"C'est ainsi que s'achève le monde. Non dans une détonation, mais dans un piallement".
Toute la saison trois de Mad Men tient dans cette citation de T.S. Eliot (*) reprise par un Paul Kinsey totalement stone au milieu du troisième épisode. Comme dans l'oeuvre du poète décadent le monde change et donc, pour ceux qui le connaissaient encore il y a peu, s'écroule. Lentement. Sûrement. Inexorablement.
Sans le moindre doute cette sensation d'effritement forme le coeur des treize nouveaux épisodes de Mad Men. Les vêtements commencent à changer. La modernité frappe à la porte, dans son incarnation la plus angoissante - celle de la mondialisation bientôt triomphante. Ce n'était pas une mince affaire, partant d'un feuilleton consacré aux sixties ; Matt Weiner l'a pourtant fait : ce troisième volet de la meilleure série en exercice est bel et bien ce qu'on aura écrit ou tourné de plus fort sur... notre propre époque. Comment elle est née. C'est-à-dire sans faire de bruit, dans une marche inexorable vers le progrès. 1963 seulement, et déjà le libéralisme s'organise, se complexie, s'industrialise. Le business n'est plus une histoire d'hommes, mais une affaire de marché. L'innocence est en passe de s'enfuir. La société bouge de plus en plus - une loi vient même de passer stipulant qu'à travail égal les femmes doivent toucher le même salaire que les hommes.
Personne ne le sait encore, mais Kennedy vit ses dernières semaines.
En somme la marche du monde accélère le pas, et comme pour l'accompagner la série active sa cadence. Autrefois fustigé par ses détracteurs pour sa lenteur, Mad Men a gagné en dynamisme sans jamais sacrifier à la démonstration ni au surlignement. Une gageure ? Apparemment non, quelque chose de très simple si l'on considère qu'il se passe plus de choses dans le premier épisode de cette saison que dans toute la précédente. Toujours aussi sublime, plus profonde que jamais, la série a juste troqué sa nonchalance contre une énergie nouvelle - appliquant la célèbre règle de la saison trois qui remet tout à plat et fait vaciller les certitudes. Jusqu'aux plus noirs recoins de l'âme d'un Don Draper qui, un peu négligé par les épisodes de l'an passé, retrouve de sa superbe au fur et à mesure qu'il s'impose comme le vestige d'une époque dont il ignore qu'elle est déjà révolue. Impassible voire impénétrable, Don traîne son éternelle mélancolie dans un monde mouvant qu'il ne comprend plus que partiellement, dans lequel sa puissance est devenue relative et où son génie n'est désormais plus qu'une donnée économique (autant le dire : il est rarissime d'éprouver une réelle excitation à l'idée du potentiel d'évolution d'un personnage). Le monde ne change pas par nous, mais malgré nous, semble-t-on nous dire. Et ainsi d'un côté l'histoire se répète, tandis que de l'autre l'Histoire trace une ligne de fuite que les personnages peinent à suivre. Jusqu'au moment bien sûr où elle déraille : c'est la séquence prévisible et même attendue (mais qui ne ressemblera finalement à rien de ce que l'on supposait) de l'assassinat de Kennedy, apothéose non seulement de la saison mais sans aucun doute de la série dans son ensemble.
Une série à l'image de l'univers qu'elle dépeint. Qui se renouvelle par petite touches successives, discrètement mais profondément. Ce sont ici des séquences ouvertement comiques de plus en plus nombreuses et d'une rare élégance. C'est là une allégorie amusante de la british invasion, qui surgira quelques semaines après le terme de cette saison. Ce sont un peu partout des répliques à double voire triple entrées, achevant de convaincre le spectateur de l'infinie subtilité d'une série hors du commun. Quelque part, c'est injuste pour les autres : nous sommes à peine au début de la saison, et déjà on sait que l'on en a vu le meilleur. Et si tel n'est pas votre cas, n'attendez plus pour découvrir cette œuvre magistrale qu'est Mad Men. Vous n'en reviendrez pas.
(*) Extraite de "The Hollow Men".
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Toute la saison trois de Mad Men tient dans cette citation de T.S. Eliot (*) reprise par un Paul Kinsey totalement stone au milieu du troisième épisode. Comme dans l'oeuvre du poète décadent le monde change et donc, pour ceux qui le connaissaient encore il y a peu, s'écroule. Lentement. Sûrement. Inexorablement.
Sans le moindre doute cette sensation d'effritement forme le coeur des treize nouveaux épisodes de Mad Men. Les vêtements commencent à changer. La modernité frappe à la porte, dans son incarnation la plus angoissante - celle de la mondialisation bientôt triomphante. Ce n'était pas une mince affaire, partant d'un feuilleton consacré aux sixties ; Matt Weiner l'a pourtant fait : ce troisième volet de la meilleure série en exercice est bel et bien ce qu'on aura écrit ou tourné de plus fort sur... notre propre époque. Comment elle est née. C'est-à-dire sans faire de bruit, dans une marche inexorable vers le progrès. 1963 seulement, et déjà le libéralisme s'organise, se complexie, s'industrialise. Le business n'est plus une histoire d'hommes, mais une affaire de marché. L'innocence est en passe de s'enfuir. La société bouge de plus en plus - une loi vient même de passer stipulant qu'à travail égal les femmes doivent toucher le même salaire que les hommes.
Personne ne le sait encore, mais Kennedy vit ses dernières semaines.
En somme la marche du monde accélère le pas, et comme pour l'accompagner la série active sa cadence. Autrefois fustigé par ses détracteurs pour sa lenteur, Mad Men a gagné en dynamisme sans jamais sacrifier à la démonstration ni au surlignement. Une gageure ? Apparemment non, quelque chose de très simple si l'on considère qu'il se passe plus de choses dans le premier épisode de cette saison que dans toute la précédente. Toujours aussi sublime, plus profonde que jamais, la série a juste troqué sa nonchalance contre une énergie nouvelle - appliquant la célèbre règle de la saison trois qui remet tout à plat et fait vaciller les certitudes. Jusqu'aux plus noirs recoins de l'âme d'un Don Draper qui, un peu négligé par les épisodes de l'an passé, retrouve de sa superbe au fur et à mesure qu'il s'impose comme le vestige d'une époque dont il ignore qu'elle est déjà révolue. Impassible voire impénétrable, Don traîne son éternelle mélancolie dans un monde mouvant qu'il ne comprend plus que partiellement, dans lequel sa puissance est devenue relative et où son génie n'est désormais plus qu'une donnée économique (autant le dire : il est rarissime d'éprouver une réelle excitation à l'idée du potentiel d'évolution d'un personnage). Le monde ne change pas par nous, mais malgré nous, semble-t-on nous dire. Et ainsi d'un côté l'histoire se répète, tandis que de l'autre l'Histoire trace une ligne de fuite que les personnages peinent à suivre. Jusqu'au moment bien sûr où elle déraille : c'est la séquence prévisible et même attendue (mais qui ne ressemblera finalement à rien de ce que l'on supposait) de l'assassinat de Kennedy, apothéose non seulement de la saison mais sans aucun doute de la série dans son ensemble.
Une série à l'image de l'univers qu'elle dépeint. Qui se renouvelle par petite touches successives, discrètement mais profondément. Ce sont ici des séquences ouvertement comiques de plus en plus nombreuses et d'une rare élégance. C'est là une allégorie amusante de la british invasion, qui surgira quelques semaines après le terme de cette saison. Ce sont un peu partout des répliques à double voire triple entrées, achevant de convaincre le spectateur de l'infinie subtilité d'une série hors du commun. Quelque part, c'est injuste pour les autres : nous sommes à peine au début de la saison, et déjà on sait que l'on en a vu le meilleur. Et si tel n'est pas votre cas, n'attendez plus pour découvrir cette œuvre magistrale qu'est Mad Men. Vous n'en reviendrez pas.
👑 Mad Men (saison 3)
créée par Matthew Weiner
AMC, 2009
(*) Extraite de "The Hollow Men".
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La meilleure des trois, je pense.
RépondreSupprimerPas mieux. Cette saison aura été sublime de bout en bout.
RépondreSupprimerJe n'ai pas trop aimé le dernier épisode. Tout s'accélère brutalement, c'est assez bizarre et je ne sais pas, enfin j'ai pas trop aimé. Mais sinon évidemment la saison était géniale.
RépondreSupprimerCela m'a un peu déstabilisé aussi. Mais ça n'en était pas moins bon...
RépondreSupprimerElle a de la gueule, cette chronique !
RépondreSupprimerJe suis évidemment d'accord avec. La série de cette saison 2009-10 est déjà arrivée !
Bon dimanche.
Il va vraiment falloir que je m'y mette, vu tout ce que vous en dites...
RépondreSupprimerJ'étais déjà impatient de voir la suite... Cet article et ces commentaires, c'est le pompon !
RépondreSupprimerBBB.
Unanimité, quand tu nous tiens...
RépondreSupprimerAh la la, downloadé la 1ère saison (pas bien!!) et toujours pas vu... il faut dire que je traine avec LIFE ON MARS (US)
RépondreSupprimerSysT
Je m'y remets cette semaine. Je n'ai vu que le premier épisode de la saison 1 pour le moment mais rien que les jolies robes m'invitent à regarder la suite (je suis une fille et je l'assume !).
RépondreSupprimerSaison 1 tous les deux ? Mais allez, au boulot ! au boulot ! :-)
RépondreSupprimerC'est ça le souci quand on regarde en amoureux: il faut toujours attendre l'autre pour regarder !
RépondreSupprimerPour Gossip Girl, aucun souci, je pouvais m'enfiler 5 épisodes en un coup si je le voulais.
Crois-moi, je connais bien ce problème ^^ (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette chronique paraît maintenant alors que la saison 3 est finie depuis plusieurs semaines...)
RépondreSupprimerBon déjà les chroniques précédentes sur la série m'avaient donné très envie de me jeter dessus, mais si en plus la 3e saison est supérieure aux deux précédentes... il est temps que je m'y mette. Vraiment ma curiosité est aiguisée. 6 étoiles thomasiennes, ça vaut son pesant d'or. Je vais, je dois !
RépondreSupprimerC'est déprimant, tes chroniques séries sont aussi réussies que tes articles littéraires et musicaux ;-)
RépondreSupprimerIl paraît que tes articles sont pas mals non plus ^^
RépondreSupprimerSuperbe article qui met l'eau à la bouche... j'ai tout les épisodes en stock, début des hostilités dans le courant de la semaine :-)
RépondreSupprimerMerci Emma :-)
RépondreSupprimerJe ne te dis pas de passer nous dire ce que tu en penses... je me doute que tu en feras un article :-)
Tu as bien fait de continuer à me donner envie.
RépondreSupprimerJ'ai donné une seconde chance à la série et en suis désormais au 4ème épisode de cette 3ème saison.
Don Draper président !
Ah oui... je vois que tu as rattrapé ton retard à vitesse grand V ! Et j'en suis ravi :-)
RépondreSupprimerC'est quand même bien, Megabidule ! :-)
RépondreSupprimerQui ça ? ^^
RépondreSupprimerLe truc dont je me sers tous les jours plutôt que de m'enfiler un jouissif bouquin de socio ?
RépondreSupprimerDis, Thomas, j'suis dominé, alors ?
Avec tout le blues que t'écoute y a des chances !
RépondreSupprimerSans rapport, mais c'est bien "Pigalle la nuit" ?
RépondreSupprimerEcoute, je n'ai vu que les deux premiers épisodes mais pour l'instant je trouve ça très bien. Mystérieux, un peu onirique, bien filmé, très bien joué (Jalil Lespert est excellent (pléonasme)). Je ne sais si ça va être comme ça jusqu'à la fin mais pour l'instant c'est assez enthousiasmant de voir une série française non seulement réussie, mais qui en plus tape dans un registre peu abordé en France...
RépondreSupprimerDésolé, ça va couper ! Megabidule m'appelle !
RépondreSupprimerEt après je retourne visionner les aventures de Don & Betty (308).
Ca y est, finito !
RépondreSupprimerVivement la 4 ;-)
I'm a poor lonesome DD.
Eh oui... ça fait un vide, d'un coup, hein ? ^^
RépondreSupprimerA qui le dis-tu !?
RépondreSupprimerVide tellement grand que j'ai regardé This Is It chez moi (comment ça, chez moi ? ^^) hier soir !
Tu l'as acheté en dvd pour Noël ? quel coquin ! :-)
RépondreSupprimerMJJ prod. et AEG auraient pu me prévenir que la sortie du Zone 1 avait été avancée ! ^^
RépondreSupprimerPlus sérieusement, comment ça peut circuler sous le manteau avant la sortie officielle si ce n'est par l'entremise de quelqu'un du milieu ?
Des pirates infiltrés, moussaillon ?
Ou alors c'est un coup de la bande à Don (j'essaie de trouver un lien avec l'article ^^) pour tester le produit avant le lancement officiel...
RépondreSupprimerNon mais il est déjà sorti en dvd, je crois même que ma femme l'a acheté pour l'offrir à je ne sais plus qui...
RépondreSupprimerPas certain du tout ! J'avais lu que le zone 1 sortait en janvier, et le zone 2 français en mars ou avril.
RépondreSupprimerY a p't'êt eu des changements dans l'business ...
Allez, c'est l'heure de la pause !
Ma femme me confirme qu'en fait c'est le cd qu'elle a acheté ; le dvd n'est pas sorti.
RépondreSupprimerOn en revient donc à la question initiale : mais comment l'as-tu vu ? :-D
Merci, Madame Thomas :-)
RépondreSupprimerY'aurait ptêt bien un site qui s'appellerait genre mega exclue. A vérifier ...
Connais pas. On dirait un nom de site pipole ^^
RépondreSupprimerOn peut voir ça comme ça ;-)
RépondreSupprimerOn y trouve effectivement des "infos" intéressantes. (Je m'appelle ... ?).
Il y a même des infos sur le dernier épisode en date de NCIS pour Christophe !
Merci Super Thierry ! :-)
RépondreSupprimerCela dit tout cette histoire m'inspire une réflexion pénétrante : je ne savais pas que toi, tu aimais Jackson !
MJJ MJJ MJJ ...
RépondreSupprimerComment dirais-je ?
Etant né en 1973, j'ai vécu Thriller en quasi-direct et comme tout gamin de l'époque, j'étais fasciné par Billie Jean et Thr. En 1987, à 14 ans, je piquais de l'argent à mes parents pour acheter la K7 de Bad :-( En 1988, j'allais voir Moonwalker au ciné. En 1990, je découvrais Neil Young & Co. Bye-bye Michael en quelque sorte. J'ai continué à écouter les albums suivants, mais sans plus. A part quelques singles "In the closet" / "Who is it ?" sur Dangerous, "History" et la reprise de "Smile" sur History, "10000 Watts" et le 1er single d'Invincible. J'avais aussi bien aimé presque tous les inédits de l'album de remix "Blood on the dance floor / Morphine / Ghost / ...".
Mais honnêtement, en dehors d'Off the wall, ça doit bien faire 6 ou 7 ans que je n'ai plus écouté d'album du pépére.
Je ne saurai jamais pourquoi mais ce mec a eu une "importance" assez extrême dans ma vie. A un moment, je "savais" tout de lui. Le code "Pin" de mon portable, c'est sa date de naissance (le jour de sa mort, ça m'a fait tout bizarre), ...
Chez mes parents, alors que je n'y suis plus depuis septembre 1990, il y a toujours des posters (si si) de l'époque Bad.
J'ai toujours inconsciemment su que, pour moi, pour les "infos", il y aurait un avant et un après-Jackson. J'attendais sa mort, en quelque sorte. Bizarre, non !?
Je n'ai jamais cru aux histoires tordues des gamins abusés, tout comme je n'ai jamais cru à son grand retour à l'O2.
Même si ... THIS IS IT m'a fortement impressionné et "troublé". J'ai même beaucoup aimé !
Voilà, c'était mes 5 minutes de confession.
Très intéressant...
RépondreSupprimerMais où tu étais au printemps quand j'étais le seul à défendre Jackson face à tous ces malotrus, ces GT, ces Guic, ces Doc Fraknmachin ?... ^^
Intéressant, je ne sais pas, mais MJJ est la madeleine de mon adolescence, à coup sûr !
RépondreSupprimerJ'ai bien lu tous les débats le concernant sur les différents sites "du petit groupe", mais comment aurais-je pu défendre un chanteur (pas vraiment musicien) devenu au fil des années un phénomène de foire et qui, somme tout, n'a pas assuré une très jolie filiation musicale ?
Je n'aurais, en gros, pu écrire que ma confession de ce matin ^^
La "nostalgie" de ma fin d'enfance-adolescence, jusqu'au début de l'âge adulte, avec au moment de son décès, la véritable impression de pouvoirvraiment passer (enfin) à une autre période de ma vie.
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Vous recevez en consultation, Docteur Thomas ? ^^
Oui mais il faut me rémunérer en nouveautés country/folk/blues ^^^
RépondreSupprimer"Sur écoute", vous vous déplacez ou vous recevez uniquement en consultation sur Paris ? ^^
RépondreSupprimerPigalle ... Bof bof ... Formidables Abkarian, Mouchet (et Shepp, accessoirement), mais sinon ça flotte un peu, et ça traîne en longueur (les 8 épisodes auraient pu être concentrés sur 3 ou 4 épisodes bien plus "forts").
Toujours pas fini Pigalle (j'en suis au six) mais pour l'instant je trouve ça vraiment excellent...
RépondreSupprimerComme je le disais plus haut, pour moi, c'est plutôt mitigé. Acteurs assez formidables dans l'ensemble (j'aime bien Lespert en général, mais là, il m'a un peu fatigué ...), ambiance (avec les envolées sheppiennes oniriques) et atmosphères très chouettes, c'est simplement au niveau du rythme et des longueurs que j'ai coincé.
RépondreSupprimerC'est marrant, parce que moi j'ai vraiment trouvé que le rythme était une des grandes qualités de la série, avec une manière de laisser respirer le récit qui manque à beaucoup de séries américaines adeptes du cliffhanger à tout va. Comme quoi le ressenti... ^^
RépondreSupprimerPour relever le niveau du rythme, j'attaque Sons of Anarchy, saison 2, cette semaine ^^
RépondreSupprimerSoyons fous, d'ici 5 minutes même. Les petites sont fatiguées. Au dodo ! + un petit tranfert sur la clef USB et les cylindrées vont se mettre à vrombir.
L'esthétique stromboscopique, par contre, ça fait mal aux yeux !
RépondreSupprimerJe pourrais presque dupliquer mon précédent com... parce que s'il y a bien un truc que j'ai trouvé mauvais dans SoA... c'est le rythme ! :-)
RépondreSupprimer(les petites sont fatiguées à 9h38 ???)
Pour SoA, c'était un clin d'oeil.
RépondreSupprimerLes petites, à 15 mois, dorment un peu quand elles veulent. Surtout quand elles commencent leur journée vers 6 h !
Là, elles sont en pleine forme. Elles gambadent (je surveille du coin de l'oeil), crient, ouvrent les placards (aarrgghhh), ...
C'est con, je les voyais déjà plus grandes.
RépondreSupprimerComme quoi il y aussi des moments heureux où le temps ne passe pas si vite que ça ! :-)
Tiens, je me rend compte que j'aurais pu aussi parler de Mad Men dans mon dernier com... au niveau de ce rythme lent, mais si bien construit, qui permet cette immersion si jouissive dans cette série aussi... un rythme lent mais sur, des dialogues très fins... tout en subtilité... une toute grande série aussi, vivement la S4
RépondreSupprimerPS : je viens de commander à l'instant la trilogie Gormengahst pour l'annif d'un pote sur amaz.. j'ai jamais lu mais je te fais confiance...
PS : et oui, je me fais le glog hits en intégralité... j'ai mis Matt Elliot dans la foulée pour m'accompagner
Ah ah ah. Merci c'est flatteur, même si c'est un puits sans fond (en ce moment je recolle des archives, donc le Golb Hits a tendance à augmenter un peu tous les jours ^^).
RépondreSupprimerConcernant ton rapprochement quant à la lenteur, tu ne crois pas si bien dire puisque Matt Weiner, le créateur de Mad Men, était l'un des plus fameux scénaristes des Soprano (il a écrit les deux dernières saisons dans leur quasi intégralité). Et le slogan des Soprano à l'époque ("la série où il ne se passe rien") colle relativement bien à MM...
Comment M. Sinaeve, je ne vois pas Mad Men dans tes séries en cours...
RépondreSupprimerSi tu attends d'avoir plus de temps pour le voir, tu vas devoir jongler entre les différents sites et spoilers paske cette saison a l'air du tonnerre!
Je n'ai pas encore eu le temps de m'y mettre, mais ça va venir.
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