Bon bah voilà. Nous y sommes presque. Dans trente-six heures il sera trop tard pour finir votre bouquin de Murakami sur fond de Radiohead, vider les tisanes bio et faire des blagues sur Horacio Caine. Les années deux mille seront finies. Terminées, oubliées. Enterrées, les années deux mille ! Et avec elles, on l'espère tout en n'y croyant pas trop, la cohorte d'âneries post-modernes, post-religieuses et post-tout-et-n'importe-quoi. La nouvelle chanson française. Le culte de la nostalgie. Les revivals.
Sérieusement. J'ai essayé de réfléchir posément à ce qui avait le plus caractérisé cette décennie et clairement, c'est la mode du revival. Déjà, le mot est devenu connu de tous - à l'instar de quelques anglicismes précédemment réservés à une petite caste de la population (je vous ai déjà parlé de geek). Le comportement, lui, était inscrit dans le code génétique français depuis des lustres. Il est juste devenu particulièrement populaire durant une décennie où l'on vit renaître, chaque année, un truc qu'on pensait ne jamais voir revenir. Comme si l'histoire de l'humanité n'était qu'un éternel revival (ce qui d'ailleurs peut se discuter). Revival post-punk. Revival Nouveau Roman. Revival télé pourrie des années quatre-vingt. La liste serait longue (on a même fini par élire un Président dont l'idéal télévisuel est Thierry la fronde (*), c'est dire...), sans compter mon revival préféré en terme de nausée : le revival sépia. Je quitte les années deux mille avec le sentiment qu'à part une ou deux innovations vraiment intéressantes et productives (Kid A, Web 2.0, 11 septembre) elles n'auront été qu'une énorme machine à remonter un temps qui à mon humble avis était très bien comme il était. Il y aurait sans doute une merveilleuse analyse socio-philosophique à faire sur l'insécurité morale entraînant ce besoin (particulièrement prononcé en France mais présent un peu partout en Occident) de verser dans la nostalgie, de regarder en arrière, de se réfugier dans le passé. De revenir. De célébrer sans cesse le passé, ses héros et ses idoles - comme s'il semblait acquis que les icônes avaient définitivement disparu de la surface du globe. Ce qui est d'ailleurs partiellement vrai : avec les triomphes conjugués du cynisme à ma droite et du pipole à ma gauche, les icônes en ont pris un sacré coup derrière la calebasse. Ce n'est pas le moindre des mérites d'Obama que d'avoir su, à tort ou à raison peu importe, montrer qu'il était encore possible de devenir une idole. Une vraie. Au sens noble du terme : avec tout ce que l'idolâtrie peut véhiculer d'espoirs forcément déçus et de fantasmes forcément à côté de la plaque. Ce n'est pas un hasard si Obama mis à part, les grandes icônes des années deux mille furent des personnages de fiction (Harry Potter, Jack Bauer, Gregory House...). Sans doute ne peut-on plus devenir une icône sans être d'une certaine manière, soi-même, un personnage de fiction. Pour tout vous dire Obama, je ne suis pas sûr qu'il existe pour de vrai (je vous le dis que cet article de fin d'année devait être drôle ?)
Le triomphe de la fiction... encore un truc terriblement années deux mille. Et Story-telling, encore un mot qu'on a beaucoup entendu durant cette époque à H -36 révolue. Il faut dire ce qui est : on nous en aura raconté, de belles histoires, ces dix dernières années. Des moches aussi vous me direz... certes mais même dans Les Aventuriers des armes de destructions massives perdues (un truc assez violent inspiré de la Quête du Graal), il y avait quelque chose d'assez scotchant. Il faut dire que les acteurs étaient tous très bons (George W. Bush, Ben Laden ou encore le regretté Saddam Hussein - tragiquement décédé durant le tournage) et les scénaristes particulièrement inspirés (l'épisode de la Constitution Européenne était vraiment marrant). Si la société a vogué de rétrospectives en revivals, la fiction n'aura eu de cesse d'innover durant cette décennie - pour notre plus grand plaisir. Oh bien sûr, on trouvera toujours quelque aigris pour regretter une certaine surenchère (dans la fiction politique française, notamment). N'empêche : nous venons de traverser l'une des décennies les plus passionnantes depuis longtemps.
Du point de vue personnel, au-delà d'un changement de coiffure pour le moins radical...
... hein ?
Vous voulez voir ?
Bon ok. Après tout cet édito est déjà suffisamment plombant, je vous dois bien ça.
Donc, dans les années quatre-vingt-dix, j'étais coiffé comme ça :
Et à présent, je suis plutôt coiffé comme ça :
Du point de vue personnel, disais-je... la liste des changements serait interminable, ce qui est d'autant plus normal qu'il y a dix ans j'étais un jeune adulte quand aujourd'hui, je suis un adulte encore jeune. La différence cruciale cependant c'est bien entendu... l'existence du Golb ! Ce lieu de débauche, devenu bar PMU pour chômeurs et oisifs amateurs de culture, que je créai sur un coup de tête un beau matin de mai 2006. Que de chemin parcouru depuis. Quand je pense qu'à l'origine, j'y allais presqu'à contre-coeur. Aujourd'hui je me demande vraiment ce que je ferais sans ce blog. Internet est quand même une invention merveilleuse pour les graphomanes dans mon genre. Quand je pense que les réacs de tout crin lui reprochent tous les maux de la terre... moi je me dis juste qu'un gars comme Balzac (pour en citer un autre, de graphomane) aurait adoré le concept. Pensez-donc ! La parole libérée. Plus besoin de faire partie de l'élite pour s'exprimer, lorsqu'on a des choses à dire. Comment peut-on blâmer une telle invention ? Oui, évidemment, vous avez raison : la réponse est évidente ; en faisant justement parti d'une élite ne supportant plus ce qu'elle voit comme une menace (ce en quoi elle a sans doute tort, mais passons). Je ne me rappelle plus comment j'étais dans les années quatre-vingt-dix. Cela dit vu les kilomètres de pages virtuelles noircies depuis 2006 (et même avant) je devais vraiment être une petite boule de frustration (je serais donc aujourd'hui une grenade dégoupillée ?).
Je ne dirais pas que cela constitua l'aspect le plus essentiel de ma décennie personnelle. C'a sans doute beaucoup moins compté que certaines séquences de ma vie, que certains artistes, que certaines personnes. Mais ce fut assurément la partie la plus satisfaisante. Dans l'ensemble. A tel point que pour ne rien vous cacher, autant pendant longtemps j'ai dit si Le Golb est encore là l'année prochaine... autant à présent je n'en doute plus. Honnêtement, je ne serais même pas surpris d'apprendre que nous fêterons ensemble la fin des années 2010. Je ne vois pas Le Golb disparaître et surtout pour la première fois depuis bien longtemps... je ne m'imagine pas mourir entre temps.
Mine de rien, cela dit tout de mon évolution depuis dix ans.
J'ai cherché en vain comment finir cette chronique et comment vous souhaiter une bonne année de manière un peu originale par rapport aux années précédentes. Bon. Je n'ai pas vraiment trouvé. Alors histoire de partir quand même sur une note joyeuse, Le Golb vous offre en (quasi) exclusivité mondiale l'une des chansons qu'il aura le plus passées sur sa platine en 2009, par l'un des artistes qu'il aura le plus écouté (et encensé) ces dernières années. Chanson qui, bien entendu, correspond parfaitement à l'humeur du jour (sans quoi ce ne serait pas drôle).
Bonne fin d'année à tous, et à très bientôt.
(*) Sinon paraît qu'ils nous préparent pour 2010 un remake de Belle et Sébastien... j'ai un peu peur que cette mode du revival soit loin d'être finie...
...
Sérieusement. J'ai essayé de réfléchir posément à ce qui avait le plus caractérisé cette décennie et clairement, c'est la mode du revival. Déjà, le mot est devenu connu de tous - à l'instar de quelques anglicismes précédemment réservés à une petite caste de la population (je vous ai déjà parlé de geek). Le comportement, lui, était inscrit dans le code génétique français depuis des lustres. Il est juste devenu particulièrement populaire durant une décennie où l'on vit renaître, chaque année, un truc qu'on pensait ne jamais voir revenir. Comme si l'histoire de l'humanité n'était qu'un éternel revival (ce qui d'ailleurs peut se discuter). Revival post-punk. Revival Nouveau Roman. Revival télé pourrie des années quatre-vingt. La liste serait longue (on a même fini par élire un Président dont l'idéal télévisuel est Thierry la fronde (*), c'est dire...), sans compter mon revival préféré en terme de nausée : le revival sépia. Je quitte les années deux mille avec le sentiment qu'à part une ou deux innovations vraiment intéressantes et productives (Kid A, Web 2.0, 11 septembre) elles n'auront été qu'une énorme machine à remonter un temps qui à mon humble avis était très bien comme il était. Il y aurait sans doute une merveilleuse analyse socio-philosophique à faire sur l'insécurité morale entraînant ce besoin (particulièrement prononcé en France mais présent un peu partout en Occident) de verser dans la nostalgie, de regarder en arrière, de se réfugier dans le passé. De revenir. De célébrer sans cesse le passé, ses héros et ses idoles - comme s'il semblait acquis que les icônes avaient définitivement disparu de la surface du globe. Ce qui est d'ailleurs partiellement vrai : avec les triomphes conjugués du cynisme à ma droite et du pipole à ma gauche, les icônes en ont pris un sacré coup derrière la calebasse. Ce n'est pas le moindre des mérites d'Obama que d'avoir su, à tort ou à raison peu importe, montrer qu'il était encore possible de devenir une idole. Une vraie. Au sens noble du terme : avec tout ce que l'idolâtrie peut véhiculer d'espoirs forcément déçus et de fantasmes forcément à côté de la plaque. Ce n'est pas un hasard si Obama mis à part, les grandes icônes des années deux mille furent des personnages de fiction (Harry Potter, Jack Bauer, Gregory House...). Sans doute ne peut-on plus devenir une icône sans être d'une certaine manière, soi-même, un personnage de fiction. Pour tout vous dire Obama, je ne suis pas sûr qu'il existe pour de vrai (je vous le dis que cet article de fin d'année devait être drôle ?)
Le triomphe de la fiction... encore un truc terriblement années deux mille. Et Story-telling, encore un mot qu'on a beaucoup entendu durant cette époque à H -36 révolue. Il faut dire ce qui est : on nous en aura raconté, de belles histoires, ces dix dernières années. Des moches aussi vous me direz... certes mais même dans Les Aventuriers des armes de destructions massives perdues (un truc assez violent inspiré de la Quête du Graal), il y avait quelque chose d'assez scotchant. Il faut dire que les acteurs étaient tous très bons (George W. Bush, Ben Laden ou encore le regretté Saddam Hussein - tragiquement décédé durant le tournage) et les scénaristes particulièrement inspirés (l'épisode de la Constitution Européenne était vraiment marrant). Si la société a vogué de rétrospectives en revivals, la fiction n'aura eu de cesse d'innover durant cette décennie - pour notre plus grand plaisir. Oh bien sûr, on trouvera toujours quelque aigris pour regretter une certaine surenchère (dans la fiction politique française, notamment). N'empêche : nous venons de traverser l'une des décennies les plus passionnantes depuis longtemps.
Du point de vue personnel, au-delà d'un changement de coiffure pour le moins radical...
... hein ?
Vous voulez voir ?
Bon ok. Après tout cet édito est déjà suffisamment plombant, je vous dois bien ça.
Donc, dans les années quatre-vingt-dix, j'étais coiffé comme ça :
Et à présent, je suis plutôt coiffé comme ça :
(c'est pas beau de vieillir...)
(j'ai pas choisi les plus moches, je sais... en même temps j'allais pas ENCORE sortir Bégaudeau...)
(c'est quand même fête)
(j'ai pas choisi les plus moches, je sais... en même temps j'allais pas ENCORE sortir Bégaudeau...)
(c'est quand même fête)
Du point de vue personnel, disais-je... la liste des changements serait interminable, ce qui est d'autant plus normal qu'il y a dix ans j'étais un jeune adulte quand aujourd'hui, je suis un adulte encore jeune. La différence cruciale cependant c'est bien entendu... l'existence du Golb ! Ce lieu de débauche, devenu bar PMU pour chômeurs et oisifs amateurs de culture, que je créai sur un coup de tête un beau matin de mai 2006. Que de chemin parcouru depuis. Quand je pense qu'à l'origine, j'y allais presqu'à contre-coeur. Aujourd'hui je me demande vraiment ce que je ferais sans ce blog. Internet est quand même une invention merveilleuse pour les graphomanes dans mon genre. Quand je pense que les réacs de tout crin lui reprochent tous les maux de la terre... moi je me dis juste qu'un gars comme Balzac (pour en citer un autre, de graphomane) aurait adoré le concept. Pensez-donc ! La parole libérée. Plus besoin de faire partie de l'élite pour s'exprimer, lorsqu'on a des choses à dire. Comment peut-on blâmer une telle invention ? Oui, évidemment, vous avez raison : la réponse est évidente ; en faisant justement parti d'une élite ne supportant plus ce qu'elle voit comme une menace (ce en quoi elle a sans doute tort, mais passons). Je ne me rappelle plus comment j'étais dans les années quatre-vingt-dix. Cela dit vu les kilomètres de pages virtuelles noircies depuis 2006 (et même avant) je devais vraiment être une petite boule de frustration (je serais donc aujourd'hui une grenade dégoupillée ?).
Je ne dirais pas que cela constitua l'aspect le plus essentiel de ma décennie personnelle. C'a sans doute beaucoup moins compté que certaines séquences de ma vie, que certains artistes, que certaines personnes. Mais ce fut assurément la partie la plus satisfaisante. Dans l'ensemble. A tel point que pour ne rien vous cacher, autant pendant longtemps j'ai dit si Le Golb est encore là l'année prochaine... autant à présent je n'en doute plus. Honnêtement, je ne serais même pas surpris d'apprendre que nous fêterons ensemble la fin des années 2010. Je ne vois pas Le Golb disparaître et surtout pour la première fois depuis bien longtemps... je ne m'imagine pas mourir entre temps.
Mine de rien, cela dit tout de mon évolution depuis dix ans.
J'ai cherché en vain comment finir cette chronique et comment vous souhaiter une bonne année de manière un peu originale par rapport aux années précédentes. Bon. Je n'ai pas vraiment trouvé. Alors histoire de partir quand même sur une note joyeuse, Le Golb vous offre en (quasi) exclusivité mondiale l'une des chansons qu'il aura le plus passées sur sa platine en 2009, par l'un des artistes qu'il aura le plus écouté (et encensé) ces dernières années. Chanson qui, bien entendu, correspond parfaitement à l'humeur du jour (sans quoi ce ne serait pas drôle).
Bonne fin d'année à tous, et à très bientôt.
(*) Sinon paraît qu'ils nous préparent pour 2010 un remake de Belle et Sébastien... j'ai un peu peur que cette mode du revival soit loin d'être finie...
...
It's a Sad and Beautiful Word....
RépondreSupprimermerci pour ton bar PMU euh, ton blog et à l'année prochaine...
(qui commencera par un album de eels :D )
(au fait, belle coupe! j'ai la meme...)
Un remake de Belle & Sebastien ?
RépondreSupprimerGénial !!
Bon réveillon, Thom !
BBB.
Comme pour toi, le blog a fait beaucoup de choses pour moi, surtout la dernière année...
RépondreSupprimerBonne année et je te souhaite plein de nouveaux articles pour les 10 ans à venir !
Bonjour Thom et bonne année 2010 à venir (qui entre nous soit dit, fait encore partie des années 2000, la décennie se finissant en décembre 2010 puisque le 21ème siècle a commencé en 2001 mais bon je chipotte ;-) ). Quant au revival, il me semble que tu y as toi même bien contribué ces derniers mois avec le classement des séries, non?
RépondreSupprimerMais nostalgie ou pas, je te souhaite que les années à venir soient toujours plus sereines que celles qui se sont écoulées et régale nous encore pour longtemps de tes billets. C'est toujours un plaisir de te lire :)
C'est vrai que le 11 septembre a été une invention révolutionnaire! ;)
RépondreSupprimeron m'avait prédit des voiturs volantes pour l'an 2000... ça reste une exclusivité Father Nouille ? Et bon réveillon.
RépondreSupprimerBBB. >>> c'est vrai que vous arrivez à l'âge où c'était vachement mieux avant ;-)
RépondreSupprimerXavier >>> "Sad & Beautiful World"... je n'y avais pas pensé, mais ça colle bien.
(et pour eels... ouais ! même si en fait l'année golbienne commencera plus probablement avec une nouvelle manche du Who's Got the crack? ^^)
Miss >>> bonne année également !
Lau >>> le classement des séries = mode du revival ? Euh... je ne vois pas trop en quoi. D'autant qu'il a principalement couronné des séries on ne peut plus contemporaines...
Serious >>> faut bien dire que sans lui on n'aurait pas eu Battlestar, par exemple. Ca compte, non ? ^^
Diane >>> d'ailleurs j'aimerais bien tenir le gars qui nous a sorti l'histoire des voitures volantes en premier, histoire d'avoir une petite conversation en tête à tête...
Moi ? Oh, non. Je ne regrette vraiment pas le "bon vieux temps". Je suis même plutôt content, d'avoir vécu assez vieux pour connaître cette époque.
RépondreSupprimerBBB.
Moi j'ai déjà le nouveau Eels (il a échoué accidentellement sur mon dd!!!), et c'est pas bien gai pour commencer l'année...
RépondreSupprimeril parait qu'il serait proche d'un Electro Shock Blues?
RépondreSupprimersi c'est vrai, le concours du meilleur disque de la décennie qui vient est déjà plié!
Ecoute je l'ai écouté qu'une ou deux fois et c'est très Electroshock Blues pour le côté super sombre peut-être, mais ce n'est pas aussi varié et lumineux, surtout plombant et pour être honnête j'ai beau adorer E, je n'aime pas trop cet album (je le trouve un peu monotone)...
RépondreSupprimerMoi qui croyais bêtement que c'était toi, Jude Law !
RépondreSupprimerCool ces photos, ça me permettra de te reconnaitre quand on ira boire un coup en début d'année prochaine :)
RépondreSupprimerJ'adore tes cheveux.
RépondreSupprimerEnfin ceux d'avant...
Sinon, déçu des 2ks, Thom a bavé sur 2010 : http://www.arbobo.fr/2010-je-te-vois/
Xavier & Lil' >>> du coup vous m'avez poussé au vice... et mouais. Je ne suis moi non plus pas trop convaincu par cet album à la première écoute (ni à la quatrième). On va voir dans quelques temps si mon point de vue varie...
RépondreSupprimerBenjamin >>> tu risques d'être déçu ^^
Christophe >>> comme si c'était mon genre :-)
ah non, moi j'ai rien dis... au contraire, moi je pousse le vice à ne meme pas avoir écouté les deux titres mis en ligne pour garder la surprise le jour de la sortie officielle de l'album!!
RépondreSupprimerTrop tard.
RépondreSupprimerJ'espère que tu n'oublieras pas de faire ta prière ce soir, pour te faire pardonner...
bonne année à toi Thom.
RépondreSupprimerMa plus belle découverte de 2009, ce n'est pas une série, un album, un livre, je crois que c'est Le Golb !
RépondreSupprimerMême les articles mineurs sur des trucs secondaires sont remarquables, toujours très bien écrits, construits ou pensés.
Je ne l'ai jamais dit, je voulais le dire au moins une fois.
Je te souhaite une excellente année.
Vite ! Une ambulance ! Le laconique Bloom a été frappé par l'esprit de Noël !!
RépondreSupprimerC'est possible :-)
RépondreSupprimerBon allez ça suffit les conneries ! Qui utilise le pseudo de Bloom ?! Jamais Bloom n'aurait utilisé un smiley !!
RépondreSupprimerPatron, un lait de chèvre !
RépondreSupprimer(gloups)
Bon, maintenant que je suis bourré, je peux le ravager, ton blog-PMU? Nan? Bon, on a le droit de dire qu'on est bien content de l'avoir trouvé, alors? Oui, ça on a le droit? Cool. Ben alors je suis bien content de
*plouf*
... Et merde, mon lait de chèvre!
Merde, j'ai piqué un fou rire en essayant d'imaginer Jude Law derrière le bar :-)
RépondreSupprimerMince, ce coup-ci c'est Marion qu'a piqué ma réplique ! ;-)
RépondreSupprimerEt El-Jam m'a bien fait marrer aussi !
En somme : qu'est-ce qu'on se poile ^^
(pourtant, moi, les fêtes de fin d'année...)
Amanda >>> merci, à toi aussi !
RépondreSupprimerBloom >>> je ne m'y attendais pas... mais merci...
Lil' >>> :-)
DNDM >>> ;-)
El-JAM >>> :-D
Dahu >>> :o))
Le plus angoissant, c'est quand il faudra faire du revival des années 2000 :-)
RépondreSupprimerBon réveillon !
T'as plus de cheveux que Jude Law, quand même...
RépondreSupprimerPour 2010 je commande un article sur Friday Night Lights ! :)
RépondreSupprimerBonne fin d'année à tous !
J-C >>> pas faux ^^
RépondreSupprimerLaiezza >>> chuuuuut. Je le laisse espérer :-)
CULP >>> ça fait partie des nombreuses choses que je dois déocouvrir en 2010 !
"Sinon paraît qu'ils nous préparent pour 2010 un remake de Belle et Sébastien... j'ai un peu peur que cette mode du revival soit loin d'être finie..."
RépondreSupprimerhttp://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=belphegor
L'intro de cette chronique de nanarland est assez savoureuse ^^
tiens pour une bannière future tu pourrais mettre le "nighthawks" de Hopper ça un peu plus de classe que le PMU dont tu parles et ça résumerait aussi l'esprit du lieu
RépondreSupprimermais bon sinon mon commentaire sera l'occasion de te dire que c'est tjrs agéable de venir par ici et de lire tes lignes
que tes voeux se réalisent
Les § 2 et 3 sont extraordinaires ! les autres aussi ! les autres aussi !
RépondreSupprimerOn t'a dit que tu pouvais être mal compris, mal lu ?
Avec George W. Bush, Ben Laden, Saddam Hussein, l'accordéoniste de la Constitution Européenne et Obama, tu as le quinté dans l'ordre (pour le quinté+, j'avais mis en tête un vert à braguette --- mes jeans ont l'âge de mes sixties, ils n'ont que des boutons).
Moi aussi je présenterai mes voeux, après minuit, ça va décoiffer.
A propos de coiffure, celle d'aujourd'hui (enfin la photo de l'à-peu-près) te va bien, avec les cornes du diable sur le front :)
Bonne fin d'année à tous, on sait ce qu'on perd, on ne sait pas...
Pour le remake, là, Stuart Murdoch il jouera Belle ou Sebastien ?
RépondreSupprimerBon allez, bonané et tout ça...
Lyle : si la paye est conséquente, je veux bien me ridiculiser à jouer le rôle du cabot !
RépondreSupprimerEt pis Stuart Murdoch doit être un partenaire plutôt cool (faut pas y voir des allusions douteuses, hein...)
:o)
pour verser dans l'originalité, bonne année à toi et merci pour ces (trop ?) nombreuses pistes que tu donnes envie de suivre ;)
RépondreSupprimerRevival, remix, re re re... Ben oui. C'est qu'on peut difficilement faire autrement. De plus en plus difficilement. Ce qui est tout à fait normal : c'est même bêtement mathématique, les champs du possible étant saturés, et la perception tout autant.
RépondreSupprimerEn fait, au plan de la création, les vrais problèmes comencent. Les plus intéressants. Il va sans dire que c'est exactement ce qui me réjouit.
Tout de bon pour toi, cher Thomas.
N.
dgrbs >>> eh bien... merci ! Et bonne soirée à toi.
RépondreSupprimerLou >>> on ne me l'a jamais dit... pas besoin : j'ai déjà été mal compris et/ou mal lu. Mais tant pis j'assume : OUI, j'affirme que le 11/09, c'était trop bien... pour une fois qu'ils passaient un bon truc à la télé... :-)
Lyle & Dahu >>> je le vois plutôt en chienne... mais c'est un point de vue très personel...
La bUze >>> je ne peux pas te promettre qu'en 2010 j'essaierai de ne faire qu'un article par semaine, de préférence négatif ^^
NLR >>> oui, tu n'as pas tort bien sûr... mais je ne pensais pas vraiment au "revival" dans ce sens ; plutôt au sens d'un engouement massif à la limite du malsain, d'un collectif se complaisant dans une nostalgie un peu rance. Sinon bien entendu les créateurs continuerons dans un style, une lignée, voire un tradition... c'est la base de l'art.
Je ne vous dis pas (encore) bonne année les amis, parce que je sens que si je commence j'ai pas fini de le répéter ce week-end :-)
Joyeuse année 2010 !
RépondreSupprimerBonne année à toi et à ce Golb : je suis ravie de te (sa)voir en forme, cher Thom et je te souhaite tout le bonheur du monde, parce que tu le vaux bien. :)
RépondreSupprimerMerci les filles ! Bonne année à vous aussi !
RépondreSupprimerBonne année 2010 (je te souhaite de garder avec plus de cheveux que Jude même si il reste hyper sexy le bougre)
RépondreSupprimerbon année à toi Thom...dis moi la métaphore sur le bar PMU, n'est ce pas pour anticiper la libéralisation du marché des jeux et paris en tout genre et de faire du golb le premier site de paris alternatifs ?
RépondreSupprimerUne décennie n'est qu'une décennie, le temps est relatif a dit un célèbre moustachu
Lhisbei >>> moi je souhaite l'inverse... moins de cheveux, mais être plus sexy que lui ! :-)
RépondreSupprimerBarttlebooth >>> oui et d'ailleurs, puisque tu en parles, je dois vous prévenir qu'à partir du 31 janvier Le Golb sera payant :-)
Tient, en ouvrant internet aujourd'hui je vois qu'ils vont faire un 3eme volet de SOS fantome. A la lumière de ton article, je me suis dit qu'effectivement tout ceci n'était guère rassurant (surtout si on pense au retour d'Indiana Jones par exemple). Avec en plus le risque que toute création originale, meme mauvaise, soit du coup portée aux nues... sale époque pour la création quand meme...
RépondreSupprimerje sais, j'arrive tard, c'est de la resucée, du réchauffé, le même plat que chaque année mais... "Bonne année!" mon Golbinou!
RépondreSupprimerEncore du pied fait aux trentenaires nostalgiques...
RépondreSupprimerAlf >>> bonne année à toi, camarade !
Et en 2019... Kojak ? (oui, je sais, mon revival à moi a deux décennies de retard).
RépondreSupprimerBonne année à toi, Thomas...
Ah, au fait, j'attends encore ton best of littéraire de la décennie (prévu initialement pour décembre, si je me souviens bien ?), mais bon je ne t'en veux pas : avec un physique pareil, tu dois être salement occupé !
M'en parle pas ! Je vois pas le jour :-)
RépondreSupprimerAh et pour le top euh... j'avais un peu oublié ! ^^
RépondreSupprimerTu pourrais embaucher une assistante parmi la pléthore de tes admiratrices...
RépondreSupprimerDes admiratrices ? (tête de loup de Tex Avery)
RépondreSupprimerOù ça ??? :-)
Joli.
RépondreSupprimer