C'est l'histoire d'une beauté parfaite, utile, décorative, multifonctions... c'est l'histoire d'une jeune femme nommée Echo (à vos fantasmes, dirait sûrement la pub) composant un compromis parfait entre la poupée gonflable et le couteau suisse, le tout avec chaleur et bonne humeur. Au milieu des années soixante, dans son roman Simulacra, Philip K. Dick imaginait déjà une telle création-projection, incarnant en l'occurrence la leadeuse fictive d'un monde de moins en moins libre. Echo, c'est un peu la petite sœur de la Nicole de Dick, en version RW : elle est effaçable et réinscriptible à l'infini. Un genre de prostituée parfaite, puisqu'elle a réellement envie de vous (je parle bien entendu au sens figuré... quoique l'analogie soit évidente et difficilement contournable lorsque de riches clients viennent à la Dollhouse pour se "payer" une poupée comme Echo, Sierra ou une autre).
Tel est le formidable postulat de la nouvelle série de Joss "Buffy-Angel-Firefly" Whedon, postulat méritant à lui seul six diodes sur Le Golb tant la satire sociale et le sous-texte politique, théoriquement inhérents à la S.F., manquaient cruellement aux récentes productions télévisées du genre. Et pourtant : tout en brodant sur le principe fascinant de l'être humain programmable et déprogrammable à l'envi, Whedon s'est fracassé cette année contre un mur d'incompréhension, entre audiences en chute libre et critiques assassines... en faisant du coup, au moment du visionnage, la plus belle surprise de l'année ; on s'attend à un flop, et voilà qu'on se retrouve captivé par la série la plus intelligente, la plus subtile et la plus profonde de la saison. Une série constituant d'une certaine manière le double inversé de True Blood : quand la nouvelle fiction d'Alan Ball est une série de network échouée on ne sait comment sur le récif HBO, Dollhouse est pour sa part une œuvre méritant bien mieux que de s'auto-détruire tous les vendredis soirs sur l'énorme FOX TV, où elle n'était assurément pas à sa place, ne fût-ce qu'en raison de sa lenteur revendiquée.
C'est qu'en 2009 plus que jamais, le rythme est devenu le critère de jugement absolu des séries, et le spectateur de réclamer un maximum de rendement pour un minimum d'investissement (intellectuel). Absurde ? Pour le moins, si l'on considère que le principe même de la série télévisée est d'accorder du temps à l'intrigue. Mais on a pu le constater cette année plus encore que les précédentes : lorsque la série ne crache pas tout d'entrée de jeu, soit elle dégage (le nombre de nouveautés arrêtées cette saison au terme d'une poignée d'épisodes est proprement délirant), soit elle se fait lyncher (Cf. la dernière saison de Lost). Dès lors on aura beau jeu de vanter la créativité et la qualité d'écriture des programmes télévisés : en ces temps de crises, on revient aux fondamentaux, les séries sont pour la plupart menacées d'être totalement avalées par le seul entertainment et durant douze semaines Dollhouse, aussi réussie soit-elle, aura risqué sa tête quasiment à chaque épisode.
Reconnaissons toutefois qu'avec sa personnalité kleenex, Echo ne facilite pas la vie de la ménagère : comment en effet s'attacher à une série dont l'héroïne a à peu près autant de matière grise qu'un concombre transgénique et change de caractère chaque (voire plusieurs fois par) semaine ? Réponse : avec le temps, bien entendu. Et c'est exactement ce qui se passe. Quelque part, il y a chez Whedon une insolence incroyable à oser ainsi imposer son rythme au spectateur, installer méthodiquement son système durant la moitié de la saison, et finalement créer durant les premiers épisodes une sensation de répétition façon ronronnement familier. Progressivement, au rythme d'un tout petit peu à chaque nouvelle mission, Echo naît littéralement, se découvrant des émotions troublantes qu'elle ne parvient pas à conceptualiser (et pour cause, puisqu'on l'efface à chaque fois). On soupçonne, sans trop en être sûr, que tel un ordinateur elle conserve une trace des données qu'on lui injecte, des genres de cookies neuronaux que le plus talentueux des programmeurs ne saurait totalement effacer... on est loin du compte !
Ce qui est sûr en revanche c'est qu'on ne félicitera pas ceux qui s'y sont laissé prendre, se plaignant que soi-disant il ne se passerait pas grand-chose alors qu'à peu près n'importe qui d'un tant soit peu perspicace devinerait qu'en filigranes, lentement mais sûrement, l'auteur s'apprête à tout faire péter. Ceux (nombreux) qui ont été abasourdi par la seconde moitié de la saison ne se sont assurément pas montrés assez attentifs, pour ainsi ne pas s'être attendus à ce que Whedon foute un grand coup de pied dans sa maison de poupées (*). Avec son univers volontairement aseptisé et sa mise en scène ultra-stylisée Dollhouse, qui a sauvé sa peau in extremis au terme de cette première saison, semble avoir le potentiel pour devenir l'une des plus grandes séries des prochaines années. On se souviendra que c'était aussi le cas de Firefly, précédente série du même auteur abattue par la même chaîne au bout de quatorze épisodes.
(*) Il faut voir aussi que Whedon lui-même a beaucoup entretenu la confusion, laissant entendre à demi-mot que la FOX aurait saccagé les cinq premiers épisodes... qui demeurent pourtant tout à fait regardables. La vérité c'est qu'en effet, le style Whedon ne saute pas aux yeux durant cette première moitié de saison, pour revenir en force dans la seconde... de là à dire que la première moitié ne sert à ni ne vaut rien, il y a tout de même une sacrée marge...
Tel est le formidable postulat de la nouvelle série de Joss "Buffy-Angel-Firefly" Whedon, postulat méritant à lui seul six diodes sur Le Golb tant la satire sociale et le sous-texte politique, théoriquement inhérents à la S.F., manquaient cruellement aux récentes productions télévisées du genre. Et pourtant : tout en brodant sur le principe fascinant de l'être humain programmable et déprogrammable à l'envi, Whedon s'est fracassé cette année contre un mur d'incompréhension, entre audiences en chute libre et critiques assassines... en faisant du coup, au moment du visionnage, la plus belle surprise de l'année ; on s'attend à un flop, et voilà qu'on se retrouve captivé par la série la plus intelligente, la plus subtile et la plus profonde de la saison. Une série constituant d'une certaine manière le double inversé de True Blood : quand la nouvelle fiction d'Alan Ball est une série de network échouée on ne sait comment sur le récif HBO, Dollhouse est pour sa part une œuvre méritant bien mieux que de s'auto-détruire tous les vendredis soirs sur l'énorme FOX TV, où elle n'était assurément pas à sa place, ne fût-ce qu'en raison de sa lenteur revendiquée.
C'est qu'en 2009 plus que jamais, le rythme est devenu le critère de jugement absolu des séries, et le spectateur de réclamer un maximum de rendement pour un minimum d'investissement (intellectuel). Absurde ? Pour le moins, si l'on considère que le principe même de la série télévisée est d'accorder du temps à l'intrigue. Mais on a pu le constater cette année plus encore que les précédentes : lorsque la série ne crache pas tout d'entrée de jeu, soit elle dégage (le nombre de nouveautés arrêtées cette saison au terme d'une poignée d'épisodes est proprement délirant), soit elle se fait lyncher (Cf. la dernière saison de Lost). Dès lors on aura beau jeu de vanter la créativité et la qualité d'écriture des programmes télévisés : en ces temps de crises, on revient aux fondamentaux, les séries sont pour la plupart menacées d'être totalement avalées par le seul entertainment et durant douze semaines Dollhouse, aussi réussie soit-elle, aura risqué sa tête quasiment à chaque épisode.
Reconnaissons toutefois qu'avec sa personnalité kleenex, Echo ne facilite pas la vie de la ménagère : comment en effet s'attacher à une série dont l'héroïne a à peu près autant de matière grise qu'un concombre transgénique et change de caractère chaque (voire plusieurs fois par) semaine ? Réponse : avec le temps, bien entendu. Et c'est exactement ce qui se passe. Quelque part, il y a chez Whedon une insolence incroyable à oser ainsi imposer son rythme au spectateur, installer méthodiquement son système durant la moitié de la saison, et finalement créer durant les premiers épisodes une sensation de répétition façon ronronnement familier. Progressivement, au rythme d'un tout petit peu à chaque nouvelle mission, Echo naît littéralement, se découvrant des émotions troublantes qu'elle ne parvient pas à conceptualiser (et pour cause, puisqu'on l'efface à chaque fois). On soupçonne, sans trop en être sûr, que tel un ordinateur elle conserve une trace des données qu'on lui injecte, des genres de cookies neuronaux que le plus talentueux des programmeurs ne saurait totalement effacer... on est loin du compte !
Ce qui est sûr en revanche c'est qu'on ne félicitera pas ceux qui s'y sont laissé prendre, se plaignant que soi-disant il ne se passerait pas grand-chose alors qu'à peu près n'importe qui d'un tant soit peu perspicace devinerait qu'en filigranes, lentement mais sûrement, l'auteur s'apprête à tout faire péter. Ceux (nombreux) qui ont été abasourdi par la seconde moitié de la saison ne se sont assurément pas montrés assez attentifs, pour ainsi ne pas s'être attendus à ce que Whedon foute un grand coup de pied dans sa maison de poupées (*). Avec son univers volontairement aseptisé et sa mise en scène ultra-stylisée Dollhouse, qui a sauvé sa peau in extremis au terme de cette première saison, semble avoir le potentiel pour devenir l'une des plus grandes séries des prochaines années. On se souviendra que c'était aussi le cas de Firefly, précédente série du même auteur abattue par la même chaîne au bout de quatorze épisodes.
👍👍 Dollhouse (saison 1)
créée par Joss Whedon
FOX, 2009
(*) Il faut voir aussi que Whedon lui-même a beaucoup entretenu la confusion, laissant entendre à demi-mot que la FOX aurait saccagé les cinq premiers épisodes... qui demeurent pourtant tout à fait regardables. La vérité c'est qu'en effet, le style Whedon ne saute pas aux yeux durant cette première moitié de saison, pour revenir en force dans la seconde... de là à dire que la première moitié ne sert à ni ne vaut rien, il y a tout de même une sacrée marge...
J'ai été assez déçu.
RépondreSupprimerQuoique tu en dises, le début de la saison m'a paru emmerdant au possible (que ce soit voulu ou non ne change rien). La seconde moitié est mieux, mais le final est si ridicule que je ne suis pas sûr d'avoir envie de voir la suite.
En quoi le final est-il ridicule ??? Beaucoup (moi le premier) semblent au contraire avoir trouvé que c'était le meilleur épisode de la saison !
RépondreSupprimerSPOILER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerPar exemple le fait que Ballard décide subitement de bosser pour la Dollhouse. Pas du tout crédible et très subit!
FIN DU SPOILER
Attends... ça représente 30 secondes du final. Quelle mauvaise foi ;-)
RépondreSupprimerMoi, en tout cas, tout comme vous, j'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimerCordialement.
arg une nouvelle série de Whedon et je ne le savais pas !!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerhorreur malheur et heureusement que tu es là... en tant que fan absolu (ce qui m'a valu de découvrir en firefly une de mes série préférée toute catégorie) je VEUX voir ça et je suis très patiente si si si si... j'ai fini par accrocher à Heroes c'est dire et en fait même que c'était bien bref... ou vais-je trouver ça, pendant les vacances of course yes yes yes
Voilà, la patience c'est ça.
RépondreSupprimerMoi, il m'a fallu arriver à la fin pour ben voir à quel point la construction de la saison était intelligente!
Yueyin >>> c'est BEAUCOUP mieux que Heroes ;-)
RépondreSupprimerFirefly... j'avais trouvé à l'époque que c'était une série vraiment originale et prometteuse, je ne dirais pas que c'est une de mes préférées cependant... tout simplement parce que je pense qu'on n'a pas vu le quart du dixième de ce que Whedon avait en tête et que même avec Serenity en plus, elle reste malgré tout une grande oeuvre inachevée :(
Pour Dollhouse... c'est un peu pareil. Je pense qu'on n'a pas fini d'halluciner devant les possibilités presqu'infinies offertes par ce concept...
Leïa >>> patience et longueur de temps, blablabla ;-)
Une bonne nouvelle : Dollhouse reprend dès septembre aux US.
RépondreSupprimerUne mauvaise nouvelle : ça passera toujours le vendredi, on peut donc supposer que cela fera des scores ridicules, et qu'il n'y aura pas de saison 3 (je sais, je ne suis pas optimiste, mais qu'on me pardonne : j'ai passé deux mois à regarder une série en me demandant si elle aurait une fin, ce n'est pas agréable).
Bonne journée, malgré cela.
C'est bien pourquoi j'ai pour ma part attendu avant de me jeter dessus ;-)
RépondreSupprimerExcusez la néophyte que je suis mais : pourquoi est-ce si grave, que cela passe le vendredi ?
RépondreSupprimerTout simplement parce que le vendredi les gens ne sont pas devant leur télé, ce aux Etats-Unis comme en France ou ailleurs.
RépondreSupprimerJe fais parti de ceux qui se plaignaient de s'emmerder en première partie de saison, et qui ont bien aimé la seconde partie ^^
RépondreSupprimerEt franchement, je reste sur ma position: les débuts sont chaotiques, inégaux. Y'a du très bons t du très mauvais qui se côtoient, les épisodes ne sont pas mis dans le bon ordre...
Mais pas grave, la fin est très très prometteuse.
:-)
RépondreSupprimerPar contre je ne comprends pas ce que tu veux dire par "les épisodes ne sont pas mis dans le bon ordre" ? Je n'ai pas eu la sensation de voir les choses dans le désordre ! :-/
En revanche il semble en effet que le pilote a été caviardé et que l'épisode un qui a été diffusé était en fait le 2...
En organisant différemment les épisodes, ont aurait pu avoir une construction plus intéressante. L'épisode 2, par ex, est mieux construit que le 1, qui donne tout de suite toutes les infos. En les intervertissant, on aurait pu jouer avec le mystère plus longtemps.
RépondreSupprimerL'épisode 6 (je crois), avec les reportage télé sur le Mythe DollHouse, aurait fait un très bon pilote. c'est à partir de celui la que les choses changent, et que la série décolle.
C'est un point de vue intéressant...
RépondreSupprimerIl y a effectivement des trucs un peu curieux dans la construction, outre cette sensation de prendre l'histoire en route (je serais curieux de voir le pilote - qui apparemment sera inclus dans l'édition dvd). Ce qui m'a un peu étonné, et ça je te l'accorde, c'est que le second épisode a par moments l'air de se dérouler avant le premier. Sur le reste de ton argumentation... je peux juste trouver ça intéressant, j'ai regardé tout d'un bloc et je ne me souviens plus vraiment des détails. Ce qui est sûr c'est que je n'ai pas avalé plus ou moins goulument la première moitié que la seconde...
Très bon article (aux airs de plaidoyer ^_^).
RépondreSupprimerIl faut d'ailleurs ajouter une pièce à décharge au dossier : la première saison de Buffy était loin d'être la meilleure, elle était même un peu caffouilleuse (une majorité d'épisodes "stand-alone", des vampires trop peu présents, une interprétation plutôt approximative). C'est sur la fin de cette saison, et le début de la suivante, que Buffy a vraiment ses marques et son ton. Il peut être de même pour Dollhouse (je l'espère!)
Lire : "trouvé ses marques". Bien sûr.
RépondreSupprimerEffectivement, c'est tout à fait exact...
RépondreSupprimerA noter si cette série vous plait que le pilote (le vrai) est désormais dispo via l'édition dvd (zone 1)
RépondreSupprimerMerci pour l'info, je vais suivre ça de près.
RépondreSupprimerQuelle daube. Je ne comprends pas pourquoi vous les critiques vous évertuez à essayer de faire passer cette série de merdre pour un truc intéressant. C'est chiant, mal filmé et mal joué, alors soit vous êtes tous cons, soit vous avez pas d'yeux ni d'oreilles, soit vous êtes des vendus mais franchement, cette critique ne veut rien, c'est du délire total, Dollhouse est juste une série pourrave et emmerdante avec ou sans prétexte philosophique n'excitant que quelques intellos en manque de sensations.
RépondreSupprimerEuh... non, ce n'est pas mal filmé (ni mal joué d'ailleurs, Eliza Dushku mise à part). Qu'importe ; je ne comprends vraiment pas le pourquoi du comment d'une telle agressivité. Mais ce n'est pas grave, vous savez nous les intellos, nous sommes des gens posés qui ne nous formalisons de ce genre de saillies. Sans doute parce que nous sommes conscients de notre infinie supériorité ;-)
RépondreSupprimerEt bien moi je tire mon chapeau à l'auteur de ce blog pour cet article d'une rare intelligence sur cette série mécomprise. Non mais!
RépondreSupprimerUn peu tard hélas, puisque je viens d'apprendre que la diffusion était suspendue jusqu'en décembre.
RépondreSupprimerMais merci quand même pour les compliments :-)
Mince. Tu me l'apprends. C'est vraiment navrant !
RépondreSupprimerEn effet...
RépondreSupprimerJ'ai découvert récement et franchement c'est une super série. Merci de la défendre.
RépondreSupprimerPas assez pour empêcher l'annulation de la série, hélas...
RépondreSupprimerC'est marrant, je ne sais pas où tu en es de la saison 2 mais ton rapprochement avec le roman de Dick devient soudain très pertinent...
RépondreSupprimerJ'en ai pas vu assez pour comprendre parfaitement, mais suffisamment pour voir de quoi tu parles...
RépondreSupprimerEn tout cas moi, je me régale avec la saison 2. Cent fois meilleures que la première...
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord. Peut-être pas au point de mettre un "s" à "meilleure", mais pas loin ;-)
RépondreSupprimerBien bien bien ... j'étais revenu lire ton article! Et je vais donc me reforcer à regarder cette série sur base de ton avis... parce que après 5 épisodes, je trouve que ca craint! Le docteur de 25 ans qui programme les gens en 10 secondes, alors qu'a son age, on est toujours à l'école. La fille de 40 Kg qui te retourne un type de 100 kg... même en 10 dan de karaté, tu oublies aussi! Je reviendrais écrire mon avis plus tard (si j'ai changé d'avis). Mais pourquoi taper ce genre de stéréotype! Les 3 meilleurs séries citées dans ton classement : Six Feet Under, Soprano, et The Wire (ajoutons même Twin Peaks, parce que quand on parle de grande série...), les persos sont pas si idéalisé, ils sont même attachant! Dans the Wire, c'est tout sauf des super flics. Dans Six Feet Under, on peut pas dire qu'ils ont mis des top modèles (et tant mieux). Dans les Soprano, les persos collent parfaitement!!! Ici, faut bien avouer qu'il y'a un décalage énorme. Même le centre façon "zen", les faire dormir dans le sol?!? Le médecin de 25 ans et son cabinet à la con... qui stress jamais... qui fait jamais griller un neurone il est nul, j'espère d'ailleurs qu'il va se faire dégommer vite fait). La patronne de la compagnie qui est vraiment nul aussi. Le seul qui soit à sa place c'est la garde du corps.
RépondreSupprimerEnfin... je me m'y remet... j'avais besoin de me remotiver à regarder cette série... visiblement, la deuxième partie est mieux!
Se taper des stéréotypes dans une allégorie de l'aseptisation de la société, est-ce vraiment surprenant ? Ou choquant ? La seconde saison est différente. La première ne peut se regarder qu'en creux.
RépondreSupprimerOuais enfin c'est Whedon quoi, il y a un côté très comics, Chose que j'ai mis du temps à digérer avec Buffy, mais quand c'est fait on accroche bien plus... Sinon je réagis à des choses lues plus haut, personnellement j'adore la saison 1 de Buffy par son côté cheap, californien, adolescent et l'omniprésence de vampires (dommage qu'il y en ait moins après, même s'ils sont laids). Et comment ça Eliza Dushku joue mal ?? C'est bien ce que votre seigneurerie Thomas induisait plus haut ? Ok elle est pas renversante m'enfin... Et puis merde elle est canon quoi !!!
RépondreSupprimerOuais, c'est une bombe bien entendu... je suis son plus grand fan depuis ses débuts dans Buffy... mais bon, c'est vrai qu'elle joue comme une courge (surtout dans Buffy, d'ailleurs... dans Dollhouse son in expressivité est plutôt un atout... comme sa silhouette, d'ailleurs ^^). De là à ce qu'elle soit littéralement étrillée par la critique américaine (qui a passé son temps à dire des trucs comme "comment peut-on confier un rôle aussi important en prime-time à une actrice qui annone son texte?")... c'était peut-être abusif...
RépondreSupprimerHé bé moi je viens de me faire les deux saisons, j'ai adoré, comme Buffy, et je ne boude pas mon plaisir.
RépondreSupprimerPour une fois je n'ai pas vu venir les mauvais de loin, je me suis laissée faire et j'aime ça.
Je vous laisse, j'ai Firefly à voir.
Content que ça t'ait plu.
RépondreSupprimerFirefly aussi, c'est très bien, même si j'ai un peu plus de réserves (la série a vraiment été amochée au cours de la diffusion, au point qu'elle en est devenue une référence en matière de série "sacrifiée").