La politique-fiction est un exercice périlleux, qui demande tact, subtilité, finesse... toutes choses que le spectacle politique, à vrai dire, ne nous offre que rarement. Aussi n'est-il pas surprenant que les politique-fictions soient souvent décevantes (voire pire), et plus encore lorsque ce sont les politiques eux-mêmes qui s'en chargent (Monsieur Debré, si vous nous lisez...). Pourtant s'il est un auteur qui est toujours parvenu à contourner tous les écueils du (sous)genre, c'est assurément Thierry Tronchet. Ancien député (divers gauche) de Corse reconverti un écrivain depuis plus d'un quart de siècle, il a multiplié depuis les romans incisifs (Passation de pouvoir, Berlin Sud), discrètement engagés, et ménageant toujours un équilibre périlleux entre réflexion politique et art consommé du récit. Ce n'est pas peu dire qu'à l'idée de le voir s'attaquer (enfin) à la figure présidentielle, on a l'eau à la bouche. Et c'est peu dire que l'on déchante vite.
Dépôt de bilan (le titre est habile) s'ouvre pourtant sur une scène fascinante : seul, au bord de la mer, le Candidat (il n'a pas de nom) scrute l'horizon comme s'il cherchait à lire son avenir, altier et impassible. Puis il se tourne, se jette dans l'arène : c'est le coup d'envoi de la campagne. Les mots de Tronchet sonnent incroyablement justes, et son refus d'identifier précisément les personnages et l'époque (que l'on devine toutefois contemporaine) font mouche. Dans l'ensemble, les pages consacrées à la campagne (une petite centaine) sont remarquables. Virtuose de l'oration comme de la démagogie, son Candiat est un personnage ambigü, fascinant, toujours border-line, au point que le lecteur finisse par éprouver pour lui des sentiments pour le moins mitigés, ambivalents.
Ce n'est hélas qu'un petit bout du récit plus large de Tronchet, qui suit son Candidat devenu Président durant presque trois ans. Et la suite... eh bien le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'est pas du même tonneau. Au point qu'on en vienne à se demander ce qui est passé par la tête de l'auteur, lui qui tenait manifestement une histoire remarquable qu'il se met progressivement à saccager en oubliant - faute impardonnable ! - la cohérence et la crédibilité. Passons sur la manière dont la victoire sera fêtée, qui reste relativement acceptable. Le coup des vacances que le Président-Elu prend aussitôt sur le yacht d'un milliardaire... c'est autrement plus difficile à avaler. C'est pourtant l'idée folle de Tronchet, qui dès lors semble s'appliquer à transformer son roman en espèce d'invraisemblable cartoon, peuplé de caractères outrés jusqu'au ridicule (le porte-parole du parti majoritaire est pitoyable), d'histoires d'alcôves indignes de Harlequin (vous imaginez, vous, un président qui divorcerait quelques mois après son élection pour se remarier encore quelques mois plus tard avec un ex-mannequin qu'il vient à peine de rencontrer ? En France, je veux dire... en Italie à la rigueur...) et de situations ubuesques (le Président envoie des textos quand il est avec le Pape, pique des stylos !...).
Si l'on sent bien que Tronchet souhaite lorgner vers l'allégorie, les ressorts sont peu convaincants et pour le moins usés. Surtout, le livre est beaucoup trop chargé : à son histoire de Président grotesque à la limite de la beauferie, il faut encore qu'il ajoute un scandale politico-financier (l'opposant, excusez du peu, à l'ancien premier ministre !), un zest de bonapartisme, une bonne dose de vichysme (ledit Président fait une apologie permanente et abjecte de l'identité nationale), un anti-intellecutalisme primaire, une obsession maladive du contrôle de l'information, une réflexion sur la violence symbolique... on est à peine arrivé à la moitié du roman qu'on n'en peut déjà plus de ce déferlement, au mieux on le trouve absurde - au pire on le trouve insupportable et l'on songe à abandonner cette lecture. A force, on ne sait plus trop où l'on est : satire ? Parodie ? Parabole grossière ? Dépôt de bilan semble être tout cela à la fois, et un peu plus encore : le roman d'un auteur ayant décidé de suicider sa carrière en écrivant le livre le plus gros, le plus outrancier et le plus improbable qui ait jamais été publié. Tous les codes du genre sont détruits, de la règle du vrai et du vraisemblable à celle des bienséances. Sans parler de la construction chaotique - donnant l'impression que la vie politique dépeinte dans le texte n'est qu'une succession de sketches décousus. Surenchère permanente, Dépôt de bilan oscille sans cesse entre le génial et l'affligeant, l'hilarant et le pathétique. Impossible de le lire au premier degré tant le too much y règne en maître (le passage où le Président essaie de caser son fils, même pas licencié de droit, à la tête du plus grand quartier d'affaire du pays, est si capilotracté qu'il ne peut provoquer que le rire). Sans doute les amateurs me rétorqueront-ils que c'est une fiction, l'auteur peut bien raconter ce qu'il veut, etc. Je citerais juste quelques exemples :
- le chapitre 12, le Ministre de l'intérieur V.S. les auvergnats (je ne développe pas trop histoire de ne pas gâcher le suspens à ceux qui ne l'ont pas lu) : comment gober un truc pareil ?
- le chapitre 14, lorsque la Suisse vote l'interdiction des minarets (déjà rien que ça, bonjour la science-fiction !) et que les députés du parti majoritaire français se cachent derrière les règles d'urbanisme pour justifier leur racisme primaire. Franchement ? Je sais qu'on vit dans un monde pourri, mais tout de même ! Fiction ou pas, c'est un peu gros...
Et ceci est dit sans m'attarder sur les personnages secondaires, plus caricaturaux les uns que les autres (le Ministre de l'intérieur caricature du beauf sexiste et raciste, le Ministre de l'immigration - non mais quelle idée ! - qu'on jurerait inspiré de Gargamel, la Première Dame gnangnante et consensuelle au possible, le fils du Président qui valide tous les clichés du petit con de Neuilly... et la Secrétaire d'État à la famille, mon Dieu ! on croirait une poissonière !... franchement : Tronchet ne s'est quand même pas foulé). Ce n'est même plus de la littérature, mais du délire au total. A fuir.
...
Dépôt de bilan (le titre est habile) s'ouvre pourtant sur une scène fascinante : seul, au bord de la mer, le Candidat (il n'a pas de nom) scrute l'horizon comme s'il cherchait à lire son avenir, altier et impassible. Puis il se tourne, se jette dans l'arène : c'est le coup d'envoi de la campagne. Les mots de Tronchet sonnent incroyablement justes, et son refus d'identifier précisément les personnages et l'époque (que l'on devine toutefois contemporaine) font mouche. Dans l'ensemble, les pages consacrées à la campagne (une petite centaine) sont remarquables. Virtuose de l'oration comme de la démagogie, son Candiat est un personnage ambigü, fascinant, toujours border-line, au point que le lecteur finisse par éprouver pour lui des sentiments pour le moins mitigés, ambivalents.
Ce n'est hélas qu'un petit bout du récit plus large de Tronchet, qui suit son Candidat devenu Président durant presque trois ans. Et la suite... eh bien le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'est pas du même tonneau. Au point qu'on en vienne à se demander ce qui est passé par la tête de l'auteur, lui qui tenait manifestement une histoire remarquable qu'il se met progressivement à saccager en oubliant - faute impardonnable ! - la cohérence et la crédibilité. Passons sur la manière dont la victoire sera fêtée, qui reste relativement acceptable. Le coup des vacances que le Président-Elu prend aussitôt sur le yacht d'un milliardaire... c'est autrement plus difficile à avaler. C'est pourtant l'idée folle de Tronchet, qui dès lors semble s'appliquer à transformer son roman en espèce d'invraisemblable cartoon, peuplé de caractères outrés jusqu'au ridicule (le porte-parole du parti majoritaire est pitoyable), d'histoires d'alcôves indignes de Harlequin (vous imaginez, vous, un président qui divorcerait quelques mois après son élection pour se remarier encore quelques mois plus tard avec un ex-mannequin qu'il vient à peine de rencontrer ? En France, je veux dire... en Italie à la rigueur...) et de situations ubuesques (le Président envoie des textos quand il est avec le Pape, pique des stylos !...).
Si l'on sent bien que Tronchet souhaite lorgner vers l'allégorie, les ressorts sont peu convaincants et pour le moins usés. Surtout, le livre est beaucoup trop chargé : à son histoire de Président grotesque à la limite de la beauferie, il faut encore qu'il ajoute un scandale politico-financier (l'opposant, excusez du peu, à l'ancien premier ministre !), un zest de bonapartisme, une bonne dose de vichysme (ledit Président fait une apologie permanente et abjecte de l'identité nationale), un anti-intellecutalisme primaire, une obsession maladive du contrôle de l'information, une réflexion sur la violence symbolique... on est à peine arrivé à la moitié du roman qu'on n'en peut déjà plus de ce déferlement, au mieux on le trouve absurde - au pire on le trouve insupportable et l'on songe à abandonner cette lecture. A force, on ne sait plus trop où l'on est : satire ? Parodie ? Parabole grossière ? Dépôt de bilan semble être tout cela à la fois, et un peu plus encore : le roman d'un auteur ayant décidé de suicider sa carrière en écrivant le livre le plus gros, le plus outrancier et le plus improbable qui ait jamais été publié. Tous les codes du genre sont détruits, de la règle du vrai et du vraisemblable à celle des bienséances. Sans parler de la construction chaotique - donnant l'impression que la vie politique dépeinte dans le texte n'est qu'une succession de sketches décousus. Surenchère permanente, Dépôt de bilan oscille sans cesse entre le génial et l'affligeant, l'hilarant et le pathétique. Impossible de le lire au premier degré tant le too much y règne en maître (le passage où le Président essaie de caser son fils, même pas licencié de droit, à la tête du plus grand quartier d'affaire du pays, est si capilotracté qu'il ne peut provoquer que le rire). Sans doute les amateurs me rétorqueront-ils que c'est une fiction, l'auteur peut bien raconter ce qu'il veut, etc. Je citerais juste quelques exemples :
- le chapitre 12, le Ministre de l'intérieur V.S. les auvergnats (je ne développe pas trop histoire de ne pas gâcher le suspens à ceux qui ne l'ont pas lu) : comment gober un truc pareil ?
- le chapitre 14, lorsque la Suisse vote l'interdiction des minarets (déjà rien que ça, bonjour la science-fiction !) et que les députés du parti majoritaire français se cachent derrière les règles d'urbanisme pour justifier leur racisme primaire. Franchement ? Je sais qu'on vit dans un monde pourri, mais tout de même ! Fiction ou pas, c'est un peu gros...
Et ceci est dit sans m'attarder sur les personnages secondaires, plus caricaturaux les uns que les autres (le Ministre de l'intérieur caricature du beauf sexiste et raciste, le Ministre de l'immigration - non mais quelle idée ! - qu'on jurerait inspiré de Gargamel, la Première Dame gnangnante et consensuelle au possible, le fils du Président qui valide tous les clichés du petit con de Neuilly... et la Secrétaire d'État à la famille, mon Dieu ! on croirait une poissonière !... franchement : Tronchet ne s'est quand même pas foulé). Ce n'est même plus de la littérature, mais du délire au total. A fuir.
...
:-)))))
RépondreSupprimerTrès bon !
RépondreSupprimerJ'ai failli me faire avoir, au début.
BBB.
Vous êtes dur, dans la forme celui-ci n'est pas plus abracadabrant que Berlin Sud.
RépondreSupprimerQuant au fond... on sait à quoi s'attendre quand on ouvre un livre de Tronchet.
Moui. Tronchet n'a jamais valu Alain Duhamel... :)
RépondreSupprimer: D - très bien, trop court!
RépondreSupprimer(il existe, l'écrivain Tronchet, ou t'as piqué le nom au fabuleux créateur de Raymon Calbuth?)
C'est bien vrai que des fois, certaines choses que l'on peut entendre aux infos sont si aberrantes que l'on préférerait qu'il s'agisse de fiction...
RépondreSupprimer*gros sourire en coin*
RépondreSupprimerOn en viendrait à regretter le temps où les ministres se noyaient dans des étangs de 50cm de profondeur?
RépondreSupprimeret bravo à Alf comme d'hab! (en plus, le couplet socio c'est sympa, ça nous rappelle un peu le (b)art-rock :-D )
Trop bon :))
RépondreSupprimerErnesto & Lil' >>> je vous trouve bien exigeant l'un et l'autre. Certes ce n'est pas du Maurice Denuzière, mais quand même...
RépondreSupprimerBloom >>> pas faux.
Doc >>> oui, ça tombait à point nommé !
DNDM >>> fais pas ton modeste... dis-le que c'est toi qui m'a donné l'idée ;-)
Toujours aussi bluffée par ta plume ! :-)
RépondreSupprimerEt moi par ta flagornerie :-)
RépondreSupprimerMoi le chapitre 12, il m'a beaucoup fait rire. Si seulement, on pouvait avoir des ministres aussi drôles !
RépondreSupprimerOh je ne dis pas ce n'est pas drôle. Je dis que c'est impossible, c'est pas crédible : un ministre fait une grosse blague raciste de beauf et il n'est pas viré ? Et pourquoi pas un maire de gauche qui fait une grosse blague raciste de beauf et qui est quand même candidat de son parti au régionales ? N'importe quoi.
RépondreSupprimer@Thomas Je ne l'ait compris qu'au troisième paragraphe, pourtant, en lisant des phrases calquées quasi mot pour mot sur ce que je t'ai dit ^^ 'Spèce de frédéric Lefevbre, va !
RépondreSupprimerDis donc, ne m'insulte pas quand même. Tu te prends pour un Président ou quoi ?
RépondreSupprimer"Et pourquoi pas le Golb candidat" surtout ! Qu'est-ce que j'ai ri. Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant ri en lisant ton blog ^_^
RépondreSupprimerLe crob est excellent ! Il faut le dire ! :)
RépondreSupprimerVrai.
RépondreSupprimerIl pourrait être une chronique à lui seul, tellement il est éloquent.
BBB.
Absolument.
RépondreSupprimerah merci, ça fait plaisir à lire ;-!
RépondreSupprimerPS : j'ai fait un petit blog à dessins récemment (où j'ai d'ailleurs repris ce dessin), l'adresse indiquée via mon pseudo dans le com précédent est... mauvaise (j'ai réussi à me gourrer : c'est sur blogspot, pas over-blog); c'est donc plutôt ici
RépondreSupprimerhttp://crob-en-stock.blogspot.com/
J-C >>> Le Golb candidat ? Malheureux !
RépondreSupprimerLaiezza & BBB. >>> mais oui, c'est un bon mon petit Alf . Sans lui les éditos ne seraient pas pareil (je le lèche un peu parce que bon... comme j'ai pas de quoi le payer...)
Oui, vous avez intérêt, il commence à avoir de nouvelles velléités, avec ce nouveau blog !
RépondreSupprimer;-)
BBB.
Vous savez il a des blogs depuis un bail... les éditos du Golb sont tout au plus un side-project :-)
RépondreSupprimerRien à voir avec ta note: j'ai fini la saison 3 de Californication (que j'ai trouvé mauvaise) J'ai beaucoup aimé le dernier épisode par contre, même s'ils auront mis le temps à en arriver là.
RépondreSupprimerEt tu regardes The West Wing donc je confirme, tu es quelqu'un de bien, de très bien, de très très bien. Avec mon copain, on est devenus accro au printemps et on est en train de finir la saison 7... Je suis amoureuse de Josh Lyman (même pas honte) J'espère qu'elle te plait, je sais pas si tu as fait des notes dessus, je vais investigationner ton blog... ton glob, pardon. (Oui investigationner n'existe pas mais je trouve que ça sonne mieux moi, un peu comme chevaliérisation.)
The West Wing ? Disons que mon avis est... contrasté... mais j'aime bien, oui (plus maintenant qu'au début).
RépondreSupprimer(par contre Californication... j'ai pas encore vu le dernier - tu me diras j'ai déjà totalement oublié celui de la semaine dernière - mais même quand c'était bien j'étais très sceptique... alors maintenant que tout le monde est d'accord pour dire que c'est mauvais (remarque ça ferait un joli contrepied)... d'ailleurs j'avais déjà écrit une note assez féroce sur la saison 2...)
Je dirais bien "génial", mais la dernière fois que j'ai utilisé ce terme pour un de tes articles, je me suis fait taper dessus... donc je dirais juste "bravo" (ça, j'ai le droit, non ?), donc, bravo pour cet aticle génial (ah merde, j'me suis fait encore avoir)
RépondreSupprimerSi tu te sens trop serré aux entournures je peux éventuellement écrire un autre article sur Tom Waits :-)
RépondreSupprimerAh ne nous méprenons pas. J'adore Californication, j'ai adoré les deux premières saisons (alors que la plupart de mes amis n'ont pas aimé la saison 2) mais la saison 3 m'a déçue, je ne l'ai pas trouvé à la hauteur des deux autres.
RépondreSupprimerSide-project : ok!, mais ici, c'est du caviar et du bon, mon Thomounet ;-)
RépondreSupprimerEuh... en fait, je crois que ça ira, tiens, ça va même déjà beaucoup mieux, la preuve : cet article est vraiment excellent, drôle, fin, intelligent, original... mais bon, c'est pas non plus "génial" comme du Tom Waits. (j'ai bon ?)
RépondreSupprimerOfelia >>> trop tard ! tu as écrit "mauvaise", c'est gravé dans le marbre pour l'éternité :-D
RépondreSupprimer(pas de chance, les commetaires ont eu un gros bug il y a trois semaines... mais c'est réparé :)
Alf >>> tu es le Mike Patton du crob ! le Mark Lanegan du dessin ! le Jay-Z du crayon ! Vive les featurings !!!
GT >>> pas génial comme du Tom Waits... j'ai pourtant fait de mon mieux mais sans doute ne suis-je pas encore assez usé ^^
ouah! bravo! un tres grand article pour un livre de merde...
RépondreSupprimeron l'achete où? uhuh ;)
:-)
RépondreSupprimerPeut-être que je devrais l'écrire... :o)
HAN! L'aut' hé!
RépondreSupprimerJ'ai dit "mauvaise" et je maintiens le "mauvaise". Il y a eu quelques bons moments mais dans la globalité... pfff. même joueur joue encore. J'espère qu'ils feront une saison 4 (je ne suis pas du tout l'actualité de ce côté-là) et j'espère qu'ils vont se rattraper.
J'ai à peine vu les bons moments, moi...
RépondreSupprimerSinon oui, il y aura une saison 4, ç'a été confirmé par Duchovny himself cette semaine.
Aaaaaah David <3 (promis je ne suis pas une adolescente en chaleur)
RépondreSupprimermouarfff j'ai mis quelques lignes à tilter quand même tss tss quand c'est too much hein :-))))
RépondreSupprimeret ben ofelia, il te fait décidément de l'effet le David D. ;-)
Ofelia >>> David est super... ce n'est pas vraiment lui le problème (enfin quoique... il est producteur exécutif, il pourrait songer à embaucher de vrais scénaristes plutôt que des pigistes sans idées ^^)
RépondreSupprimeryueyin >>> c'est pas moi qui suis too much, hein ? ;-)
Ou alors, écrire lui-même. Il avait eu de bonnes idées dans The X-Files et, pour avoir vu quelques interviews, il a un super sens de l'humour.
RépondreSupprimer@Yue: Ah mais David c'est mes premiers émois d'adolescente. Et 13 ans plus tard... mon p'tit coeur est toujours aussi tout mou pour lui :) Je suis une femme fidèle.
RépondreSupprimerC'est aussi un sacré obsédé. Il n'est pas pour rien dans le virage "toujours + de cul" de la série...
RépondreSupprimerJe reprends à mon compte, mot pour mot, ce que vient de dire Ofelia à propos de mon (notre) David :D
RépondreSupprimer@ Serious : et moi, l'idée qu'il soit obsédé ne me dérange pas, je dois dire ;D
RépondreSupprimerMille vannes cruelles me viennent à l'esprit après ce que je viens de lire mais mieux vaut me taire :D
RépondreSupprimerOh là... y en a qui veulent jouer les kamikazes on dirait ! :-)
RépondreSupprimerMoi je suis d'accord avec Ofelia et Laizza, tout pareil :-D
RépondreSupprimerAucune aspiration kamikaze pour moi Thomthom ! Au contraire je suis heureux de voir que le prototype du macho qui se lave quand il a le temps fait toujours recette ;)
RépondreSupprimerTu ne sais pas encore qu'il ne vaut pas chercher de noises à Laiezza, toi ;-)
RépondreSupprimerJe dois trembler ? :)
RépondreSupprimerOui ? On m'appelle ? :)
RépondreSupprimerQuel article ! Mais quel article ! Vraiment bravo, c'est drôle, inventif, bien écrit... un bonheur.
RépondreSupprimerIt's easy to easily separate music from the favorite DVDs because of the emergence of DISC audio extraction software program. Unlike CDs, which are separated into tracks, DVDs segment straight into scenes. Similar to the actual CD audio removal process, you can choose from a menu of scenes to find out which audio you need to rip.
RépondreSupprimerInstructions
1 Download and also install DVD sound recording extraction software should you have not already completed so. Investigate DVD Sound recording Extractor and DVD AND BLU-RAY Audio Ripper for those who have not decided in extraction software but.
2 Insert the particular DVD into the DVD writer travel.
3 Open your current DVD audio removal software.
4 Select the particular scenes whose audio you would like to rip. Click on their own check boxes to tell apart the scenes from where you will get.
5 Set this audio sample fee if applicable. Standard MP3 test rate is 44100Hz.
6 Select the audio extendable to which you may convert the determined scenes. Choose MP3, WAV or any applicable file format through the "File Type" fall down menu.
7 Push "Start" or "Extract" to start with extracting the displays.
Read More: dvd audio extractor http://www.dvdaudioextractor.net/
People commonly convert towards particular [url=http://www.louboutinukmall.com/]louboutin uk[/url] religion while they quite simply have already been told the message of the religion originating from a secondary source and provide believed it. Quite very similar is definitely ways Christians today get non Christians and share many of the gospel for Christ. Discount Christian Louboutin PumpsVery unlike this, Pauls remodeling to Christianity cannot include whatever sharing via any Sterling. It appeared to end up being based utterly on his / her personal come upon along with Christ. Today, organic beef believe which often Jesus rose with the dead based on secondary information, trusting a testimony with the disciples and additionally Paul just who saw that risen Christ, mainly Paul, his experience started an uncontrolled primary source: Jesus gave the impression to him i believe. His conversion isn't while using the testimony of some one else. Christian Louboutin flatsGod ordained your sacrament regarding marriage given by legal guidelines supported by Genesis very few: 24; ¡°And he or she answered and in addition said onto them, Possess ye never study, that which will made them in the beginning made these male furthermore female, As well as.mentioned, For it cause should certainly a person leave mom and dad, and would cleave to his darling: and people twain will probably be one weed Wherefore they're no [url=http://www.louboutinukmall.com/]christian louboutin[/url] extra twain, however one weed. Christian Marriage is seriously a sacramental partnership between a person man and the some other woman during their marriage ceremony ritual often officiated having a priest. The union happens soon after reciting your marriage vows by both parties creating the creation of this lifetime and additionally lawful agreement between them supported simply by Matthew 19: 4 6; Exactly what therefore Your almighty hath become any member of together, allow no person set asunder.The person and females have given the duty to separate up co creators having a family by themselves making Christ the largest market of their relationship partner relationship. Cheap Louboutin Peep toeThe religious organization however topics the couples to that legal laws of your state but it doesn't permits any kind of actions ending in the destruction considering the marriage vows including annulment, separation or perhaps breakup that is contradictory to orthodox Alfredia beliefs. You will find four detrimental patterns why marriage is in chance. Escalation develops when similarly couples jointly respond together negatively achieving maximum place making many of the conversation gets worse. Every destructive comment increases the level of anger along with frustrations creating the creation of one's major prevent. Invalidation happens when some may perhaps be attacking the the identity, thoughts and also feelings together with his spouse. Discount Louboutin Evening Damaging interpretations occur when a genuine partner consistently believes which usually his soulmate's motive is generally more [url=http://www.louboutinukmall.com/]christian louboutin outlet[/url] negative than really could be the claim. This can be a really damaging pattern quickly removing intimacy and oneness around marriage subsequently creating a place of hopelessness. Mind studying doing it negatively is usually a damaging interpretation assuming you understand what your honey is believing or why your second half did a thing.
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