseudo dans une case, apparemment...
RépondreSupprimerTu crois ? J'avais pris ça pour une envie farouche d'assumer publiquement sa lâcheté :)
RépondreSupprimerFaut vraiment arrêter de voir de la religion partout, dans LOST ou ailleurs c une obsessions RIDICULE!! Il existe quand même des créateurs qui puisent dans leur IMAGINATION plutôt que d'aller chercher la bible et toutes ces conneries dépassées et déjà vues!!!
RépondreSupprimer(c'est le même ou ils sont tous de sortie ?)
RépondreSupprimerLe même?!! Non, je suis moi si j'ose dire!! (lol)
RépondreSupprimerOk !
RépondreSupprimer(non parce que t'aurais pu avoir une place gratuite offerte par la Fédération Française des Boulets, c'est pour ça, je préfère demander)
Lily >>> c'est super drôle mais pitié, arrête le massacre, un peu d'indulgence ;-)
RépondreSupprimerEchoMark >>> "faut vraiment arrêter de voir la religion partout, dans Lost"
Non, bien sûr, il n'y a pas du tout de référence religieuses et mystiques dans Lost. Ni au christianisme, ni au bouddhisme, ni au judaïsme, ni aux relions polythéistes antiques... ni rien de ce genre, j'ai probablement rêvé.
"il existe quand même des créateurs qui puisent dans leur IMAGINATION"
Il n'y pas de contre-indication entre références, influences et imaginations...
Je parlais de VRAIS CREATEURS, qui CREENT au lieu de RECYCLER!!
RépondreSupprimerRas-le-bol des PACTHWORK qui n'inventent rien et finissent tous par PLAGIER LA BIBLE (je suis pas anti-relion, je tient à le dire)
RépondreSupprimerThom > Comment tu veux que j'arrête le massacre quand je lis des imbécilités pareilles ??
RépondreSupprimerEchoMachin > C'est carrément l'idée même de l'art qui t'échappe, je crois qu'il va y avoir un sacré cours de rattrapage à te donner...
EchoMark >>> de "vrais créateurs qui créent au lieu de recycler" ? Non, sans déc ? :-)
RépondreSupprimerOn peut savoir à qui tu penses ?
Mais LOST justement, c'est très innovant!!
RépondreSupprimerEt aussi dans un genre SF DOLLHOUSE, très innovant sur une idée géniale qui ne doit rien à personne.
Lost est l'archétype du patchwork que tu dénonces !
RépondreSupprimerQuant à Dollhouse, c'est vrai que ça ne doit rien à personne. Bon, à part une nouvelle de Philip K. Dick sortie il y a facile trente ans, mais sinon, personne, ni rien. M'enfin...
Désolé, j'en rajoute une couche, mais je ne peux pas m'empêcher de faire un florilège des interventions d'EchoMark :
RépondreSupprimer"Il existe quand même des créateurs qui puisent dans leur IMAGINATION plutôt que d'aller chercher la bible et toutes ces conneries dépassées et déjà vues!!!"
"Je parlais de VRAIS CREATEURS, qui CREENT au lieu de RECYCLER!!"
"très innovant sur une idée géniale qui ne doit rien à personne."
Magnifique ! quel talent ! je me suis bien marré, tiens^^
Ce qui est aussi très drôle, c'est que tu sembles avoir une vision très "Dieu / Créateur" de l'artiste, qui gratifierait l'humanité de ses idées (évidemment) géniales (tombées du Ciel ?^^)... Ce serait bien d'avoir une approche moins "bac à sable" de l'esthétique.
(Lil' : je te soutiens^^)
(Merci, Dahu ^^)
RépondreSupprimer(Et au passage, j'espère que le maître des lieux te tancera, car ton "best of", sans le moindre commentaire, est bien plus cruel que mes vannes! :)
C'est sur que des le départ, le concept même du naufrage sur une île déserte, c'est super innovant. La preuve, j'suis pas sur qu'il y ait ça dans la Bible.
RépondreSupprimerN'empèche, ça fait plaisir de revoir un vrai débat sur le Golb. En plus celui-là, il y a même pas besoin d'avoir des références (je crains même qu'on ait pas le droit de faire appel à ses références), alors j'arrive a suivre.
Oui, je fais honneur à mon Golb d'or "Quoi ? Une polémique ? Où ça ? Attendez-moi - j'arriiiiiiiiiiiive !!!" - Pure solidarité avec Lil'. Déjà qu'elle s'est fait bouffer le y dans une joute précédente...
Ca fait trop plaisir d'être bouc-émissaire, sérieusement! On peut pas TOUT connaîitre!! En plus j'ai insulté personne je vous signales! J'ai juste donner un avis et c mon droit non?! En plus l'autre Guic the old il me prend trop pour un débile! sympa. N'empêche que Whatever Happen Happen on a jamais vu ça ailleurs, c'est innovant et voila tt
RépondreSupprimeroui, je sais, je n'ai jamais regardé Lost, je n'ai donc rien à foutre dans cette conversation... Si l'odeur du sang attire Guic, pour moi c'est l'occasion de sourire au boulot... et puis, j'ai été attiré par cette étrange expression: se faire bouffer le y, c'est à dire?
RépondreSupprimerGuic > quelle mémoire !
RépondreSupprimerEchoMark > personne ne se moque. Il y a même un certain génie en toi (en tout cas une poésie naïve fascinante). Pour Whatever HappenED HappenED (déjà couper la citation ainsi, c'est montrer qu'on n'y a pas compris gd chose...) je te conseillerai juste de jeter un oeil à un petit film inconnu sans stars : l'Armée des 12 singes, ça s'appelle. Ca risque de te plaire ;)
EchoMark: Désolé. Loin de moi l'idée de prendre un(e) illustre inconnu(e) pour un(e) débile, comme ça, au déboté.
RépondreSupprimerMais balancer de telles énormités sur "l'originalité" de Lost, alors que justement, cette série est extraordinaire justement pour sa capacité à recycler (avec talent, justement) des thématiques déjà vues ailleurs mille fois... Ben c'est quand même un peu une erreur... En plus, insister... enfin bon, tu connais le proverbe.
Euh, sinon, j'ai pas capté le trip du bouc-émissaire. Bouc-emissaire de quoi de qui? :-/
Au fait, Guic', qu'est ce que tu fais là? tu devrais as etre en train de plancher sur ton top 5 Nick cave? ;)
RépondreSupprimer(Non, Nick Cave, comme un con, je l'ai classé à "N". Je sais pas pourquoi. Nick Cave qui a écrit un roman sans aucune référence à la Bible, inspiré par son seul génie.)
RépondreSupprimerRoooh le bordel...
RépondreSupprimerBon, EchoMark (rien que ce nom faisant référence au quartier le plus misérable de L.A. était une mise en garde...), je te propose une petite liste qui pourrait t'intéresser :
- L'Armée des 12 singes (film de Terry Gilliam)
- Sa Majesté des mouches (livre de William Golding)
- La Tour sombre (7 livres de Stephen King)
- Le Maître du Haut-château & Minority Report (Philip K. Dick)
- Le Château & Le Procès (livres de Kafka)
- La Terre vaine (poème de T.S. Eliot)
- La Bible
- La Torah
- Larousse de l'antiquité
Tu as de quoi t'occuper un moment (d'autant que la liste n'est pas exhaustive). Comme le dit le vieil adage : pour tout ce qu'on sait déjà, il y a la Visa, pour le reste, il y a Le Golb ;-)
Hé hé, qu'il est taquin...
RépondreSupprimernick Cave à N? et pourquoi pas Alice Cooper à C, pendant que t'y es?
Quoi ? Alice Cooper à A ? Et pourquoi pas Marilyn Manson à M !
RépondreSupprimerBen ouais, c'est meme à ca que tu reconnais les bons disquaires: ceux qui classent les vinyles du Coop' à la lettre A, et qui savent donc qu'Alice cooper est un grand groupe, et non un vieux golfeur mal maquillé...
RépondreSupprimerah là là, le bordel qu'on lui met, au Golb... j'espère qu'on va pas se faire virer...
Mais non voyons, vous avez tous des Golb Cards (je suis bien eu, à ce propos...)
RépondreSupprimerDéplorable!
RépondreSupprimerOn crie haro sur le baudet et pendant ce temps, on élude les vrais questions!!
A savoir que, même si EchoMark est un jeune manquant de culture, il a raison sur le fond : cet article est un tissu de conneries! Complètement à côté de la plaque. Et pour cause!!
Attention SPOILER
A la fin de la saison5, il est évident que J.Locke n'est pas ressuscité!
Fin SPOILER
Du coup l'article tombe à l'eau et apparait comme ce qu'il est : un trip! une extrapolation prétentieuse et sans intérêt!
En fait mon "edit" il pue le paté, non ?
RépondreSupprimerL'analogie du Messie est bel et bien omniprésente dans Lost, autour du personnage de John Locke. Je n'ai absolument rien extrapolé dans cet article, il n'y a rien que j'ai imaginé ni même supposé... j'ai juste mis bout à bout des faits. Revoie les épisodes si tu ne le crois pas, tu t'en rendras compte toi-même. Les citations (notamment celle de la mère de John, celle sur la canne d'Eko...) sont bien présentes dans la série, de même que les séquences que je décris. Faut vraiment avoir des oeillères triple-épaisseur pour ne pas s'en apercevoir !
Rôlôlô ! ça va bientôt être autant le bordel que pour "Le hard rock 80's" chez GT, ici ^^
RépondreSupprimerBreaking Good : c'est bien beau (en fait, non) de venir dénigrer un article, encore faut-il le lire en entier. Mais tu n'as peut-être pas vu les quelques lignes en rouge à la fin (tu sais, là où c'est marqué EDIT, en rouge donc, et en majuscules de sûrcroît).
Ah bah, Thom est passé par là pendant que je tapais mon commentaire ;-)
RépondreSupprimerBreaking Good c'est Echomark qui a changé de nom?
RépondreSupprimerSont marrants, ces anonymes.
Thomas: Et Robinson Crusoe, dans ta liste, il sent le paté? ;-)
Hé mais sérieusement lâche-moi Guic the old, je t'ai pas parler que je sache!! c dingue ça, je m'adresse à l'auteur d'article pas à ses chiens de garde!
RépondreSupprimerEt je suis pas Breaking God, je sais même pas qui c, j'ai pas besoin de me mettre à 5 sur 1 seule personne MOI!
Thomas, je regarderais tout ce que tu recommande, car je ne suis pas rencunier MOI! :o)
RépondreSupprimerHé mais GROS BOULET, arrête de REVENIR si tu veux qu'on te lâche ! C'est toi qui t'inscruste, pas nous. Golb Is Our House.
RépondreSupprimer(Au passage : intéressant le lapsus "breaking god", venant de toi !)
Non, Lily, le Golb, c'est pas que "chez nous", c'est ouvert. Le seul truc, c'est que c'est un endroit ou nous sommes habitués à argumenter.
RépondreSupprimerC'est là qu'est le malentendu, et là je m'adresse a toi, EchoMark, si tu repasses: je n'ai pas voulu t'agresser, mais, arriver comme ça, dire que l'avis présenté dans l'article sans pouvoir, à aucun moment, l'infirmer, prouver le contraire ou quoi que ce soit...C'est juste vain. Et c'est logique: tu peux pas parce que les arguments de Thomas sont fondés.
Et désolé de te contredire une fois de plus, mais en t'exprimant ici, tu ne parles pas qu'à l'auteur, mais aussi à tous ses lecteurs: pas de chance, ils sont d'accord avec l'article.
Je reconnais bien là mon Guic' , dur, mais avec un bon fond.
RépondreSupprimerJe reconnais d'ailleurs bien là aussi ma Lily , dure, mais finalement très gentille par rapport à la noirceur de son fond :-)
Je commence maintenant aussi à connaître mon Dahu , précis, pointilleux et drôle.
Une bonne journée, finalement !
(P.S. : je ne vous virerai pas, parce qu'en fait mon rêve secret serait que vous détroniez ce putain d'article sur Daniel Wallace en tête du menu best of... article franchement moyen selon moi, qui doit principalement son rang au flood de Ska et de quelques autres :-)
EchoMark >>> c'est bien de ne pas être... rencunier. Finalement, on a commencé tu mauvais pied tous les deux, mais tu es plutôt simpatique ! ;-)
RépondreSupprimerQuelle mauvaise foi!!
RépondreSupprimerQuand vous prétendez que les auteurs de Lost auraient, sciemment, décliné une obscure anecdote biblique, vous n'êtes pas dans la supposition?!
Les auteurs vont l'ont dit, ce sont vos copains?!
Ce n'est que votre lecture, vous voyez ce vous voulez voir et c'est tout! Un peu de modestie!
Ah le vieil argument dont on sait très bien ce qu'il dissimule en réalité.
RépondreSupprimerJe ne prendrai pas la peine de répondre ; le mépris de toute pensée un chouia analytique qu'on voit ici en filigranes me suffit amplement.
Sûr que répondre aurait été difficile, puisque j'ai raison!
RépondreSupprimerLa baudruche se dégonfle.
Finalement c'était facile.
Sur que ce genre de réponse également est aisée.
RépondreSupprimerQuand vous prétendez que les auteurs de Lost auraient, sciemment, décliné une obscure anecdote biblique, vous n'êtes pas dans la supposition?!
Alors, précisons les choses. Ton "obscure anecdote biblique", c'est quand même un sacré pavé et plus qu'une anecdote vu que c'est à peu pres tout le Nouveau Testament dont il est question. Mais je joue sur les mots, là. OK.
Ensuite, on ne parle pas de déclinaison, mais de références et de symbolique. Ce qui n'a rien à voir. Décliner, c'est faire une reprise, les mêmes choses, mais légèrement différentes. Là, il s'agit plus d'influences et de références. Comme Nirvana, qui a été influencé par les Pixies, mais n'a jamais repris les Pixies, pour prendre une comparaison musicale.
Concernant le côté "sciemment", il est évident que faire référence, texto, à des versets (en en donnant en plus la référence, comme c'est le cas sur la canne d'Eko, parce qu'il n'y a pas que "John" d'écrit derrière, mais le chapitre et le verset, revois l'épisode 3x06 si tu doutes de ce que je dis), ne peut pas se faire inconsciemment!
Il y a dans cette série une dimension religieuse permanente (des miracles, la recherche de Jacob, les gravures egyptiennes, plein de trucs font référence à une religion ou une autre)!!
La nier, c'est passer à côté d'une dimension symbolique évidente de la série, et la regarder au premier degré et donc rater quelque chose. Mais bon, le fait est qu'on a le droit d'en faire plusieurs lectures, et que celle de Thomas n'est ni plus juste ni plus pourrie qu'une autre.
Sinon, concernant cette petite querelle ridicule sur "qui a raison", la réponse est simple: seuls les auteurs de la série finiront par avoir raison. Donc rendez vous dans un an, on rediscutera de ça.
Question: ca veut dire quoi "crier haro sur le baudet"?
RépondreSupprimerA part ça J'adoooore (arf) les gens qui savent qu'ils ont raison tel que toi Breaking Good. Il n'y a que toi qui connaisse la vérité, nous ne sommes qu'une bandes d'incultes ...
(hum ...et vive l'humilité of course)
Guic' the old : l'intéressé a répondu à propos des exemples que vous citez. Je parlais de la scène soi disant référence à Hérode, qui n'a rien d'explicite et est bien une vague supposition.
RépondreSupprimerDe plus : où ai-je nié la présence de "mystique" dans Lost?! où ça? dites-le moi!
Sandrine : je n'ai jamais traité personne d'inculte! et je ne vois pas en quoi je ne serais pas humble?! ce n'est pas moi qui écrit deux pages pompeuses pour enfiler les pseudos analyses comme des perles!
Breaking Good >>> que les choses soient claires une bonne fois pour toutes : j'assume totalement la part de projection personnelle de cet article (et de tous les articles de ce blog, du reste). Le principe même de l'art est d'être capté seulement partiellement par le récepteur, qui pourra ainsi se l'approprier comme bon lui seul. C'est non seulement quelque chose que je revendique, mais c'est également quelque chose que revendiquent les auteurs de Lost dans leurs nombreuses interventions sur le Net. Que chacun puisse voir dans cette série ce qu'il a envie de voir, bâtir ses propres analyses et ses propres hypothèses. Que tu ne partages pas mes vues m'attriste, que tu ne saches pas le manifester de manière constructive me navre (c'eut été l'occasion d'une de ces discussions passionnantes comme seule Lost sait en provoquer), mais c'est ton problème. Que tu ne comprenes pas que le principe-même de la série les légtimise... c'est ton problème aussi, mais c'est un problème plus grave qui nécessite d'urgence un cours d'histoire de l'art :-)
RépondreSupprimerOuais, O.K., en même temps, c'est sur que le désaccord peut que se creuser si on part sur de mauvaises bases: je ne considère pas l'article comme prétentieux, pompeux, ou aucun des autres adjectifs dont tu gratifies cet article.
RépondreSupprimerMais c'est peut etre parce que, en habitué du coin, je sais à quel point Thomas est incapable de faire court: 2 pages, c'est rien.
Concernant la référence à Hérode, je suis bien obligé de dire, que, oui, je suis assez d'accord avec toi et j'aurais tendance à mettre en doute ce point précis. C'est une facon de voir le truc, un peu tirée par les cheveux, mais bon: ca ne détruit pas l'ensemble du truc!!
En même temps: Lost n'est - elle pas une série justement faite pour pouvoir se livrer à multitude d'interprétations et d'extrapolation plus barges les unes que les autres, avec ses trucs bizarres, ses symboles, sa chronologie bordélique? N'est ce pas logique que le spectateur se forge une façon d'interpréter les choses? Ben si. Et partager cette façon de voir, aussi, c'est notre droit.
A aucun moment Thomas ne nous dit que c'est la parfaite vérité qu'il nous présente, mais le fait est que l'analogie marche, et qu'elle constitue son intime conviction (au moins).
Donc, pas de pompierisme ou de prétention...
Par contre, sinon, désolé, mais le "j'ai raison face à cet article bidon", si, ça c'est un manque d'humilité, quand même.
Euh... si si, je considère que tout ce que je dis est la vérité absolue :-D
RépondreSupprimer(sur ce sujet... comme sur n'importe quel autre ! :-)
Concernant Hérode... il y a trois types d'observations dans cet articles :
- les évidences, qu'on pouvait trouver probablement sur le Net bien avant que j'écrive cet article (je pense évidemment à la canne d'Eko, ou aux différentes citations...) mais qui revêtent un sens (et une portée) différent(s) selon qu'on les lit ou non dans le cadre de cet article ;
- les détails troublants, par exemple le numéro du vol (ou le nom de Christian Sheppard :-), qui ne sont pas vraiment des infos en soient et qui pour leur part n'ont aucun sens en dehors de l'analogie ;
- les interprétations et autres élargissements, dont Hérode bien sûr, qui découlent des deux premiers types d'éléments (il est d'ailleurs amusant de noter que postérieusement à cet article, ma réflexion sur Hérode a été reprise sur plusieurs sites... sans jamais me créditer, ce qui est tout de même un peu vexant...)
J'ajouterai même une quatrième catégorie : les éléments sujets à caution (les statuettes de la vierge, for example).
Tout l'intérêt de Lost, c'est que les analogies et autres thématiques ne sont JAMAIS énoncées clairement. L'analogie du Messie n'est visible que si on veut la voir, tout comme la thématique du père coupable de tous les péchés... etc.
Bref : je maintiens mon Hérode, et peut-être que j'ai tort... en réalité ça n'a aucune importance : dans le cadre d'un article consacré à l'analogie du Messie, je ne pouvais pas ne pas le mentionner.
Je termine sur un SPOILER de la saison 5 (si vous ne l'avez pas vue, considérez mon commentaire comme achevé
Dans le genre lacunaire et de parti-pris, je tiens quand même à dire que les commentaires d' EchoMark ou Breaking Good sont quand même tout aussi discutables que mon article, sinon plus. Pourquoi ? Parce qu'ils se basent sur un seul plan (d'à peu près deux secondes) du final de la saison 5, qui suggère en effet que John Locke n'aurait pas ressuscité... mais qui ne le prouve en aucun cas, on est toujours dans la suggestion.
Surtout, ils oublient de mentionner que, quand bien même Locke serait mort "pour de vrai", son image demeure irrémédiablement associée à une entité divine, de même qu'il est confirmé que Jacob est bel et bien un genre de "dieu de l'île", et non un être humain façon Magicien d'Oz.
Enfin et dernier point : John Locke, mort ou vif (si j'ose dire), est et reste le Messie de l'île durant les cinq premières saisons, son lien particulier à l'île existe depuis le premier épisode, et il est accueilli par les autres (+ Christian Shepard) comme le Messie bien avant cette histoire de résurrection (ou pas). De fait, l'analogie n'est en RIEN infirmée par la saison 5, qui la renforce même à plus d'un titre ; il me semble d'ailleurs utile de préciser que ma première réflexion "publique" (!) sur le sujet remonte aux commentaires de l'article J.J. Abrams & le post-manichéisme , antérieur à la diffusion de l'épisode consacré à la vrai-fausse résurrection du personnage.
Fin de la balise de Spoiler
Franchement ridicule, ces mecs. Et comme par hasard trois le même jour. Mon cul qu'ils se connaissent pas! Ils doivent venir tous d'un quelconque forum de fanas qui dissèquent tout ce qui est écrit sur leur série (j'apprtiens à des forums et ne veux pas les insulter, tout le monde sait qu'il y en a des pourris)
RépondreSupprimer(quand je pense que dans le temps, ce blog était connu pour son raffinement...)
RépondreSupprimerHeu , et "crier haro sur le baudet" alors?? Ca existe, ça veut dire quelque chose?
RépondreSupprimerC'est dans les Animaux malades de la peste :-)
RépondreSupprimerMmmm Merci de ta réponse ( et je me sens profondément inculte donc je file sur google en apprendre plus :p )
RépondreSupprimer;)
De rien ! :-)
RépondreSupprimerToutes mes félicitations pour cet article, bien écrit et inspiré (contrairement à ce que certains disent plus haut). Merci et bravo!
RépondreSupprimerJe vais le faire tourner!
RépondreSupprimerOh... eh bien merci beaucoup (et J-C, tout de même... c'est de rigueur ;-)
RépondreSupprimerN'ayez crainte, ça ne m'est pas monté à la tête : je m'appelle juste Jean-Christophe :-)
RépondreSupprimerJe plussoie mon ami JC. Très bon article, argumenté, complet, on aimerait lire ça tous les jours.
RépondreSupprimerAh non ! pas le plussoiement, non non, quelle horreur!
RépondreSupprimerHm. Oui, désolé pour le néologisme barbare...
RépondreSupprimerJ-C >>> c'est ce que je dis ;-)
RépondreSupprimerAzertymi merci...
Serious Moon >>> c'est vrai que c'est horriblement moche, merci de dire tout haut ce que je pense tout bas depuis des années. Le pire étant que plein de gens pensent que cette horreur existe vraiment dans la langue française...
A qui le dis-tu ! Une véritable plaie...enfin bon, j'arrête de flooder.
RépondreSupprimerEt comment on fait pour voir tout ça légalement alors que c'est inédi en france? réponse : on vole sur le net, ouais!
RépondreSupprimerEn fait non, ça s'est fait en tout légalité: je vis aux US depuis quelques années, j'enregistre Lost sur ABC quand ça passe, et après j'envoie les cassettes au maître des lieux via UPS environ tous les deux mois.
RépondreSupprimerDepuis le boum des magnétoscope PAL / SECAM, c'est fou comme c'est plus facile.
Inutile de voir le mal partout!
Quant à moi je peux me porter garante et témoigner que le 9 juin 2006, M. Thomas Sinaeve est venu me demander de bricoler sa parole pour en faire un super satellite capable de capter les chaines US (le garçon était si honnête qu'il n'osait pas télécharger)
RépondreSupprimerSa parole ?
RépondreSupprimerSa parabole...
Ciel !
J'en perds mon latin.
Stabbler >>> réflexion d'autant plus stupide que je connais au moins deux manières de regarder les séries en cours de diffusion aux US sans passer par la case "illégalité" : l'i-tune store US et même, concernant Lost, le site off d'ABC (qui diffuse les épisodes en streaming gratuit). Sans parler de TF1.fr qui a diffusé ces épisodes en exclu. Donc franchement...
RépondreSupprimerRob >>> oui à ce propos... sur la K7 du dernier épisode il y avait un match des Red Sox...
Lil' >>> carrément labyrthinque ! :-D
Bon je ne lis pas tous les commentaires car je débute la saison 5...juste un grand merci Thom de m'avoir fait découvrir cette série (un article précédent, je ne sais plus lequel)qui m'a tenu en haleine une partie de l'été...Je précise que les séries et moi avant Lost ça faisait 2...Ce qui prouve que Lost est vraiment à part...Très bel article...quelle culture ! J'aime beaucoup le personnage de Locke mais je n'avais pas vu tout ça !
RépondreSupprimerTiens, je découvre cet article, ainsi que la polémique ci-dessus. Mais je la trouve un peu ridicule, car en réalité, dans la chute, tu es beaucoup plus proche de la vérité que beaucoup des fans ayant fait des hypothèses
RépondreSupprimer(certes SPOILEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER John n'est pas Jacob, mais franchement, tu n'étais pas tombé très loin Fin de Spoilllllllllllllllllllllllllllllllllllllller)
Sandra >>> de rien et merci pour ces compliments (sauf la culture, il faudrait plutôt remercier mes parents de m'avoir imposé le cathéchisme.
RépondreSupprimerC-U-L-P ah ! Enfin quelqu'un pour le remarquer ;-)
Ah ! La vache, je me suis bien marré.
RépondreSupprimerFaudra les réinviter, hein ?
Bon, sinon, je n'avais pas réagi avant car je me bouffe tout juste la saison 5. Je n'en suis qu'à l'épisode 11...
J'ai été tellement ébranlé par la saison 4 qui est pour moi rien moins qu'une révolution narrative totale que je reste ici un peu sur ma faim, déçu par le comment du retour sur l'île, et avec le sentiment que les scénaristes commencent à ramer en essayant de boucler les choses avant la saison 6... Bref, je préférais le temps des questions à celui des réponses... En même temps, je dis ça sans avoir terminé la saison 5 et il est évident que je ne pourrai vraiment avoir un avis tranché qu'à la fin de la saison 6...
Donc, sinon, texte très intéressant, très stimulant.
Et bien évidemment on s'en fout de savoir si tu as raison. Ton analyse tient la route, elle est argumentée, logique et légitime. Et c'est bien le plus important, et le propre d'une oeuvre d'art - comme tu le disais plus tôt - que de s'ouvrir aux interprétations...
Tout cela me rappelle ces cours de français où inévitablement plein d'élèves mettaient en doute la parole du prof à base de "Mais comment vous pouvez savoir que l'auteur il a voulu dire ça".
Non, vraiment... Pitoyables, ces réactions de Echomark et Breaking Good...
Et j'imagine que les mêmes ont aussi des théories sur Lost...
Et puis quand même, faites-moi plaisir, les amis et arrêtons d'offrir la paternité d'un scénario génial à un film qui n'est qu'une habile et pertinente actualisation d'un chef-d'oeuvre du cinéma français : L'armée des 12 singes de Terry Gilliam doit tout, absolument tout, à la Jetée, moyen métrage de Chris Marker (1962). Pour les curieux, il fut un temps où le film était visible sur YouTube ou sur Dailymotion. Sans doute y est-il encore...
Après vérification, oui, il y est encore :
http://www.dailymotion.com/video/xz5cs_la-jetee-1962_creation
Je regarde Lost comme je lirais une saga en six tomes, avec ce que cela induit de moments un peu plus faibles. Donc fondamentalement, je suis d'accord avec toi sur la saison 5, surtout le début. Je trouve que dans la seconde moitié le niveau monte d'un cran, jusqu'au final... formidable, sans doute parce que justement il pose des milliers de questions et relance totalement l'intrigue (une grande spécialité des scénaristes).
RépondreSupprimerJ'ignore si les auteurs ont du mal à boucler avant la saison 6 ; j'ai surtout le sentiment qu'ils sont écartelés entre l'envie d'y aller à fond et celle de paumer complètement le lecteur (combien de fois ai-je dû expliquer le concept de boucle temporelle à quelqu'un ne parvenant pas à le comprendre ? C'est au point que - tu devrais le voir plus tard - les scénaristes ont cru bon d'ajouter deux scènes qui n'ont manifestement aucun autre but que d'exposer de manière - relativement - pédagogique le principe). C'est renforcé par le fait que chaque spectateur semble avoir ses propres théorique, en point qu'il en vienne à douter y compris des propos des auteurs ou des scènes de la série, à toujours les relativiser ou essayer de les remettre en perspective... c'est très amusant, et en tout cas vraiment inédit, comme phénomène.
Sinon, je n'ai jamais vu La Jetée, en fait (quoique j'en ai entendu parler). Tiens, je vais le regarder tout à l'heure (merci pour le lien).
est-il vraiment mort à la fin de la saison 5 ? qui a pris sa place alors ? va-t-il revenir dans la saison 6 ?
RépondreSupprimerC'est toute la question, en effet.
RépondreSupprimerBizarrement, on trouve peut-être un début de réponse dans Buffy et Angel... ce qui n'est pas si étonnant que cela en a l'air, puisque deux des plus prolifiques scénaristes de Lost sont communs à ces trois séries (David Fury et Drew Goddard). Le retournement final concernant John ressemble effectivement beaucoup à ce qui arrive à Cordelia dans la quatrième saison d'Angel ; quant à l'adversaire sans nom de Jacob, il semble agir comme le First Evil dans Buffy, s'incarnant en les morts et ne pouvant agir directement (il est oblilgé de manipuler les vivants pour parvenir à ses fins). C'est peut-être une piste. Ou peut-être que le résultat n'aura rien à voir. Mais tu me donnes l'occasion d'en parler, c'est toujours ça ^^
Je me souviens de ça, oui !
RépondreSupprimerIl y a même une scène vers la fin où le First après avoir pris l'apparence du maire dit à Faith : "Je suis le Premier mais je suis AUSSI Richard Wilkins III". Ce qui pourrait totalement s'appliquer à John Locke, dans Lost...
Bien vu !
RépondreSupprimerà noter d'ailleurs qu'à ce jour on ignore toujours comment il a fait pour survivre à l'implosion du bunker...
RépondreSupprimerFaux. On le voit dans les bonus du coffret dvd de la saison 3 (ça doit pouvoir se trouver sur youtube et je vais chercher pour vous)
Pas la peine de vous embêter : j'ai le coffret depuis peu, je n'ai juste pas encore eu le temps de regarder les bonus...
RépondreSupprimerJe viens de terminer cette saison ce soir, après avoir dû la mettre de côté quelques temps... et j'ai donc enfin pu lire ton article ! Et les commentaires, assez marrants... je rejoins d'ailleurs parfaitement ce que dit Ska... sur les quelques commentaires débiles, mais pas sur le fait que cette saison commence moins bien que la suivante. J'ai trouvé cette saison absolument remarquable de bout en bout. Ska regrette la "révolution narrative" de la saison 4, mais je trouve au contraire que la "révolution narrative" monte encore d'un cran dans cette saison !
RépondreSupprimerAprès 3 saisons où le "présent" était entrecoupé de flashbacks... la saison 4 parvient de manière très habile à renverser la donne avec le présent coupé par le futur... et dans la saison 5, je trouve l'idée encore plus forte : alors qu'on a toujours eu ces passages qui nous ramenaient dans le passé (ou le futur) de chaque personnage lors de sa vie en-dehors de l'île... ce procédé qui était devenu la marque de fabrique de la série disparaît subitement, et à la place, ce sont les personnages qui sont "réellement" projetés dans le passé et le futur... Ce qui était un procédé stylistique devient leur "réalité"... et il y a aussi une mise en abyme que j'ai trouvé particulièrement brillante : la scène où Hugo raconte à ses parents (je crois), tout ce qui s'est passé dans la série jusque-là... avec son côté débonnaire et lunatique, ce récit qui s'apparente à un "résumé des épisodes précédents" pour se rafraîchir la mémoire devient assez loufoque et surréaliste, absolument pas crédible une seconde, comme si les scénaristes, à force de nous entraîner dans des trucs toujours plus mystérieux, voire "invraisemblables", se mettaient à parodier et tourner en dérision leur propre histoire par la voix d'Hugo.
Maintenant, concernant ton interprétation... elle est très intéressante, plausible, sûr que c'est une excellente analyse... qui, si elle devait être contestée, mériterait mieux que les abrutis que tu as dû te taper dans les comms. Je ne la contesterai pas, d’ailleurs, puisqu’elle tient bien debout, mais je dirai tout de même que dans la saison 5, Locke n’est plus dans la « Passion », il a été « transcendé »… la saison 5, c’est plutôt la «Passion » de Ben, en fait… et celle de Jack… ce qui ne change pas, car depuis le début de série, on est dans la passion de Jack, celui présenté au départ comme le héros, le type le plus « exemplaire » par ses actes, son dévouement… se trimballe en fait les pires souffrances, suit un vrai chemin de croix. Il n’est jamais « stable », apaisé, il lui faut toujours s’occuper de la souffrance des autres (parce qu’il n’arrive pas à s’occuper de la sienne).
Et Jack… Jacques… Jacob. Jacques, dans sa racine hébraïque, c’est le même nom que Jacob (Et chez les 12 apôtres, Jacques était le frère de Jean). En cherchant un peu, je vois que dans les noms dérivés de Jacob, on a aussi en anglais « James »… soit Sawyer, le rival de Jack… Et les deux « Jacob » que sont Jack et James se disputent depuis le départ Kate, donc… « Catherine ». Et d’où vient le nom Catherine ? Du grec, mais on ne sait pas s’il vient de « kataros » (qui signifie « pur ») ou « aikaterine », (qui signifie « torture ») (et merci wikipedia, hein, je découvre ces racines-là pour l’occasion…) Dans Lost, Kate réconcilie ces deux racines, puisque Jack et James trouvent en elle celle qui va les « purifier », les rendre meilleurs, leur permettre d’arrêter un moment de se torturer… et dans le même temps, ils vivent chacun avec elle un amour « torturé »… Par l’intermédiaire de Kate, ils se torturent pour se purifier…
Mais ce qui est surtout intéressant là-dedans, c’est le fait que ces « deux Jacob » que sont Jack et James, qui ont besoin de se purifier en se « torturant » via Catherine… c’est en fait tout ce qui est à la base de la série, ce qui vaut pour tous les personnages… ils ont tous débarqué dans ce « purgatoire » qu’est l’île parce qu’ils traînent de leur passé des souffrances qui les tourmentent, les empêchent d’avancer… et l’île les « torture » en les replongeant dans ce passé, et les « purifie » dans le même temps en leur permettant de changer, de dépasser ces souffrances, de se libérer de leurs chaînes. Elle leur donne une nouvelle chance…
RépondreSupprimerBref, à travers la simple histoire d’amour à trois que vivent les deux Jacob et Kate, c’est toute l’histoire de la série qui se décline… Catherine, c’est l’île… cette île que Jack et James ne peuvent se résoudre à quitter… et lorsque Jack décide de tout faire sauter, il donne comme explication à James qu’il n’a plus aucun espoir avec Kate… après avoir tout fait pour revenir sur l’île (et espérer revenir vers Kate), Jack se rend compte qu’elle(s) ne pourra pas lui apporter ce réconfort, cette « purification » qu’il recherche, il ne lui reste plus qu’à renoncer à elle(s)…
Je suis tout à fait d'accord sur la narration (même si ça n'enlève rien au fait que les premiers épisodes - lorsque l'Île bugue - m'ont un peu ennuyé... et pourtant ils recèlent bien des réponses... notamment LA réponse à la question "Pourquoi les Autres attendent-ils Locke ?"), d'ailleurs j'en avais parlé dans la chronique de fin de saison, en citant notamment l'épisode 10 ("He's Our You", celui où Sayid tire sur le petit Ben), un véritable chef-d'oeuvre dans sa construction puisque les flashbacks de l'un sont les flashforwards de l'autre. Je me demande d'ailleurs comment va être la narration de la saison 6 (en fait je le sais - c'est même quasiment la seule chose que l'on sait sur la saison 6 - mais je sais que tu ne veux pas savoir donc je fais semblant :-).
RépondreSupprimerConcernant tout ce que tu dis sur John, c'est évidemment vrai, mais je ne pouvais pas le savoir puisqu'à ce moment les épisodes en questions n'avaient pas été diffusés (j'ai dû l'écrire début avril - donc vers l'épisode 10 - et le New Born Christian... euh ! John ! ^^ apparaît surtout à partir de l'épisode 11). Mais j'ai évidemment trouvé amusant après coup de voir que les scénaristes continuaient de filer la métaphore, et la fileront sans doute jusqu'au bout en dépit de ce que peut suggérer le retournement final (j'ai beaucoup de mal à croire qu'ils suppriment - même symboliquement - le personnage clé de la série...)
RépondreSupprimerC'est très intéressant ce que tu dis sur les deux Jacob et Kate ; je dirais même que c'est la première analyse intéressante que je lis du triangle (et même que c'est la première analyse potable que je lis sur Kate et Sawyer, personnages attachants mais assez dépourvus de "mythologie"). Jack... Jack ce sera sans doute le gros article de mi-saison 6, j'ai commencé à prendre des notes. Il y aurait mille choses à dire sur Jack (et sur sa relation avec John, déclinaison "contemporaine" des relations entre Jacob et son rival, entre Ben et Widmore... etc.), d'autant qu'il a désormais repousser les "limites de son rôle de héros"... il va vraiment falloir que je m'y attèle.
Ah et enfin : je ne me rappelle plus la scène avec Hugo (je me rappellais en revanche de la scène où Miles lui explique le principe du Whatever Happened Happened, hilarante elle aussi, et très pédagogique cependant) mais c'est vrai qu'avec lui on est parfois aux limites de la parodie (avec les autres aussi tu me diras... le coup de Jack "je vais faire péter une bombe H et tuer des milliers de gens parce que Kate m'a brisé le coeur" ... fallait oser !). C'est Serious Moon je crois qui disait que Lost sautait le requin chaque semaine, qu'elle n'avait été conçu que pour sauter le requin à chaque nouvel épisode... et c'est vrai que la fin de cette saison est à la fois extraordinaire et nulle, je trouve (extra côté 2008, et assez grotesque côté 77, avec les morceaux de bravoure imposés, les personnages plus déphasés que jamais... je me suis d'ailleurs demandé si ce n'était pas volontairement parodique tellement ça me semblait loin de l'habituel finesse de la série...).
Elle purifie, Kate?
RépondreSupprimerJuliet elle les purifie, elle les apaise, elle leur apprend la douceur...
Kate même quand ça va ça va pas. D'ailleurs le parallèle est habile : sur l'île Sawyer devient un autre homme au contact de Juliet. En dehors Jack est enfin avec Kate mais il rumine sans cesse et finit par s'autodétruire, parce qu'elle apaise rien du tout, elle se contente de mettre des œillères à peine partie de l'île.
Enfin c'est un point de vue perso...
Thom : On est d'accord... même si je n'ai pas trouvé la "fin 77" si parodique, pour moi, elle permet d'exacerber les tensions au maximum, elle est à la hauteur des échecs de Jack et Sawyer... et a quelque chose de véritablement dramatique, car Jack et Sawyer ont chacun douloureusement échoué (avec l'île/Kate). Au lieu de transcender cette culpabilité qui les ronge, l'un s'est transformé en "fanatique" (Jack), l'autre s'est installé dans une douce illusion bien confortable (Sawyer)... bref, les deux écueils dans lesquels on peut tomber face à une expérience mystique. Et la fin 77, c'est le réveil douloureux : ils se sont fourvoyés, ils réalisent qu'au fond, ils sont paumés, et leurs tourments alors exacerbés les mènent dans un état de tension tel qu'ils s'autodétruisent... et cassent tout.
RépondreSupprimer@Serious Moon : Ah non, Juliette ne purifie rien du tout... en tout cas, pas dans le sens mystique qui anime la série. Juliet, c'est la "maman", la guérisseuse, celle qui panse les plaies, le "repos du guerrier"... mais une "purification mystique", ce n'est pas ça, ce n'est pas la confort, la douceur, le cocon maternel, mais plutôt une "purification par le feu" (le feu du désir pour Kate/l'île). La purification mystique est une épreuve, une lutte... Jack et James luttent pour Kate, pas pour Juliette, qui leur tombent mollement dans les bras, lorsqu'ils renoncent au "combat" pour Kate...
En fait je pensais à quelque chose de parodique à cause du côté "too much" du déroulement (le petit intermède dans les bois où tout le monde déballe son sac, la baston des mâles dominants... et bien sûr l'invraisemblance scientifique la plus totale : ils ne peuvent pas prendre la bombe H alors ils transportent juste le noyau de plutonium dans un sac à dos... d'ailleurs j'aimerais comprendre comment le truc est censé explosé vu qu'a priori il n'y a pas de bombe à fission, juste le coeur de la bombe H... enfin tout cela faisait quand même beaucoup, même pour un fan absolu comme moi ^^). Bref plus la forme - que j'ai trouvée un peu bâclée - que le fond.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si Jack est vraiment devenu un "fanatique", mais il est en tout cas clairement différent des premières saisons. Mon intuition est que le Jack de la saison 5 est un être en "transition", et qu'il va vraiment devenir un "fanatique" dans la dernière ligne droite - probablement en acceptant une fois pour toute l'existence d'un destin dont tout le monde à part lui sait qu'il l'attend (je crois d'ailleurs qu'une de ses dernières répliques dans la saison est "Locke was right")... et en affrontant John une bonne fois pour toute... sans pouvoir vraiment en venir à bout, comme Jacob et son antagoniste, comme Ben et Charles Widmore... toute la série n'est que suite de duels homériques et philosophiques entre des indivus se complètant trop bien pour qu'il en sorte un quelconque vainqueur.
Sayid en revanche mérite bien le titre de fanatique... il est vraiment étonnant de voir comme il s'est métaphorsé au fil du temps en véritable machine à tuer, sans scrupule, sans remord, prêt à abattre un enfant s'il le faut... la morale le concernant (on échappe pas à son destin) est presque sordide ; le plus gentil et le plus doux de tous sera fialement destiné à être celui qui aura le plus de sang sur les mains... là aussi il y a un côté "martyr" très prononcé...
Autre chose, aussi... qui dit Jacob dit "Echelle de Jacob"... cette échelle qui permettait de passer de la terre aux cieux, qui symbolise donc "l'expérience mystique", ou du moins le chemin à parcourir pour arriver au but... et Jacob, dans Lost, c'est celui qui va les chercher, qui leur "montre le chemin" vers l'île, puis, dans l'île, montre le chemin aux autres... le passeur, donc... et les "deux Jacob" que sont Jack et James ont aussi été des passeurs, ils ont chacun montré un chemin aux rescapés, mais eux se sont trompés. James a montré la voie de la "tranquilité" de la petite vie pépère au milieu des hommes du projet Dharma... mais la "petite vie tranquille", c'est contraire à l'expérience mystique, donc ça ne pouvait qu'échouer. Jack a voulu les faire sortir de l'île, n'ayant pas su profiter de l'expérience mystique, puis est tombé dans le fanatisme en voulant à tout prix (et pour des raisons qu'il ne comprenait pas vraiment) les y ramener...
RépondreSupprimerPourquoi Locke a-t-il voulu tuer le "vrai" Jacob ? Jacob, c'est celui qui crée le chemin, et Locke, au-delà du fait que son nom soit celui du philosophe... Lock, comme tout le monde le sait, signifie tout bêtement en anglais "fermer"... Jacob, via "l'échelle", c'est celui qui "ouvre" l'île, Locke, c'est celui qui la "ferme" en tuant Jacob. Celui qui veut la préserver...
Nos commentaires se sont croisés... alors d'un côté, je suis d'accord sur Sayid... et pour une fois qu'il y avait un arabe comme personnage important d'une série, faut qu'il soit prêt à tuer des enfants pour sa "cause" :(
RépondreSupprimerD'un autre côté, Sayid n'est pas un fanatique "mystique", il n'est pas guidé par l'île, par une expérience mystique, mais par la volonté de sauver ses amis. Un "fanatique pragmatique" en quelque sorte... alors que Jack est finalement prêt, lui, à tuer tout le monde, guidé par une "foi", en pensant qu'ils seront ainsi "délivrés"...
Oui mais là... si tu me lances sur "pourquoi John a voulu tuer Jacob" je vais t'en faire dix pages... j'ai au moins trois théories, et toutes sont tellement complètes que je ne sais pas laquelle choisir :-)
RépondreSupprimerCelle qui me semble la plus probable, c'est que justement Locke ne vérouille pas, mais dévérouille (en l'occurrence le Destin, libère le libre-arbitre). De plus en plus, je penche pour une inversion des rôles Jack/John : le premier basculant du côté de la foi et du destin, le second du côté du libre-arbitre et du scepticisme. Jacob comme tu le dis est celui qui ouvre la voie mais aussi, comme on le devine dans le dialogue (déjà culte) du début de l'épisode, celui qui a foi en l'homme et celui qui scelle les destins (en l'occurrence on le voit parfaitement toucher et donner à chaque futur héros un objet, les liant symboliquement les uns aux autres). L'autre, c'est évidemment sinon le Diable, du moins le Chaos. Le tentateur, celui qui ment, triche, sème la zizanie, et laisse aux rescapés le choix... pour moi (d'ailleurs je l'écrivais déjà dans cet article - comme quoi cette idée ne date pas d'ailleurs) tout ce que John entend et voit depuis le début est du pipeau, sa seule destinée est d'être une fois de plus manipulé et de finir par connaître une mort totalement pathétique pour permettre à Monsieur X de trouver le "loophole" (d'ailleurs tu l'as vu en VF ? c'était traduit comment ? "la faille" ? parce qu'il y a dans l'utilisation de ce terme précis, "loophole", une ironie évidente au sein d'une série mutipliant les boucles...). D'ailleurs récemment je me faisais une intégrale histoire d'être fin prêt pour le 2 février et ça m'a frappé de constater à quel point chaque fois que John était... locked dans sa quête, pouf ! une apparition ! crac ! un rêve ! boum ! une vision venait systématiquement le débloquer pour lui permettre d'avancer comme un pion aux échecs (ou au Backgammon).
Fauteur de trouble disais-je, parce qu'il me semble que le but est bien de "semer la zizanie" et de créer le chaos (notamment au sein des Autres, en leur montrant que leur "Dieu" n'est qu'un homme ordinaire et mortel et que ce qui les unit n'est que du vent). Une hypothèse qui ne serait en rien choquante puisque John Locke, le vrai, fut l'un des concepteurs du libéralisme et de l'individualisme (et que le personnage toujours en marge colle très bien à cette notion). Ce serait d'ailleurs absolument génial que partant d'une figure christique le personnage (ou celui qui utilise son image) finisse ainsi...
RépondreSupprimerPour revenir à Sayid... ce n'est pas faux, mais en même temps j'ai quand même eu l'impression que son geste était plus motivé par sa haine profonde (et son ras-le-bol total, c'est vraiment celui qui en a pris le plus plein la gueule depuis le début) pour Ben que par l'envie de sauver ses amis...
@GT : je n'avais pas compris ce que tu voulais dire, désolé (mais ça n'a plus d'importance vu que vous êtes partis sur autre chose)(et thom, ton idée sur pourquoi John tue Jacob est intéressante...même si ça pourrait être l'inverse, après tout c'est bien John qui passe son temps à dire "vous n'êtes pas supposés partir")
RépondreSupprimerL'inverse ? C'est-à-dire ? Que John et l'antagoniste de Jacob défendent le destin et Jacob, le libre-arbitre ? Pourquoi pas, mais ce serait assez étonnant tout de même. Car il est assez évident que Jacob "fait venir" les gens sur l'Île, ce qui est quand même moyen dans le genre libre-arbitre ! De plus, si John répète que les Oceanic 6 n'étaient pas supposés partir, on ne sait pas vraiment d'où il le tien (Christian ne lui dit pas exactement cela, et de toute façon Christian Shephard n'a fait que mentir depuis sa première apparition (même vivant il mentait comme il respirait)). De plus, au tout début de ce fil, tu évoquais la gravure du smoke-monster en forme d'Apophis dans le temple... or contrairement à ce que tu disais Apophis n'est pas le dieu du Mal, mais celui du Chaos dont l'ennemi héréditaire est - je te le donne en mile : Sobek, le dieu crocodile, défenseur de l'ordre. Au pied de quelle statue vit Jacob, déjà ? ^^
RépondreSupprimerSauf que la statue représente Thoueris (la déesse de la fertilité) et pas Sobek. Ca été confirmé par ABC il y a facile six mois ;)
RépondreSupprimerOui, tout ça se tient... et n'est pas incompatible avec mon interprétation, Lock(e) verrouille l'île en tuant le passeur (Jacob) (enfin, en le faisant tuer par Benjamin, dans la Bible, Benjamin est le dernier des fils de Jacob, celui qu'il a appelé "le loup"), et John Locke (Unlock) déverouille en libérant leur libre-arbitre...
RépondreSupprimerIl y a aussi le Lock(e) verrouillé dans son cercueil, l'humain qui a aussi était "verrouillé" sur sa chaise roulante... et le J-un-lock qui s'est déverrouillé de sa chaise comme de son cercueil :-)
Mais ce ne sont pas deux personnages distincts, c'est bien le même qui verrouille l'île en tuant le passeur et qui "déverouille" le libre-arbitre par la même occasion...
Serious Moon >>> Mouais... ça je l'entends depuis des mois mais je n'ai jamais vu le fameux communiqué officiel. Et entre nous j'ai vraiment du mal à y croire, tout cela colle trop bien (putain, je m'appelle pas Thomas pour rien - on pourrait sûrement faire des analogies intéressantes à partir de mon prénom ^^)
RépondreSupprimerGT >>> oui, je n'ai pas réfléchi en répondant mais effectivement l'un n'annule pas l'autre et les deux se complètement assez bien. Est-ce que ce sont deux personnages distincts ? C'est toute la question. Pour moi la série perdrait beaucoup de son intérêt si on apprenait que finalement, le John de la saison 5 n'est qu'un vulgaire imposteur, un doppelganger ou je ne sais quelle bestiole folkorique. Je serais plus attiré par l'idée d'une réincarnation, quelque chose de plus mystique que fantastique, voire qui serait ouvert à de multiples interprétations et resterait indéterminé (à la Lynch, quoi...)
Dans le genre Locke-locked, tu oublies le corps de John dans la boite métallique, aussi ! C'est marrant parce que dans mon prochaine article sur Lost, je parle justement des boites :-)
- sinon je crois que tu n'as compris ce que disait GT quand il parlait de personnages distincts -
RépondreSupprimer;)
Quoi quoi quoi ? Mais quelle chaîne de merde, ABC ! :-D
RépondreSupprimerBon, bref. La victoire est pour toi mais elle sera de courte durée, vu que tu l'enchaînes avec une grosse bêtise (nananère). En effet de mémoire je vois au moins deux apparitions "collectives"... le pire c'est que la première, tu la cites... avant de mourir, Shannon emmène Sayid dans la jungle pour lui montrer qu'elle n'est pas folle et a bien vu Walt... et Sayid le voit aussi (c'est d'ailleurs l'une des scènes les plus effrayantes de la série). Plus tard, dans la saison 5, Christian Shephard apparaît à Sun... mais aussi à ce bon vieux Lapidus, qui est présent à ce moment-là.
Par contre tu as raison j'avais rien compris à ce que disait GT... et je suis d'accord avec lui, du coup.
Oui, ila été "Junlocké" de sa boîte métallique :-)
RépondreSupprimerEt Jin+Sun = Jun(lock)... puisque c'est John Locke qui dit pouvoir les réunir, les déverrouiller de cette prison qu'est la solitude, la vie sans l'autre...
Et si ce n'est pas Jun-lock, a l'inverse, ça aurait été Sun+Jin = Sin... putain, qu'est-ce qu'on se marre avec les interprétations des noms des personnages de cette série barrée :-)
Sin-on, pour revenir à ce que dit Serious Moon, oui, ça pourrait être l'inverse, il y a une grande ambiguïté sur ce sujet, pour l'instant, de nombreuses interprétations se tiennent... car Locke, depuis sa "transfiguration" ne laisse pas beaucoup de choix à ses interlocuteurs (Ben obligé d'être jugé par l'île, Richard de le conduire à Jacob...) au-delà des interprétations, d'ailleurs, c'est très fort ce que fait la série sur leurs rapports et l'évolution des personnages... avant, Ben et Richard, c'étaient les manipulateurs machiavéliques typiques, comme on en voit souvent dans le cinéma ou les séries (mais avec des personnages rarement aussi réussis que Ben)... les types qui ont toujours un temps d'avance, qui savent ce que les autres ne savent pas, qui utilisent leurs interlocuteurs comme des pions sur un échiquier... et là, face à John, ces deux manipulateurs machiavéliques deviennent d'un coup à l'inverse des "enfants paumés", qui ne cessent de poser des questions à "Papa John" parce qu'ils ne comprennent plus rien... un retournement inhabituel, vraiment drôle et subtil...
Pour en revenir à John vs Jacob... il y a aussi cette scène, très forte, où Jacob parle à Hurley et lui dit à la fois qu'il n'est pas fou, et qu'il a le choix de revenir ou non sur l'ile, que seul lui a son destin en main... alors que ce pauvre Hurley, depuis le début de la série, n'a pas vraiment le choix, il va là où on l'amène... est-ce que Jacob est un manipulateur tel qu'il sait qu'il doit parler à Hurley de la sorte pour le convaincre, ou est-ce qu'au fond il tient à laisser le choix ?
On pourrait aussi penser que Locke ne "laisse pas de choix" parce qu'il faut imposer cette voie pour vraiment délivrer les autres (comme, dans certaines voies mystiques bouddhistes, le maître impose des actions contraignantes au disciple, qui doit lui obéir aveuglément parce que seul, il ne pourrait se libérer de ses chaînes, il faut qu'il y ait cette violence pour aboutir à une "libération").
Et c'est justement tout ça qui fait qu'on en vient à se poser toutes ces questions, qui fait qu'on reste, juste avant la dernière saison, dans le flou total, on ne sait absoluement pas qui a raison et qui a tort, si balancer la bombe dans le puit était une bonne solution ou non, si Locke est du bon côté ou pas etc... Bref, tout reste ouvert, et vivement la saison 6...
Sur le renversement des rôles... je trouve que c'est surtout vrai pour Ben. Car Richard, dans le fond, on ne sait pas grand-chose de lui, et de ce qu'on en a vu dans la saison 5 il a même été plutôt décevant... finalement il n'a pas l'air de savoir grand-chose mais bon, ça c'est aussi l'une des constantes de la série : il n'y a pas de vérité absolue et objective que détiendrait un deus ex machina, et d'ailleurs il est très ironique (mais très bien vu) que les auteurs zigouillent le potentiel deus ex machina à peine il est apparu ^^
RépondreSupprimerC'est très intéressant ce que tu dis sur le dialogue entre Hurley et Jacob. Il m'a marqué aussi, parce qu'il est très différent des autres "visites" Jacob. Jacob ne lui apparaît pas de la même manière qu'aux autres, il parle "sérieusement" avec lui... après c'est vrai qu'il lui laisse le choix, d'un autre côté on ne peut pas dire qu'il laisse beaucoup le choix à Sayid cinq minutes avant...
C'est marrant que tu parles de "flou total", car je ne me suis jamais senti aussi peu perdu dans la série. Alors ok, j'ai beaucoup écrit dessus, donc j'y ai beaucoup pensé, je commence à la connaître par coeur... mais j'ai aussi le sentiment que l'introduction de l'antagoniste de Jacob (beaucoup l'appellent Esau même si les auteurs ont dit que ce ne serait pas son nom... d'ailleurs rien que pour la symbolique j'ai hâte de le connaître) a beaucoup éclairé ma lanterne. Maintenant qu'on sait qu'il y a deuxième gars dans le coup, ça élucide énormément de choses (notamment la plupart des questions qui entouraient Jacob et la cabanne, voire celles autour du monstre et des apparitions). Bien sûr certains points restent en suspens (par exemple : s'il est presque évident maintenant que John n'a jamais été "choisi" par Jacob, que c'est l'autre - Esau - qui l'a choisi, concernant Ben les choses sont plus floues... quand il demande à Jacob "What about me ?" et que l'autre lui répond "What about you ?...", cela reste très confus...) mais en me refaisant l'intégrale je n'ai pu que constater que, quand même, 90 % des questions sont élucidées à la fin de la saison 5. Il en reste juste deux ou trois (qu'est l'Île ? que sont Jacob et son pote ? quel est le rôle de Desmond ? quelle est la nature du litige entre Ben et Widmore ?)... pas des moindres, certes, mais le puzzle commence à plutôt bien s'emboiter je trouve...
Ah ça les interprétations sur les noms ça va, mais la physique Nucléaire...
RépondreSupprimerThom: ils peuvent créer une explosion avec, comme tu le dis, "le coeur". Vu que le coeur d'une bombe H, c'est une bombe A. (D'ailleurs, c'est de l'uranium, pas du plutonium)
L'incohérence, c'est d'une part que la puissance étant bien moindre à celle nécessaire, si ça a marché, c'est n'importe quoi. Et d'autre part, le détonnateur d'une bombe A ce sont des explosifs "conventionnels", qui se déclenchent avec peut - être un peu plus qu'un coup de pierre.
Concernant le duel Ben / Jacob "What about me? / What about you" personnellement, je le vois comme Ben, égocentrique, intimement convaincu d'être l'"élu" de Jacob, demandant des comptes à un Jacob qui sait à peine qui il est au final, vu qu'il ne lui a jamais adressé la parole. Autant, il reconnait son rival en Locke, autant, il ne voit en Ben rien d'autre que le "porte couteau" de son rival. D'ailleurs, il touche des objets, mais j'ai pas souvenir qu'il ait touché les Oceanic 6 directement. Peut -être celà lui est il impossible.
Concernant le plutonium c'était un lapsus... mais sinon je ne vois pas trop en quoi ce que tu me dis est différent de ce que j'ai eu l'impression d'avoir vu. Il n'y a pas de détonateur sur la bombe, par conséquent je ne vois pas comment elle pourrait exploser. A la limite ça m'allait bien, j'en avais déduis que la bombe n'explosait pas et qu'elle était enterrée sous la future Station Cygne (elle explosait en fait - pensais-je - à la fin de la saison 2 quand Desmond tournait la clé). Sauf que depuis j'ai revu ladite saison 2, et quand Sayid l'inspecte, il dit que la dernière fois qu'on a emmuré un truc dans de telles proportions c'était à Tchenrnobyl... ce qui indique qu'elle a bien explosé... à coup de caillou. Un copain m'a dit que c'était possible, que les premières bombes H étaient hypersensibles (celle-ci date des années 50)... mais quand même... à coup de caillou, quoi !
RépondreSupprimerConcernant ta remarque sur Ben... c'est un peu comme ça que je le vois. Le jour où Ben a vu sa mère sur l'Île, c'était déjà l'autre - Esau - et ce dernier l'a manipulé depuis le début, comme beaucoup d'autres, espérant qu'il serait la faille. Un genre de quête du Graal à l'envers, où "Esau" testerait les personnages les uns après les autres (Jack, Shannon, Eko...) jusqu'à trouver le bon.
Par contre si, sauf erreur de ma part, Jacob touche le bout du nez de Kate (il lui sort même la réflexion sur TchooTchoo que Kate sortira à Aaron des années après... enfin je peux me tromper, je n'ai pas encore revu cet épisode).
Au rayon prénoms je me suis toujours demandé d'où venait "hurley" (mon dieu cette série va me manquer...Battlestar Galactica, The Shield, maintenant Lost et bientôt 24...toutes mes séries préférées seront finies dans six mois!)
RépondreSupprimerJe ne sais pas, non...
RépondreSupprimerMais sinon je partage ton petit coup de blues. J'ajouterai d'ailleurs à ta liste Dollhouse, qui ne passera pas la saison 2, Nip/Tuck qui finit dans un mois et demi... et surtout une "relève" qui tarde à montrer le bout de son nez.
Serious Moon,
RépondreSupprimerHurley est un prénom irlandais (peu courant), faisant référence au reflux des marées. C'est également une marque de surf très connue, selon mon fils.
Amitiés,
BBB.
Ah ça existe ?
RépondreSupprimerMerci BBB., vous êtes le meilleur ;)
RépondreSupprimerContinuons dans les significations des prénoms:
RépondreSupprimerD'après l'officiel des prénoms 2008, "Jin" est un prénom japonais signifiant "argent".
How ironic.
En effet...
RépondreSupprimerGT > dans les réflexions sur les deux Jacob, il est important de noter que dans la "version anglaise" de la Bible, les apôtres comptent deux James (deux Jacques en français), dont l'un se fait appeler Jack, et l'autre, James, d'être le premier martyr du Nouveau Testament, ce qui va très bien à Sawyer (premier à être accusé à tort et torturé).
RépondreSupprimerThomas > en relisant je m'aperçois d'une erreur dans l'article : ce n'est pas Christian Shepphard qui demande à John se mourir, mais Richard.
Ah oui, tiens... j'avais pas vu !
RépondreSupprimerExcellente remarque (je n'en attendais pas moins de vous).
RépondreSupprimerCela dit la théorie Juliet = Smoke Monster pue toujours des pieds :-)
Bonjours a tous .
RépondreSupprimerCa fait plaisir de trouver une discution argumenté car les forum de lost sont infestés de personnes comme celles auquelles vous avez eu a faire au tout début .
je donne quelques idées et questions dites moi se que vous en pensez .
par exemple la mort du pere de lock et la mort de jacob ... john les fait tuer tous les 2 par quelqu'un d'autre ,le couteau est présent dans les 2 scenes ,même si sawyer etrangle le pere de
john ... tiens le père et le fils meurt de la meme maniere .
pour la cabane ,ben ment et je voie pas comment lock ne peut pas le savoir .
il n'est pas surpris que la cabane tremble ,puisque ben dit clairement a lock de pas utiliser sa lampe torche avant d'entrer dans la cabane hors c'est cela qui déclenche tout .
je pense que le puit a pu etre construit pour permettre a lock de descendre tourner la roue ,un peu comme la piste est construite pour l'arrivée du vol n'2 .en effet c'est la corde laissé par sawyer lors du flash les ramenant loin dans le passé qui donne la position de la roue et l'endroit ou sera creusé le fameux puit. mais cela signifie qu'une des personnes presentent lors de ce flash en soit a l'origine.
les questions sur la saison 5
- l'ignorance de richard.
lock attendait des reponses de richard ,il sait trompé .en sait il si peu que ça ?
- le soit disant faux lock serait eseau mais ne connait pas le lieu de residence de jacob .
surprenant non ?
- Si mib vie dans la cabane ? christian est donc avec lui .Dans ce cas il veut tout comme jacob le retour des oceanics 6 ? sont ils aussi antagonistes que le season final le suggere
es ce que ce n'est pas le meme genre d'affrontement que se livre ben et charles ?
- lock n'est il pas durant 75 pourcent de la saison 1 tout aussi sure de lui et tout aussi bizare qu'il ne l'est lors de la deuxieme moitié de la saison 5 ?
je m'excuse d'avance pour la syntaxe et l'hortographe .
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerJe vais essayer de vous répondre du mieux possible (pas facile sur un blog, il faudrait un fil pour chaque sujet ^^).
C'est bien vu, ce que vous dites sur les similitudes entre les morts de John et de son père. Pour le puits, par contre, je n'ai pas vraiment d'idée. Il semble aussi vieux que la statue ou le temple, difficile de deviner à ce stade pourquoi il est là et qui vivait sur l'Île à une époque sans doute encore antérieure à celle de Jacob.
Pour le reste vous soulevez le point le plus sensible et le plus difficile à élucider : John est-il John, ou John est-il Esau ? J'avoue que je ne saurais le dire, en fait les deux me plaisent pour différentes raison. La première hypothèse parce que quelque part, ce serait presque "trop facile" si Esau remplaçait John ni vu ni connu. La seconde parce qu'il faut bien reconnaître qu'elle explique une multitude de choses que l'idée d'un "vrai John ressuscité" n'éclaircit pas. Pour être exact : si je pars du principe qu'Esau a pris la place de John, je commence à un avoir un début de théorie cohérente sur la série. Dans le cas contraire, je sèche complètement.
Pour être exact : John est sûr de lui dans les saisons 1 à 4, mais c'est une croyance, pas un savoir. Dans la saison 5, il sait. Par exemple il sait où trouver le monstre de fumée pour juger Ben, alors qu'il n'a jamais foutu les pieds dans le temple. Il a l'air un peu surpris que Ben veuille "être jugé", mais après tout Esau peut ne pas tout savoir. S'il symbolise comme je le suppose le chaos, il a tout du personnage opportuniste tirant profit de la situation pour manipuler Ben (quand on revoit la scène dans le temple on voit bien que John disparaît pile avant quand le monstre arrive, le monstre pile avant qu'Alex arrive, Alex pile avant que John revienne). Le fait que le monstre ne se soit pas montré au début de l'épisode quand John l'appelle peut être interprété comme une manière de l'humilier une fois de plus, afin de le rendre moins confiant et plus manipulable.
Pour répondre à votre question : je pense que John/Esau sait très bien où se trouve Jacob. Qu'Esau ait pris la place de John ou que John ait d'une manière ou d'une autre "acquis une partie du savoir d'Esau", à la limite, peu importe : il sait très bien que Jacob est là parce qu'il a toujours été là (Jacob le dit lui-même, "I'll be right there"). A mon avis, quelle que soit l'identité de John Locke, le but de son cinéma est d'amener toute la communauté des Autres au pied de la statue, pour une raison ou pour une autre (j'en ai suggéré une un peu plus haut dans les commentaires).
RépondreSupprimerJ'y reviendrai dans un article plus long, mais il me semble que du point de l'intrigue il serait assez logique de considérer qu'Esau a pris la place de John. Ainsi, en enclenchant la boucle temporelle avec la scène de la boussole, Esau déclenche la suite d'évènements qui l'amène à prendre la place de John Locke (et à tuer Jacob). Cela replacerait l'affrontement entre Jacob et Esau au coeur de la série, ce serait cet affrontement qui provoquerait tout ce qui s'y passe depuis le premier épisode. Mais bon... la vérité c'est que ce n'est qu'une supposition...
Enfin, vous dites quelque chose de tout à fait exact quant à la nature de leur affrontement : il n'est pas sûr qu'ils soient si ennemis que ça ; et leur dialogue ressemble beaucoup au dialogue entre Ben et Widmore (d'ailleurs là aussi, on entend dire qu'ils ne peuvent pas se tuer... pour une raison jamais expliquée à ce jour).
P.S. : si vous voulez tapez votre nom plutôt qu'Anonyme, dans le champ "sélection le profil" choisissez "Nom/Url"... vous tapez votre non et validez (laissez le champ url vide).
Thomas, je suis déçu que vous, qui êtes si cultivé, et qui apparemment avez lu John Locke (l'auteur), n'ayez pas pensé à une évidence. A la question : John ou Esau, je pense que la réponse soit : les deux, capitaine. En effet, l'une des interrogation de John Locke touchait aux différentes unités de conscience de l'homme, et il s'interrogeait, même, sur l'éventualité d'une unité passant d'un homme, à un autre. Il est tout à fait plausible que, dans le prolongement de cette réflexion, John ET Esau cohabitent dans le même corps, Esau étant passé d'un corps à l'autre, comme le rêvait John Locke (l'écrivain, bien sûr). Connaissant le goût des scénaristes pour les symboles, admettez que la probabilité est assez forte.
RépondreSupprimerBBB.
C'est toujours agréable d'être flatté mais vous surestimez ma connaissance de John Locke, dont je n'ai que lu qu'A Letter Concerning Toleration (au demeurant un superbe texte préfigurant la notion de laïcité, qui mériterait d'être relu par les temps qui cours), il y a de cela déjà quelques années. Donc j'ignorais totalement ce dont vous parlez (j'imagine que c'est dans ses travaux plus métaphysiques). Mais évidemment c'est très intéressant.
RépondreSupprimeroui ,
RépondreSupprimersi on regarde l'episode tout est fait pour qu'on pense que lock est la fumée et est esau mais sans jamais le dire vraiment .
en realité l'idée que locke soit eseau ne me suffit pas il manque quelque chose.
pour moi certe locke est ,comme tu l'as dis , different ,du fait de son savoir et du fait de sa mort . mais ca reste locke .a aucun moment il ne m'a donné l'impression d'etre quelqu'un d'autre .meme pas le fait de voir un second corps .qu'il ressussite dans son corp ou dans un nouveau ,ce n'est pas très important pour ce fait precis .
mais parcontre que les scenaristes le metent en scene montre que cela a une reelle signification ,que c'est plus compliqué que ce que je pensais.
l'idée de bbb est interressante et je l'espere plus proche de la realité .
je vais donnée un autre exemple qui explique un peu plus mes doutes.
durant la saison 1 walt est belle et bien vivant pourtant il arrive devant lock ,il parle comme il le fait toujours avec lui ,et d'un seul coup il sort cette phrase "john ne l'ouvrez pas "
on se demande d'ou il sort ça .ca montre bien que parfois on a l'impression d'avoir deux personne dans le meme corps .
autre chose .
je pense aussi que jacob est loin d'etre un saint .franchement les other ressemble a un troupeau de moutons mené par un richard qui en fin de compte ne sait pas grand chose de l'ile .
et prend ses ordres d'un homme qui ne detient son pouvoir que par l'ignorance des autres
sur les secret de l'ile .c'est toujours ce qui a fait le pouvoir .notament entre ben et locke . mais en faite on s'appercoit que perosnne ne sait grand chose et que tout le monde faisait plus ou moins croire qu'il savait ...
Dans les vieux mythes fantastiques le doppelganger a besoin de trouver les corps morts pour prendre l'apparence des gens (et il les cache). Esau a l'air de se rapprocher de ça quand même.
RépondreSupprimerAaron >>> pour être honnête... moi non plus, sur le coup, je n'envisageais pas que ce soit quelqu'un d'autre. Si j'ai écrit dans cet article (en milieu de saison, donc), que John revenait "différent", j'étais à mille lieu d'imaginer un rebondissement pareil et même après le final de la saison j'ai mis à plusieurs semaines à considérer l'idée qu'Esau ait remplacé John comme acceptable. Et pourtant comme tu le dis, Dieu sait que tout porte à croire qu'en effet John est mort et enterré (enfin : enfermé dans une boite).
RépondreSupprimerEt pourtant ! en revoyant la saison cinq avec le recul (et surtout en quelques jours plutôt que quelques mois) j'ai bien dû me rendre à l'évidence que dès le départ pas mal d'indices vont dans cette direction, notamment le fameux "Dead is dead" de Ben. Ou la manière froide et même assez effrayante dont il annonce à Ben qu'il a menti à Sun, qu'il n'a rien à foutre de ramener "les siens", qu'il veut juste tuer Jacob... des phrases qu'on imagine quand même mal dans la bouche du John qu'on connaît.
Quant au truc du corps dans la boite... effectivement il y a là une mise en scène appuyée (une double, car d'une certaine manière Ilana et Bram mettent eux aussi en scène l'ouverture de la boite). Mais il est possible aussi tout bêtement que les scénaristes aient écrit cette scène pour formaliser clairement que ce n'est pas John.
Du coup moi aussi j'aime bien l'idée de BBB.. Une superposition de conscience, c'est ce qui me plairait le mieux. C'est renforcé par le fait que dans la saison 4, dans la cabane, John voit Christian ET Claire en même temps. C'est donc qu'il y a bien des entités distinctes (ou alors Esau bouge hyper vite...). Je pensais l'autre jour à l'idée d'une forme de "corruption" des individus. C'est l'épisode avec les québécois qui m'y a fait pensé : le monstre en entraîne un sous le temple, tous vont le sauver... sauf Danielle, qui comme par hasard est la seule à ne pas être infectée. J'ai longtemps pensé que son histoire de virus était un délire, ou une invention des Autres (comme celle qui a maintenu Desmond dans le bunker). Mais en revoyant cet épisode, je me suis demandé si ce n'était pas le monstre qui infectait les gens...
Serious >>> j'y ai pensé mais d'une part, ce serait franchement pourri et pas original pour deux sous... et d'autre part, le monstre apparaît par deux fois sous la forme de Walt, or il n'est pas mort. De toute façon j'ai l'impression qu'on aura une surprise et qu'on va découvrir à terme que Jacob et Esau ne sont ni des entités divines ni des surhommes, mais des humains ordinaires ayant acquis la maîtrise de notions qui échappent aux autres (notamment le temps).
le cas rousseau m'intrigue aussi,quand elle raconte ce qui lui est arrivé ce n'est pas toujours très coherent par rapport a se qu'on a vue .
RépondreSupprimerelle ne parle pas d'un homme qui disparait devant elle .elle parle surtout du rocher noir pas du temple .je me demande qui la fait accouché et enfin si incident il y a eu je voie pas comment elle a pu le manquer .
bref il manque la encore des pieces au puzzle .
j'ai une question ,les pierres blanche et noir
que jack a trouvé sur les corps ,qui les possedent actuellement ?
pour les apparitions je dirais qu'on sait qu'elles sont le fruit d'une entité particuliere et lié a la fumée noir depuis que yémi a di a eko "tu me prends pour ton frère" ,ensuite la fumée a tué eko car il aurait fait barrage a lock par la suite .(destruction du bunker)
c'est comme pour la roue locke se trompe mais ce rattrape ensuite . il ne devait pas ouvrir la trappe ,encore moins appuyer sur le bouton et avec l'explosion du bunker il revient sur le bon chemin .
je rajoute que lock charly et desmond ne sont pas mort lors de l'explosion du bunker donc aucune chance de voir des morts du a l'explosion de la bomb h .juliette va mourir mais a cause de sa chute .
@ Aaron : L'incident a lieu en 77, Rousseau n'arrive sur l'île qu'en 92. C'est normal qu'elle n'en ai jamais entendu parler (surtout qu'elle est pas très sociable :D)
RépondreSupprimer@ Thomas : je me demande bien comment ce serait possible que ce soit des "hommes normaux" !! Et sinon c'est pour quand le prochain article sur Lost ? Parce que celui-là date un peu ! ;)
Et si en fait, il fallait voir les choses dans l'autre sens? En physique, l'exception n'est pas le mouvement, mais l'état d'équilibre: et si en fait, l'île étai, justement, un point fixe, et qu'actionner la roue ne faisait pas bouger l'île, mais le monde autour d'elle? (Ca revient au même, on change juste de référentiel.)
RépondreSupprimerParce que bizarrement, je ne comprends pas (malgré la parano de Ben) pourquoi endormir Juliet avant de la mettre dans le sous-marin pour l'amener sur l'île. Elle allait quand même pas se souvenir du chemin genre "bon, après la sixième algue on a tourné à droite...
Tous ceux dont on sait comment ils sont arrivés sur l'ile, c'est via une catastrophe. Juliet, ainsi que les Dharmas, on les voit arriver (partir, aussi, parfois), mais on ne voit pas leur trajet. A mon avis il y s'y passe un truc mystérieux (sacrifice rituel, je sais pas) pour pouvoir ouvrir les portes de l'île.
Enfin, la symbolique du père est trop présente partout (Ben, Locke, Jack, Claire...) pour qu'Esau et Jacob soient frères. A mon avis, l'un est le père de l'autre, et, déçu de sa progéniture, a maudit l'île pour que plus personne ne puisse y enfanter. (J'élucubre quand même un peu là. Elucubrons un peu plus: Jabob est esau, et est son propre père. Beauté des voyages temporels.)
en effet rousseau arrive bien après .
RépondreSupprimerAaron >>> concernant la fumée c'est une certitude, cela a été confirmé par les producteurs à peu près à l'époque de la mort d'Eko. Concernant les pierres... je ne sais pas. Comme la plupart des gens, je suis sûr à 99 % que les corps sont ceux de Rose et Bernard ; j'imagine bien Jack poser les pierres devant chaque corps, comme pour leur rendre hommage.
RépondreSupprimerSerious >>> le prochain est pour dimanche pas celui qui vient, celui d'après. Cela dit il y aussi la chronique de la saison 5, je te rappelle, celui-ci n'est pas le dernier en date...
Guic' >>> ne le prends pas mal mais je trouve ton hypothèse sur le sous-marin assez absurde. Comme souvent la réponse est à mon avis la plus simple et la plus évidente : le sous-marin suit des coordonnées précises (celles que Faraday découvre dans la saison 4 et que les Autres connaissent depuis toujours) ; si les gens sont endormis, c'est surtout pour éviter les crises de panique à l'idée de passer des heures dans un sous-marin, ce qui doit être totalement flippant. D'ailleurs les Dharma qui fuient à la fin de la saison 5 ne sont pas endormis avant de monter à bord, pas plus que Faraday lorsqu'il revient par le même biais... ce qui prouve bien qu'il n'y a pas de grand secret derrière ça.
Concernant le fait que ce soit les gens qui bougent ou bien l'Île... possible que tu aies raison, mais je ne suis pas sûr que ce soit important. Les rescapés bougent dans les flashes, certes, mais c'est parce que la roue est bloquée, pas à cause du tour de roue en lui-même. Et les coordonnées de l'Île ont bien changé (on le constate lorsque Jack et les autres vont voir Mrs Hawking à la station The Lamp Post). Je crois que l'hypothèse la plus probable c'est que l'Île est en mouvement perpétuel et que la roue accélère ce mouvement brutalement...
(Ah mais j'ai jamais dit que c'était crédible ou utile ou important. Je cherche, c'est tout.)...
RépondreSupprimerLes theorie de boucle sont très interessante . esau = jacob j'avais jamais vue encore .
RépondreSupprimerPar contre j'ai deja lu desmond pere de charles widmore . ce qui rend les scenes entre les 2 hommes assez surprenante .
au niveau de la boucle temporel .
il reste également des zone d'ombre autour d'eloise .tout son savoir notamment sur desmond et son parcours le fait qu'elle se trouve justement être celle qui vends la bague ...
la réponse tout est dans le livre est une réponse très simpliste .j'attends un peu plus .
je vais egalement faire une petite critique sur lost et la saison 5 .
toute l'histoire autour de desmond et notamment le passage avec daniel ... j'ai trouvé ca assez ridicule .ils ont fait une espèce de pirouette a base de il est spécial tout ca ... pour au final le conduire a un point permettant au scénariste de mettre en scène la vengeance de ben .
je trouve que se genre de pirouette très facile
commence a devenir un peu lourde .
on a passé le temps a nous dire il y a des règles ... et puis d'un coup au moment ou il faut répondre on utilise la phrase magique .
oui mais lui il est spéciale .
c'est a se niveau que j'ai des critique pour lost et je sent qu'on aura pas de reponse .
un peu comme pour michael ... l'ile le protege
puis d'un coup il est plus proteger ."il peut partir" si toute les reponses sont les meme a savoir .homme special ou pouvoir de l'ile .
sans explication precise de ses 2 choses .
alors personnelement je vais etre decu
C'est vrai que Desmond a l'air totalement déconnecté de l'histoire dans cette saison.
RépondreSupprimerMais je serais étonné que ce soit "juste" une pirouette. A mon avis Desmond va être un des personnages clés du dénouement et on va comprendre pourquoi il est "unique"...
Aaron & Guic' >>> en fait une théorie Jacob = Esau existe effectivement, elle est partie du fait qu'au départ, le mec qui joue Esau devait jouer Jacob. Tous deux seraient le même voyageur temporel à différentes époques, le premier (le blond) encore jeune et convaincu qu'il peut influer sur les choses, le second (le brun) ayant déjà fait l'expérience une infinité de fois et ayant eu la preuve du contraire ("It always ends the same"). Ce qui expliquerait qu'ils ne puissent pas se tuer. Mais je n'aime pas trop cette hypothèse, ils sont trop différents physiquement...
RépondreSupprimerSerious >>> j'en suis sûr également.
Si vous me filez vos mails, je vous enverrai ma théorie si vous voulez (qui est juste une théorie pour le plaisir, bien entendu). Je ne veux pas trop spoiler "publiquement".
Le petit Charlie Hume ne pourrait pas être Charles Widmore pour la simple raison que Charles Widmore en 54 et 77 n'est absolument pas au courant des voyages dans le temps (il le serait forcément s'il était né en 2005).
RépondreSupprimerEn revanche le petit Charlie Hume pourrait très bien être Jacob, ça oui ! Ce serait une hypothèse sur le côté "unique" de Desmond : il serait symboliquement le père de Dieu...
Le défaut de cette théorie, c'est que, si elle explique pourquoi il ne peuvent pas se tuer l'un l'autre, ça n'explique pas plus (dans l'hypothèse ou Locke est Esau ou au moins une partie) pourquoi chercher à le tuer quand même via Locke.
RépondreSupprimerL'impossibilité est elle une crainte du paradoxe temporel ou une crainte de mourir en tuant son adversaire, là est la question...
En fait, j'essaye de trouver par quelle manoeuvre temporelle ils pourraient êtr einterdépendants sans être la même personne, et ma seule possibilité est qu'ils soient le père l'un de l'autre (dans les deux sens), mais on va se retrouver avec un truc à faire pleurer un généalogiste, et surtout à ce que chacun soit son propre grand père (ce qui est moins impossible que d'être son propre père - génétiquement parlant) mais reste assez flippant.
N'empèche, entre ce genre de magouille familiale et leur tendance à planquer des cadavres pour les incarner après, ce sont les ethnologues qui vont adorer.
Bon, sinon, t'as déjà mon mail.
Ce ne serait pas plutôt par "paliers de générations" ? le destin du petit Charlie serait indirectement lié à ceux d'Aaron et Walt. Desmond à ceux des losties. L'inconnu serait alors le père de Desmond. Je ne vois pas qui ça pourrait être (éventuellement Richard), peut-être quelqu'un qu'on ne connait pas encore. Mais je pense que le secret familial de Desmond est plutôt du côté de son père (j'ai longtemps cru que c'était Widmore mais il commence à avoir trop de gamins ;)
RépondreSupprimer@ Guic' : pas besoin de chercher loin. Souviens-toi de la fin de la saison 4 quand John regarde le film de la station The Orchid : un morceau manque mais on comprend à demi-mot que le lapin voyageur temporel ne peut pas entrer en contact physique avec son "lui" présent sous peine de tout faire péter. C'est peut-être tout simplement pour ça qu'ils ne peuvent pas se tuer directement...
RépondreSupprimerJe pense plutôt à un "palier générationnel" également. Chaque génération reproduisant le conflit de la précédente.
RépondreSupprimeril y a aussi la question .
RépondreSupprimerpourquoi sun et les other ne sont pas affecté
par les saut temporel .
Pour ça je sens bien une réponse à la con, genre "ils sont déjà là où ils sont supposés être"... j'espère d'ailleurs que les scénaristes n'abuseront pas de ce genre de réponses paresseuses (contrairement à ceux de Battlestar Galactica, par exemple).
RépondreSupprimeren faite le probleme c'est que des reponses tu peux en avoir des 10 énes .c'est pas un probleme. mais ce que je redoute c'est les reponses faciles qui en faite nous font penser qu'ils font ca juste pour amener des scenes particuliere ,ce qui rend le tout assez lourdingue comme dans mon exemple de desmond .
RépondreSupprimersurtout qu'il n'y a pas que sun .
il y a clair il y a tout les oceanic de la list de jacob .
Une possibilité est que ceux qui ne sont pas propulsés en 2008 sont ceux qui ne sont pas supposés être là : Ben n'est pas supposé revenir sur l'Île (il a été banni) ; Sun non plus (John n'a pas été la voir pour lui demander de rentrer, conformément à la promesse faite à Jin).
RépondreSupprimerConcernant la liste je pense qu'en réalité, toutes les personnes amenées sur l'Île ont été choisies par Jacob. Mais seules celles qu'il a rencontré sont amenées à survivre.
Super article ! C'est vrai qu'il est attachant ce Locke, avec sa naïveté d'ado pré-pubère et sa marotte messianique. Tu remarqueras qu'il n'est pas le seul à être obsédé par le salut, les autres personnages aussi sont obnubilé par cette perspective: Jack, il en a fait son job, Charlie, Desmond, Sawyer, ils ont tous leur petit quart d'heure messianique. Et l'ensemble des naufragés n'attend plus que ça: être sauvés !
RépondreSupprimerIl y a vraiment beaucoup de belles trouvailles dans cette série, ne serait-ce que le générique, ce titre LOST qui s'enroule sur lui-même avec un accord musical grinçant. Oui, beaucoup de belles trouvailles, qui font oublier la lourdeur, voir la médiocrité de certains passages (eho, c'est quand même de la télé!)
et au passage, je te salue également ;)
C'est pas tellement que c'est "quand même de la télé", c'est surtout que ça reste "quand même de la télé mainstream de grand network US" (familial qui plus est, ABC était détenu par Disney).
RépondreSupprimerMais c'est vrai que certains passages craignent carrément.
la lourdeur de certains passages et plus généralement la disparité qualitative de la série, vient spécifiquement du médium télévisuel, qui induit une grande rapidité de fabrication: deux semaines hors écriture, c'est à dire tournage et post-production. À vrai dire, une telle vitesse de fabrication pour un tel niveau qualitatif, c'est une véritable réussite dans l'ensemble.
RépondreSupprimerJe me demande par contre comment est organisée l'écriture, quel est le degré d'interactivité avec l'audimat, le développement des personnages selon leur réception publique ...
Oui et non. C'est bien pour ça que j'insiste sur le terme mainstream.
RépondreSupprimerSi ce n'est déjà fait, jette un œil au monument qu'est The Wire (dont j'ai coutume de dire que c'est peut-être une des plus grandes œuvres des années 2000), tu verras qu'il est tout à fait possible de contourner le "piège" du format télé. Mais évidemment, c'est plus facile sur les réseaux câblés (qui sont extrêmement riches et puissants aux USA), où les exigences d'audiences sont minimes (The Wire a d'ailleurs été un four commercial).
Concernant l'interaction sur Lost, c'est une question que beaucoup se posent, je crois. Il y a quelques exemples précis où la réception du public a changé considérablement l'écriture : le personnage de Ben, qui ne devait rester que quatre épisodes au départ et a fini par devenir l'une des plaques tournantes de la série ; les personnages de Nikki et Paulo, dans la saison 3, qui ont été liquidés sans ménagements. Mais ça n'indique pas vraiment à quel point cela influe sur les grandes lignes du scénario, d'autant qu'il demeure très cohérent et maîtrisé, donc pas forcément très malléable sur le papier...
Je vais jeter un oeil sur The Wire, on m'en a déjà bcp parlé ...
RépondreSupprimerJe viens de me farcir la saison 1 de The Wire, très bon en effet, ne serait-ce que le générique ... cependant moins addictif que Lost, mais aussi nettement mieux écrit, réalisé et interprété ...
RépondreSupprimerContent que ça te plaise.
RépondreSupprimerC'est vrai que ce n'est pas aussi addictif (sans doute à cause du rythme assez contemplatif). Cela dit l'addiction vient avec le temps (et puis le rythme s'accélère, aussi, au bout d'un moment)...