C'est la question à mille euros, la seule qui vaille, la seule qui ait le moindre commencement de début d'importance : y-a-t-il une seule personne en France qui ait jamais lu un livre de Patrick Eudeline sans être fan de rock (voire de Patrick Eudeline lui-même) ? Question à mille euros qui induit immanquablement une autre question - à dix-mille euros celle-ci : y-a-t-il une seule personne qui ait jamais trouvé la moindre qualité à un livre de Patrick Eudeline sans être fan de rock ? ce blog n'étant pas stricto-sensu un blog musical, c'est évidemment celle-ci qui nous intéresse.
Parce qu'il incarne depuis toujours une certaine idée du rock, qui pour s'éloigner de plus en plus de la nôtre au fur et à mesure que ses chroniques mensuelles se sont faites radotage n'en conserve pas moins une incontestable légitimité, on a tendance depuis toujours à lui pardonner beaucoup de choses que l'on ne passerait à aucun autre écrivain. A vrai dire, ouvrir un roman d'Eudeline, c'est d'ores et déjà accepter l'inacceptable, name-dropping permanent, phrases qui ne veulent parfois pas dire grand-chose, considérations esthétiques à faire passer n'importe quel journaliste des Inrocks pour un philosophe majeur de notre temps... pourquoi dès lors l'ouvrir, ce roman ? Tout simplement parce qu'il y a quelque chose de profondément touchant, voire par instants impressionnant, dans cette manière de voir la Vie en rock. Parce que le titre de sa rubrique hebdomadaire n'a rien d'usurpé. Parce que vivre et comprendre la vie par le seul et unique prisme du rock'n'roll, au point de se constituer un personnage parfaitement complet et de développer une esthétique tout à fait cohérente en partant de là... tout ça n'est pas donné à tout le monde. Eudeline est en soi une anomalie dans le paysage français, un type qu'on aime ou qu'on déteste, touchant même dans son auto-parodie bien involontaire. Voilà pour le pourquoi.
Ce n'est hélas pas suffisant pour goûter la lecture d'un de ses romans, fût-il bien écrit (car Eudeline, c'est un fait, écrit bien et a un style inimitable - quoique souvent mal imité par un nombre considérable de pseudos auteurs tombés suffisamment bas pour alimenter une pseudo littérature rock qui n'a jamais rien provoqué d'autre que le rire chez les lettreux un tant soit peu sérieux). Rue des Martyrs comme Dansons sous les bombes est un roman très inégal, à la fois juste et ridicule, attachant et risible, écrit avec une plume remarquable mais à peu près aussi profond que les divagations d'un ancien combattant bourré affalé sur le comptoir d'un bar PMU. Pourtant Eudeline, qui se réclame de Huysmans tout en donnant l'impression désagréable de n'y avoir rien compris, a pour lui cette intelligence, cet instinct de savoir que le rock tout seul n'est pas une donnée littéraire. A tout prendre, il est sans doute le mieux armé pour s'y coller. Las : ce qui rend le personnage attachant rend le roman bassinant. Si la première partie, comme de juste consacrée au passé, est plutôt réussie, la suite provoque ennui, irritation, ennui, irritation... avec juste quelques éclairs dû principalement à des trouvailles stylistiques. Bien sûr le livre est ambitieux. Bien sûr Patrick Eudeline a beaucoup à dire. Le problème est que sa vision du monde est devenue au fil du temps limitée par sa vision de la vie en rock. Or certaines choses en ce monde (à commencer par la littérature) ne sont pas rock, c'est une lapalissade que de le dire mais quiconque a déjà lu Eudeline comprendra l'utilité de la précision. Tenez : Huysmans, justement, n'a rien de très rock'n'roll (on peut certes voir dans A Rebours et son dandysme pour le dandysme quelque chose de glam mais bon... Huysmans ne se limite pas plus à A Rebours qu'au dandysme). Et si je suis le premier à faire appel à des références musicales lorsque je cause littérature, j'essaie de les doser et d'éviter les contresens. Pas Eudeline, normal : le rock est une espèce de paradigme via lequel il exprime tout ou presque, ce qui est à la fois bluffant et complètement stupide par moments. Si Christine Albanel avait écrit la moitié des inepties qu'il débite sur le Net, elle aurait été virée sur le champ. En plus venant d'un type qui à l'heure où nous écrivons ces lignes a 4976 amis sur Facebook... comment ne pas rire et comment ne pas prendre ses divagations de vieux con pour ce qu'elles sont ?
Bref. Cette chronique vaut ce qu'elle vaut, tout le monde aura bien conscience qu'elle repose sur une donnée erronée : Eudeline n'écrit pas pour les amateurs de littérature, il écrit juste pour les fans de rock - et encore même pas tous. Il y a quelque chose de déprimant à se dire que les gamins fans des Naast et autres BB Brunes avalerons Rue des Martyrs, qui n'est pas exactement un mauvais livre tout en étant assez loin d'être bon, comme une Bible (ça commence : je reçois depuis la sortie quelques mails d'insultes suite à mon article sur Alain Kan, dont ce livre s'inspire en partie et qu'Eudeline m'avait vendu rappelons-le comme la huitième merveille du rock français) ; reste que le retour de bâton viendra malgré tout, j'en suis la preuve vivante : moi aussi j'ai été un ado lisant Eudeline avec un mélange de passion et de vénération. Ça ne m'a jamais empêché de développer mon esprit critique. Pas vrai, Patrick ?
Parce qu'il incarne depuis toujours une certaine idée du rock, qui pour s'éloigner de plus en plus de la nôtre au fur et à mesure que ses chroniques mensuelles se sont faites radotage n'en conserve pas moins une incontestable légitimité, on a tendance depuis toujours à lui pardonner beaucoup de choses que l'on ne passerait à aucun autre écrivain. A vrai dire, ouvrir un roman d'Eudeline, c'est d'ores et déjà accepter l'inacceptable, name-dropping permanent, phrases qui ne veulent parfois pas dire grand-chose, considérations esthétiques à faire passer n'importe quel journaliste des Inrocks pour un philosophe majeur de notre temps... pourquoi dès lors l'ouvrir, ce roman ? Tout simplement parce qu'il y a quelque chose de profondément touchant, voire par instants impressionnant, dans cette manière de voir la Vie en rock. Parce que le titre de sa rubrique hebdomadaire n'a rien d'usurpé. Parce que vivre et comprendre la vie par le seul et unique prisme du rock'n'roll, au point de se constituer un personnage parfaitement complet et de développer une esthétique tout à fait cohérente en partant de là... tout ça n'est pas donné à tout le monde. Eudeline est en soi une anomalie dans le paysage français, un type qu'on aime ou qu'on déteste, touchant même dans son auto-parodie bien involontaire. Voilà pour le pourquoi.
Ce n'est hélas pas suffisant pour goûter la lecture d'un de ses romans, fût-il bien écrit (car Eudeline, c'est un fait, écrit bien et a un style inimitable - quoique souvent mal imité par un nombre considérable de pseudos auteurs tombés suffisamment bas pour alimenter une pseudo littérature rock qui n'a jamais rien provoqué d'autre que le rire chez les lettreux un tant soit peu sérieux). Rue des Martyrs comme Dansons sous les bombes est un roman très inégal, à la fois juste et ridicule, attachant et risible, écrit avec une plume remarquable mais à peu près aussi profond que les divagations d'un ancien combattant bourré affalé sur le comptoir d'un bar PMU. Pourtant Eudeline, qui se réclame de Huysmans tout en donnant l'impression désagréable de n'y avoir rien compris, a pour lui cette intelligence, cet instinct de savoir que le rock tout seul n'est pas une donnée littéraire. A tout prendre, il est sans doute le mieux armé pour s'y coller. Las : ce qui rend le personnage attachant rend le roman bassinant. Si la première partie, comme de juste consacrée au passé, est plutôt réussie, la suite provoque ennui, irritation, ennui, irritation... avec juste quelques éclairs dû principalement à des trouvailles stylistiques. Bien sûr le livre est ambitieux. Bien sûr Patrick Eudeline a beaucoup à dire. Le problème est que sa vision du monde est devenue au fil du temps limitée par sa vision de la vie en rock. Or certaines choses en ce monde (à commencer par la littérature) ne sont pas rock, c'est une lapalissade que de le dire mais quiconque a déjà lu Eudeline comprendra l'utilité de la précision. Tenez : Huysmans, justement, n'a rien de très rock'n'roll (on peut certes voir dans A Rebours et son dandysme pour le dandysme quelque chose de glam mais bon... Huysmans ne se limite pas plus à A Rebours qu'au dandysme). Et si je suis le premier à faire appel à des références musicales lorsque je cause littérature, j'essaie de les doser et d'éviter les contresens. Pas Eudeline, normal : le rock est une espèce de paradigme via lequel il exprime tout ou presque, ce qui est à la fois bluffant et complètement stupide par moments. Si Christine Albanel avait écrit la moitié des inepties qu'il débite sur le Net, elle aurait été virée sur le champ. En plus venant d'un type qui à l'heure où nous écrivons ces lignes a 4976 amis sur Facebook... comment ne pas rire et comment ne pas prendre ses divagations de vieux con pour ce qu'elles sont ?
Bref. Cette chronique vaut ce qu'elle vaut, tout le monde aura bien conscience qu'elle repose sur une donnée erronée : Eudeline n'écrit pas pour les amateurs de littérature, il écrit juste pour les fans de rock - et encore même pas tous. Il y a quelque chose de déprimant à se dire que les gamins fans des Naast et autres BB Brunes avalerons Rue des Martyrs, qui n'est pas exactement un mauvais livre tout en étant assez loin d'être bon, comme une Bible (ça commence : je reçois depuis la sortie quelques mails d'insultes suite à mon article sur Alain Kan, dont ce livre s'inspire en partie et qu'Eudeline m'avait vendu rappelons-le comme la huitième merveille du rock français) ; reste que le retour de bâton viendra malgré tout, j'en suis la preuve vivante : moi aussi j'ai été un ado lisant Eudeline avec un mélange de passion et de vénération. Ça ne m'a jamais empêché de développer mon esprit critique. Pas vrai, Patrick ?
👎 Rue des Martyrs
Patrick Eudeline | Grasset, 2009
Je dois admettre que j'ai lu ce billet le sourire en coin. Trouvant le personnage d'Eudeline totalement insupportable (et quand il est invité avec Manœuvre sur un même plateau, on s'approche du nadir), du coup, c'est petit ou primaire, mais en laissant de côté la forme toujours impeccable derrière les oreilles, le fond m'a encore plus ravi.
RépondreSupprimerEt comme tu le soulignes, à mon plus grand dépit, ses bouquins ne sont pas non plus à jeter... enfin semble, je ne sais pas si j'aurai un jour le masochisme de lire un de ces pamphlets digne d'un ivrogne accoudé à son comptoir son ricard à la main meuglant qu'il a une légitimité rock, et pas seulement parce que tout comme Philou Manœuvre il ne quitte jamais ces lunettes de soleil...
Nan mais arrête de te faire mousser avec les supposés mail d'insultes que tu reçois... c'est dégueulasse! J'ai craché sur MJ, je me suis moqué de Twilight et pas un comm' méprisant, pas un mail assassin... y'a pas à dire, la vie est injuste, après on s'étonne que je perde mon temps à chroniquer des navets et autres nanars XD
Eudeline, ah ! Eudeline. Le type qui réécrit l'histoire du rock (surtout français) à sa sauce. Ce type a intoxiqué deux générations avec des âneries, le fait que les gens de 20, 30 ans aujourd'hui, lui témoignent même du respect, prouve juste qu'ils ont oublié qu'Eudeline, le chantre de la "légitimité de l'écrivain rock", n'a jamais rien de fait de sa vie.
RépondreSupprimerBBB.
Comment dire... Lire les articles d'Eudeline quand on est apirant Rockeur, à 16 ans, ça a quelque chose de fantastique.
RépondreSupprimerEt son "La Vie en Rock" consacré à Morrison est un des artticles qui a eu le plus d'influence autant sur mon parcours musical que sur ma façon de parler de la musique.
Mais avec le temps, on commence a se lasser très vite, même si je ne sais pas si c'est moi qui ai changé ou ses chroniques qui se sont taries, reste que je me retrouve parfaitement dans l'avant - dernière phrase de ton article.
J'ai voulu lire "Ce siècle aura ta peau" à 18 ans, je crois bien ne l'avoir jamais fini (c'est pourtant pas bien épais, mais bon).
Et surtout, il s'érige aujourd'hui sous une forme de personnage que je me retrouve à mépriser quand même assez: Eudeline, c'est un peu l'incarnation du "Rockeur réac'". Un peu comme un grand père qui passe son temps à te rappeler que lui, il a vécu la guerre et que toi t'es un petit con , que lui a raison et que seul son avis vaut. (en fait ta métaphore de l'ancien combattant bourré, oui, tiens)
Sauf que sa guerre à lui c'était le punk, et pourtant... Asphalt Jungle était - il un groupe à ce point majeur à l'époque? J'en sais rien, mais un "non" ne m'étonnerai pas.
Mais il lui reste un talent de plume, un style pas désagréable qui font que, parfois, on oublie un peu ses tares (la pire étant, bien entendu, celle qui transpire tant dans les quelques nécros que je l'ai lu écrire: cette incapacité viscérale à s'abstenir de parler de lui- même.)
Eudeline a en commun avec Keith Richards qu'un jour ou l'autre un ado fan de rock l'a forcément vénéré pour mieux l'oublier après. Guic' pose la bonne question : "je ne sais pas si c'est moi qui ai changé ou ses chroniques qui se sont taries, reste que je me retrouve parfaitement dans l'avant - dernière phrase de ton article." Les gens de ma génération (j'ai une trentaine d'années) l'ont vénéré puis ont eu le leitmotiv "Eudeline n'est qu'une parodie de lui-même", déjà. Et puis la génération d'après. Et la suivante. On ne peut vénéré Eudeline au-delà d'un certain âge parce qu'en dépit de ses poses de vieux cons il reste une espèce d'ombre tutélaire de l'adolescence.
RépondreSupprimerIl y a toutefois dans ce livre des intuitions, des pistes assez formidables... Des choses qui sont vraiment passionnantes quant au personnage de Jérôme...
RépondreSupprimerDu coup, parfois, le livre paraît en-deçà de belles pistes fictionnelles, passant parfois un peu trop vite sur de très bonnes choses...
- ce truc sur le "biopic" qu'on a fait de sa vie avec Jean Dujardin (forcément...) dans le rôle de Jérôme : c'est vraiment bien vu
- la récupération du "ringard" (qui n'en est pas un et qui souffre de cette image) par le culte très moderne du second degré
- les piques sur Bide et musique et sur les âneries, le mépris, qui sont monnaie courante sur Internet quant à la vie de Jérôme
- l'incompréhension dans laquelle son œuvre est demeurée, son incapacité à dépasser l'image qu'on a de lui liée à un tube variétoche strictement alimentaire
- l'imbrication du parcours de ce personnage de fiction avec des choses tangibles et réelles (qu'un de ses morceaux soit par exemple sur la fameuse quintuple compilation Pop à Paris)
Et puis si je ne suis pas toujours d'accord avec ce qu'écrit Eudeline sur Internet (sur le téléchargement notamment), il y a aussi des choses assez justes, cohérentes en tous cas de son point de vue. Et on n'est pas obligé d'être d'accord avec ce que raconte un narrateur (sinon, j'aurais bien du mal à lire Houellebecq par exemple)... Alors, il a un discours de vieux con, peut-être, mais il n'a pas toujours tort quand il constate comme Internet a modifié le désir qu'on a des disques, etc. En cela, Rue des Martyrs est vraiment raccord avec le personnage, qui avoue lui-même qu'il ne peut pas penser comme un môme de 20 ans...
le "personnage" d'Eudeline, voulais-je dire dans la dernière phrase...
RépondreSupprimerDoc, Guic' & mika >>> je trouve vos points de vue très intéressants (et même enrichissants)(je sais, Doc, on ne te dit pas ça tous les jours ;-)
RépondreSupprimerSka >>> moui. Ce ne sont que des bribes, les mêmes bribes qui justifient que je mette 2 diodes au lieu d'une seule. Ca ne suffit pas à mon sens à sauver le livre, je trouve même qu'au contraire cela l'enfonce car ne fait que souligner qu'Eudeline est capable de bonnes choses. Après "Et on n'est pas obligé d'être d'accord avec ce que raconte un narrateur", bien entendu... sauf que le narrateur n'est pas vraiment un narrateur, ce n'est ni plus ni moins que le porte-parole de l'auteur dans le cas qui nous intéresse. Et d'ailleurs ce livre relève du roman à thèse. Quand bien même : on n'est pas obligé d'être d'accord avec le narrateur, mais on ne peut pas, jamais, faire totalement abstraction des idées qu'il véhicule (même si on le dit souvent de manière un peu simpliste, histoire de gagner du temps ou de défendre à juste titre la liberté du créateur). Quand je lis le Huysmans le plus intégriste et réactionnaire, je ne suis pas nécessairement d'accord avec ce qu'il pense, pour autant je comprends ce qu'il pense et cela influe sur ma manière de recevoir son récit... et là tu noteras que je suis très généreux, car je prends pour exemple un écrivain mille, dix-mille fois supérieur à Eudeline, dont les capacités littéraires, qu'il s'agisse de style, de progression narrative ou de rythme, sont amplement suffisante pour faire de son livre le plus puant un chef-d'oeuvre. Eudeline en est très loin et n'a pas, si j'ose dire, assez de talent pour faire oublier qu'il raconte parfois des bêtises.
J'avoue que je n'ai jamais compris le culte dont il fait (faisait ?) l'objet (ce qui signifie sans doute que je ne suis pas rock, tant pis) : l'avoir entendu en interview et avoir tenté de lire quelque chose de lui (un extrait de bouquin, un article, je ne sais plus) ne m'a jamais donné envie d'aller plus loin ; chaque fois, il était à peine compréhensible, comme si ses propos relevaient du cadavre exquis (ou alors il a des connexions neuronales particulières). C'est le genre de personnage que les Inrocks adorent, mais j'ai l'impression qu'au fond, c'est quelqu'un qui s'est retrouvé figé dans un rôle à force de prendre la pose (comme Manoeuvre, auquel je suis également allergique).
RépondreSupprimerchaque fois, il était à peine compréhensible, comme si ses propos relevaient du cadavre exquis
RépondreSupprimerDe la part de ce qui se rapproche le plus d'un zombie, cela me parait à peine surprenant. (Tiens je comprends pourquoi le Doc s'interesse à Patrick, d'un coup. Nota pour le Doc: Eudeline porte des lunettes noires en permanence parce qu'il a une coquetterie dans l'oeil paraitrait-il. Pour info.)
Mélanie >>> comme l'a dit BBB. , il y a beaucoup de conditionnement dans ce culte. Quelque part tout tient dans ma réflexion sur les "aristes cultes" qui introduit l'article ci-dessus cité consacré à Alain Kan...
RépondreSupprimerEn tout cas "comme si ses propos relevaient du cadavre exquis", c'est très joli :-)
On trouve aussi chez Eudeline la frustration, profonde, de n'avoir jamais été qu'un spectateur. Eudeline, Manoeuvre, ce sont des "passeurs de plats", qui se sont toujours rêvés plus grands qu'ils étaient.
RépondreSupprimerBBB.
non ,il a eté acteur et passeur,qu'on l'aime ou pas!
SupprimerRépondre à un commentaire plus de 15 après, il en fallait un pour le faire, c'est fait :-)
SupprimerBen, Guic' the Old, plusieurs fois, je l'ai croisé dans la rue, Eudeline (on habite le même quartier). Et il n'avait pas toujours des lunettes noires.
RépondreSupprimerComme c'est intéressant... :-)
Donc Ska sous-entends que Patriiiiiiiiiick est un poseur? C'est un coup dur et vachard envers notre légende du rock.
RépondreSupprimer@ Guic: Oui c'est vrai j'avoue, parmi mes nombreuses tares, j'aime les zombies... sauf que le teint de Patriiiiiiiiiiick n'est pas suffisamment vert à mon goût... et un zombie qui ne bave pas en public, n'en est pas vraiment un. C'est d'autant plus dommage que si on se réfère aux clichetons du punk, l'hygiène de notre ami devrait dès lors se rapprocher de celle d'un mort-vivant
(quant à son haleine supposé de zombie, vu que Ska semble bien le connaitre, sa mission périlleuse s'il l'accepte, serait de vérifier si celle-ci s'en rapproche...)
Doc & Guic , vous venez de réussir une prouesse... me couper le sifflet. Votre dialogue est si... que je ne sais même pas quoi dire... du coup je vous confie officiellement l'animation de cette discussion (soyez à la hauteur, surtout quand les fans des BB Brunes viendront m'insulter ^^)
RépondreSupprimer"Votre dialogue est si... que je ne sais même pas quoi dire..."
RépondreSupprimerMais "si" quoi? Affligeant? Ridicule? Hors Sujet? Salaud? (ben oui on attaque pas le physique, quand meme...)
En même temps, comment dire... vous croyez vraiment que les fans des BB Brunes lisent Rock & Folk?? (a fortiori Le Golb...)
Si... hors-sujet. Finalement personne n'a lu Eudeline, donc tout le monde parle de lui. Logique ;-)
RépondreSupprimerC'est à dire que j'insinue quand même que Patrick a une haleine de bidet dont l'usage du canard WC serait remplacé par du ricard frelaté, alors bon, j'attaque pas le physique m'enfin bon...
RépondreSupprimerD'ailleurs, je suis hyper déçu, en écrivant qu'il aurait pas le teint suffisamment vert, je tendais une perche monstrueuse à base de ricard et de cirrhose...
Je m'insurge: j'ai lu Eudeline. Nombre de fois. Mais pas ce livre.
RépondreSupprimerCeci dit, doit ressortir de nos commentaires la silhouette de "pourquoi on ne le lira pas"... peut - être.
Oh oh oh... 'pourquoi on ne le lira pas'... franchement tu es bien généreux avec toi-même ;-)
RépondreSupprimerj'ai toujours été frappé (et énervé) par les descriptifs de fringues que Eudeline peut étaler dans ses papiers (les fut's machin, la veste truc, les pompes bidule, les lunettes truc-much, les vraies bagouzes-tête de mort, etc). Avec cet arrière-fond de nostalgie de plus en plus pregnant qui fait penser que oui, finalement, un "rockeur" ça vieillit comme tt le monde et parfois même pas super bien. P.E. est un peu devenu "Gonzo, le clown" (triste, forcément)
RépondreSupprimer"Eudeline a en commun avec Keith Richards qu'un jour ou l'autre un ado fan de rock l'a forcément vénéré pour mieux l'oublier après"
RépondreSupprimerwow la grande phrase définitive sur LE rock et LE fan ^^
genre y'a que les 40000 lecteurs de R&F qui écoutent du rock, je pleure de rire
j'ai vu eudeline parler de son bouquin, ça avait un côté très triste comme situation, pas rock du tout, et sorti de son attirail il fait juste mec prématurément vieilli. voilà le peu qu'il m'inspire.
eudeline il a l'air du mec qui s'assume pas, et surtout qui assume mal son âge, c'est tristouille.
Je vois pas trop en quoi c'est nécessaire de te payer la gueule des autres pour donner ton avis palpitant entre psychologie de comptoir et récit de l'homme qu'il a vu l'ours. A voir le nombre de commentaires on dirait bien qu'Eudeline occupe une place particulière dans l'esprit des fans de rock (même s'ils le lisent pas), alors je crains que ma phrase - évidemment - excessive soit malgré tout plus proche de la réalité ton "le mec s'assume pas" (heureusement que je poste pas un com' chaque fois que je vois une interview...)
RépondreSupprimerBen, en tout cas l'autre jour, il a juste réglé un café au comptoir...
RépondreSupprimerVous êtes déçus, non ?
Comme c'est intéressant (bis)... ;-)
(Bon, ceci dit, même si ce n'est pas un grand livre, j'avoue encore une fois que j'ai pris plutôt plaisir à lire Rue des Martyrs. Parce que, bon, Eudeline réussit quand même à toucher du bout du doigt certaines choses assez passionnantes et qui parlent, par exemple, assez nettement à qui s'intéresse au "drame du rock en français").
Je rappelle que Doc et Guic' ont pour mission de modérer la discussion.
RépondreSupprimerMerci et bonne journée ;-)
Très bien chef! :D
RépondreSupprimerAu passage, les propos de Ska m'ont bouleversés: "il a juste réglé un café au comptoir...Vous êtes déçus, non ?"
Déçu!!! Pire que ça! Atterré tu veux dire! Un mythe s'écroule!!! Comment une légende du rock FRANÇAIS peut tomber aussi bas... boire du café, que c'est triste, et en plus il n'est même pas parti sans payer... que l'on me jette la première cannette si cette nouvelle ne vous déchire pas votre cœur!
Le genre de nouvelle à vous pourrir une journée.
Il s'est mis au diapason de la nouvelle scène parisienne ;-)
RépondreSupprimerJe ne sais pas si Eudeline est un écrivain rock, un écrivain tout court, un bon écrivain (j'ai jamais lu Eudeline). Mais si c'est du niveau de sa carrière en tant que chanteur/musicien, je vais passer mon tour.
RépondreSupprimerRappelons aussi que si Eudeline a eu une énorme aura, elle n'est plus si grande depuis un album affreux, moqué par pas mal de monde à l'époque, et une biographie consacrée à Steve "Axl Rose 15 ans trop tard" Estatoff.
Je ne sais pas ce qu'il a écrit sur Estatoff (je ne savais même pas qu'il avait écrit quelque chose sur lui)... mais il y a quelque chose d'inspirant dans ce personnage, je me souviens d'avoir pensé m'inspirer de lui pour un roman après l'avoir vu faire la promo de son nouvel album, enregistré dans notre bien aimée Californie péroxydée (et enregistré à Hollywood même, le rêve américain dans ce qu'il a de plus drôle et caricatural)... donc sans préjuger du livre d'Eudeline, je peux comprendre ce qui l'a inspiré dans ce côté beautiful loser absolu - vu que ça m'a inspiré aussi (je n'ai pas écrit cette histoire finalement ceci dit ^^)
RépondreSupprimerFranchement quel interet de vomir comme ça sur un écrivain? Tu n'aimes pas c'est ton probleme, mais sérieux ton torchon ne sert à rien (à part à évacuer ta frustration)
RépondreSupprimerC'est amusant... Ce sont toujours les critiques finalement plutôt positives mais pas admiratives qui reçoivent les commentaires les plus désagréables. (Les critiques franchement négatives, les gens envoient leurs insultes par mail, c'est ça?)
RépondreSupprimerVéritablement, quand je lis ce billet, je ne vois nulle frustration. Juste une maturité, et un recul qui permettent de voir un peu plus loin que la formulation facile et clinquante dont Patrick Eudeline s'est fait une spécialité.
De plus, cher anonyme, si vous parvenez, vous, à vomir, de façon aussi structurée, logique, et cohérente que l'est cet article, apprenez que votre tube digestif a droit à tout mon respect.
Cordialement.
Thom, tu nous aurais caché ça? Tu es frustré par rapport au talent prodigieux de Patriiiiiiiiiiiiiiiiick?
RépondreSupprimerC'est drôle parce qu'en voyant le parcours de notre légende du Rock/écrivain par défaut, on serait en droit de se demander qui des deux trainent le plus de frustration et d'aigreur?
J'allais écrire la même que vous, cher Dr !
RépondreSupprimerLe mot "frustration" a été inventé pour Eudeline, en personne. Alors quelque part, le critiquer de manière "frustrée", peut-être pourrions nous le voir comme un vibrant hommage !
;-)
BBB.
Anonyme >>> ceci serait donc le vomi le plus raffiné de toute l'histoire du Net...
RépondreSupprimerNeuneu >>> ainsi vont les fans béats ! Il faudrait toujours trouvé parfait le travail de leurs idoles, ne pas connaître la réserve, ni l'esprit critique...
Doc & BBB. >>> content de voir que vous assurez pleinement votre rôle de modérateurs de la discussion :-)
Où l'on apprend aussi qu'un blog est parfois un "torchon"...
RépondreSupprimerFaudrait lui expliquer quand même, non ?
Lui dire aussi que moi qui ai plutôt aimé le livre, je suis ravi d'en débattre avec ceux qui ne l'ont pas apprécié...
Enfin, on lui dira tout ça à notre cher anonyme si on le croise un jour au comptoir du café du commerce...
En tous cas, j'adore ce genre de commentaires... :-)
uh uh, un internaute fan d'eudeline qui vient donner raison à... eudeline quand il conspue internet ;-)
RépondreSupprimerPas mieux ^^
RépondreSupprimerC'est quoi ce lynchage sans rire?
RépondreSupprimerPatrick fustige les gens qui se la jouent critique sans talent ni légitimité. Vous croyez qu'il vise qui? Le brave gars qui lit ce qui traine ou le pseudo-chroniqueur qui se la raconte et prend part à cette fumisterie?
Je vous laisse méditer ça.
Pourquoi je n'arrive pas à ne pas rire ?
RépondreSupprimerMais oui, c'est une bonne idée. Parlons de légitimité. Par exemple, cher Philippe, pourquoi pas celle de votre idole (qui, en plus, est payé). Pourquoi faut-il que ceux qui chantent, à corps et à cri, les louanges de la légitimité, soient le plus souvent des autodidactes, totalement illégitimes ? Qui est frustré, dans l'histoire ?
RépondreSupprimerJe connais un certain nombre de journalistes. Aucun n'est aussi haineux vis-à-vis de l'Internet. Mais aucun non plus, n'a le sentiment, refoulé mais présent, qu'un de ces gamins pourrait "lui piquer sa place".
Ne vous y trompez pas, Philippe : si votre idole hait à ce point l'Internet, c'est parce qu'il sait, dans le fond, qu'en fait de légitimité, il n'a que son nom, et ses relations. Comme trop de "journalistes", il ne vit que de ses faits d'armes passés. Les bloggers, quoiqu'on n'en pense, font leurs preuves chaque jour, et avec talent.
BBB.
Cher collègue, je ne peux que me ranger à votre point de vue.
RépondreSupprimerD'autant plus que, si légitimité il y a chez Eudeline, c'est celle de musicien, et de "Rocker" si ce mot a encore un sens.
Pas celle de journaliste. (Et il n'a pas encore gagné celle de Romancier)
Guic.
(Thom, ta remarque sur les fans, je ne la partage pas. Pour preuve, je suis ton plus grand fan (bon, un des plus grands, y a G.T. aussi) et pourtant, on viendrait me dire que ton travail est pas parfait que je m'énerverai pas ;-) )
Non mais sérieusement, Philippe ... où as-tu vu un lynchage ? Tu délires complètement...
RépondreSupprimerNe t'y trompe pas, j'ai beaucoup de respect pour quelqu'un sans qui je pense, sincèrement, que je ne serais pas le même aujourd'hui. Pour autant éprouver du respect ne signifie pas qu'on doive s'incliner devant le moindre pet de la personne que l'on respecte.
Mais bien sûr... je comprends bien que c'est le principe même d'énoncer une critique qui te pose problème. On croit rêver, car si Eudeline verse rarement dans la critique lui-même, il écrit néanmoins dans un journal n'épargnant ses critiques à personne.
La légitimité ? C'est quoi selon toi ? Tu crois sincèrement qu'il faut avoir fait des études particulières pour écrire une chronique de livre ou de disques ? Et si oui quel est le cursus de Patrick Eudeline ?
Allons. Tout ceci est stupide.
Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiick légitime? de quoi? de porter des lunettes de soleil?
RépondreSupprimerQui vous parle de légitimité scolairement acquise ? La légitimité s'acquiert pas l'expérience, le savoir, le travail, le talent. On ne devient pas critique ou auteur en deux minutes en tapant un pseudo et un mot de passe. Mais comment ça pourrait ne pas passer au-dessus d'une bande de demeurés pareil ?
RépondreSupprimerQuant au nommé "BBB", il ne doit pas bien connaître la carrière de Monsieur Eudeline pour en parler ainsi.
On t'a déjà dit que du point de vue sémantique la légitimité est intrinsèquement liée à la notion de pouvoir ? Ne t'étonne pas de ne jamais me voir affirmer vulgairement une quelconque légitimité, très peu pour moi (ah oui parce qu'au fait : que sais-tu de moi et de si je suis "légitime" ou non ? Rien, c'est bien ce qui me semblait...).
RépondreSupprimerSincèrement, la seule légitimité nécessaire à l'écriture d'une critique de disque, c'est une paire d'oreilles et les moyens d'écrire.
RépondreSupprimerAprès, rien ne dit que la critique sera juste, ou même valable. Cependant, dès que la personne aura écouté ce disque, toute critique qu'il en fera sera légitime, justifiable, admissible.
Tout ce que vous qualifiez de "légitimité", Philippe, n'est qu'un habile mélange de background,de vécu, qui n'a rien a voir avec la légitimité des dires qu'on aura, mais plutôt avec une "confiance" qu'on accordera à l'auteur et à son avis.
De quoi parlons-nous, exactement, lorsque vous dites que je ne connais pas bien la "carrière", de ce monsieur ? De sa poignées de chansons médiocres, uniquement restées dans la mémoire parce que a) le punk français était vulgaire, et mauvais b) il a habilement su s'auto-célébrer durant les décennies suivantes, et réécrire l'histoire à l'aide de ses amis de Rock et Folk ? De sa carrière de "monument du journalisme rock français" ? De ces livres moyens, voire mauvais, dont il nous abreuve, occasionnellement, depuis une petite (mais trop longue) dizaine d'années ?
RépondreSupprimerExcusez-moi de vous rappeler à la dure réalité, mais dans un passé proche, personne ne savait qui était Patrick Eudeline, et tout le monde s'en moquait, royalement. Cet individu n'est en rien une légende, pas même une vague célébrité. Je ne saurais dire si l'on peut le tenir responsable du culte stupide que quelques ados, en manque d'idoles crédibles, lui vouent depuis quelques années. Ce qui est sûr, c'est que parler de "légitimité" à son propos, c'est à mourir de rire, il n'est tellement pas légitime, qu'il a passé son temps à changer de domaine d'activité, un coup journaliste, un coup chanteur, un coup écrivain, un coup chanteur, sans jamais, une fois, être crédible dans l'un de ces emplois. Alors de grâce, laissez-les demeurés où ils sont. C'est vous qui êtes bien naïf.
BBB.
En lisant les propos de Philippe, j'en viens à regretter ceux d'un autre Filip...
RépondreSupprimerPour le reste, BBB a tout dit.
Bref, comment passer d'un avis détaillé et nuancé à de l'invective à tout va...
RépondreSupprimerC'est vrai que le Web 2.0, c'est vraiment de la merde.
La faute à qui ?...
Pour ma part, j'ai bien aimé. Ca ne vaut pas un Goncours, certes, mais j'ai trouvé de la profondeur pourtant. Contrairement à toi, j'ai été ému par ces losers. Un histoire triste.
RépondreSupprimerJe vous trouve tous bien urbains de répondre aussi calmement à Philippe and Co. Il aurait déjà fallu prendre la peine de lire vraiment le billet de Thomas avant de s'énerver et de foncer comme un taureau enragé. OK, ce n'est pas un com' très utile ni très constructif, mais ça me démangeait les doigts, alors voilà.
RépondreSupprimerà lire p-ê: Eudeline qui parle de son style et même... d'Estatoff !-)... sur ce site: http://www.froggydelight.com/article-2579-Patrick_Eudeline
RépondreSupprimerAh, FroggyDelight, un de mes blogs/sites favoris, de grande qualité, je cours lire ça !
RépondreSupprimermb >>> ça ne vaut pas un Goncourt... que dire ? Le problème c'est surtout que ça ne vaut pas 90 % de la production littéraire annuelle :-)
RépondreSupprimerMélanie >>> oui, c'est vrai que c'est amusant, c'est Philippe qui insulte tout le monde... et c'est Patrick Eudeline qui en prend plein la gueule, comme si le pauvre y était pour quelque chose !
Alf >>> merci. Très intéressant article (quoique très long, apparemment on n'a jamais dit à son auteur qu'on pouvait faire de coupes quand l'interviewé racontait trois fois de suite la même chose d'une manière différente...)
Sans doute, je ne lis pas beaucoup (généralement pendant les vacances) et de toute façon, depuis des années je trouve la littérature bof, mais peut-^tre je n'ai pas su quoi lire. Je viens d'acheter le dernier Biegbeder (vous m'avez donner envie) il me fait marrer, même si je trouve qu'il ne dévellope pas assez...
RépondreSupprimerEt moi j'ai pas dit un mot !
RépondreSupprimerT'y as vu Thom ? Pas pipé a single word !
PS : il est bon ton article, et je comprends pas ces types qui t'accusent de dégommer leur idole ; ou alors c'est qu'ils ne savent pas lire. Çà transpire tellement le respect cette manière d'avancer tout doucement en posant précautionneusement le pied sur le terrain parce qu'il est miné (alors que c'est toi même qui l'a miné le terrain).
PS 2 : j'ai lu tous les commentaires ; qu'on aime ou pas l'Eudeline, il y a quand même des emportements qui amènent à des inexactitudes.
PS3 : et je ne vois toujours pas le rapport avec le dernier disque de Vic Chesnutt (Caballero sors de ce corps !).
PS4 : A samedi prochain.
Thierry
Ah tiens t'as mis un modérateur !
RépondreSupprimerIl y en a des si lourds que ça ?
En fait il semble que suite à un bug la modération se soit mise toute seule... sauf que comme je n'étais pas là, je n'ai pas pu le constater plus tôt...
RépondreSupprimerLooser.
RépondreSupprimerNon parce que je veux bien qu'on m'insulte, pas de problème, ça fait toujours plaisir... mais avec une bonne orthographe, quoi, merde !
RépondreSupprimerMerde, Thomas, tes fixations ne tiennent pas?
RépondreSupprimerHein ?
RépondreSupprimer(Loose, c'est pas les fixations mal vissées, qui sont "loose"??)
RépondreSupprimer(en même temps, si tu fais du direct , loose, c'est lâche... pas dans le même sens du terme, mais bon...)
Tu n'es quand même pas en train d'essayer de me (de te !) convaincre que l'autre blaireau anonyme ci-dessus a en fait employé "looser" à bon escient ? ^^
RépondreSupprimerNon, non, ne t'en fais pas, ma gentillesse naturelle n'atteint pas de telles extrémités.
RépondreSupprimerMais je me disais juste qu'en tirant bien sur les cheveux, ça pouvait passer.
Et d'ailleurs, (si jamais ça peut te rassurer) sache que cette faute (pourtant beaucoup trop commune) me sort par les yeux à moi aussi.
RépondreSupprimerCa me rassure en effet.
RépondreSupprimerSYLVIE
RépondreSupprimerQui a parlé d'une coquetterie dans l'oeil?
Oui c'est vrai et quelle belle coquetterie
STOP MAKING SENSE
J'ai lu et aimé "Ce siècle aura ta peau" et je n'écoute pas de rock. C'était un roman d'une grande poésie et pas risible une seule seconde.
RépondreSupprimerLes lunettes de soleil c'est parce qu'elles sont correctrices et qu'il y a effectivement là une coquetterie de ne pas vouloir porter des verres non teintés, il doit préférer avoir une tête de rockeur que de nerd, ça lui appartient... A côté de ça il a effectivement un des deux yeux qui ne voit pas. Pour le reste les gars, c'est un peu vous qui avez un côté comptoir de PMU à baver comme ça sur les gens... J'ai pas aimé tous les bouquins d'Eudeline mais j'aime encore moins les apprentis critiques littéraires...
RépondreSupprimerJe suis d'accord, il n'y a pas grand rapport entre les lunettes de soleil et les bouquins. Néanmoins je n'en parle pas dans ma critique, de ses lunettes. Et je suis bien loin d'être un apprenti ;-)
RépondreSupprimerj ai connu eudeline longtemps et de tres pres, j ai eté un fan depuis tres tres longtemps , bien sur q u il a voulu construire sa propre legende (comme le soulignait jean neplin, un de ses amis du debut),bien sur que c est un grand narcissique, bien sur qu il chante mal etc etc mais il a crée un monde entre le derisoire et les fulgurances geniales entre parano,acuité,et surtout audace!Dans la vie, ce mec a un vrai charisme que peu de gens peuvent avoir car il a toujours eté au bord du gouffre entre son gout de mythifier le quotidien et sa propre conscience que c est un peu vain.Ce mec est vraiment "degourdi",a eté reellement un semi clochard,et peut dire qu il sait cuisiner, faire un plat immonde et presque vous persuader que le plat etait interessant;mais comme il dit lui meme, pas dupe, l histoire ne repasse pas les plats!JE souhaite juste a eudeline de frequenter plus virginie despentes que certains "amis" qui se "bobo.isent", a bon entendeur!salut patrick!
RépondreSupprimerL'image du plat n'est pas si mauvaise... non non, je ne dis pas ça méchant. Mais cette discussion - tout comme l'article - montrent bien comme pour la cuisine, Eudeline réussi à produire matière à intérêt (voire à passion) alors même que ses livres loin de la perfection. Quelque part, c'est une forme de talent.
RépondreSupprimerAh la branlette.
RépondreSupprimerAh les commentaires anonymes débiles et gratos :)
RépondreSupprimerLa branlette n'est pas toujours où l'on croit :-)
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