L'heure est grave.
En trois saisons d'éditos, ça n'était je crois jamais arrivé. Du moins m'étais-je toujours débrouillé pour compenser. Mais aujourd'hui, je ne peux plus reculer et suis contraint de me rendre publiquement à l'évidence : je n'ai aucune idée d'édito cette semaine. Rien. Que dalle. Et la suite du précédent ? me diront tous ceux qui suivent, et surtout tous ceux qui ne se rendent pas compte du temps qu'un tel article prend. Non. Rien de rien. D'ailleurs si ça peut vous rassurer, je n'ai aucune idée d'article tout court - édito ou autre. Sauf que comme j'en ai cinquante d'avance, ça ne se voit pas. Les éditos, quand j'en ai un prêt à la date promise, c'est déjà beaucoup pour un gars comme moi qui, aussi invraisemblable que cela puisse paraître vu de l'extérieur, a une très forte tendance à la paresse.
Là certains se disent probablement Ouais, ouais... c'est ça... il nous l'a déjà fait ce coup-là et dans deux paragraphes ce texte va totalement basculer et se mettre à devenir drôle et/ou passionnant.... Je reconnais avoir un peu trop souvent joué la partition de Pierre et le Loup, mais là cette fois je vous assure que c'est vrai - alors merci de ne pas m'envoyer direct dans l'estomac du bestiau.
A ma décharge, je n'y peux rien si depuis quelques temps l'actualité n'est pas très inspirante. Je me plaignais encore il y a peu de la trop grande vitesse de l'évènement, des séquences ultra rapides de la vie politique et citoyenne... maintenant que le débat sur l'identité nationale nous a trusté les gros titres pendant trois mois non stop, je regrette un peu mes ronchonneries passées. Déjà que j'en n'avais pas grand-chose à dire la première semaine, vous imaginez comme je suis sec au bout d'un trimestre. En fait comme beaucoup de gens, je ne suis jamais vraiment parvenu à comprendre de quoi il retournait dans ce grand débat national(iste). A en comprendre l'intérêt. Voire même le but secret. Car on ne me fera pas croire que réveiller les bas-instincts des franges les plus extrémistes de la population puisse amener quoique ce soit de bon - y compris du point de vue électoral. L'humaniste en moi me joue peut-être des tours (c'est probable), mais malgré tout ce qu'on a vu, lu et entendu depuis trois mois je persiste à penser que la grande majorité des Français n'est ni raciste ni islamophobe ni même très intéressée par ces problématiques en période de crise (au passage le journaliste d'i-Télé déclare fièrement ce matin plus de trois-cent-cinquante réunions dans toute la France... ce qui prête un peu à sourire quand même rapporté à la population totale du pays, surtout quand on sait - et on le sait tous si on a ouvert le journal - que lesdites réunions se composaient généralement de cinq peupleus votant effeuneu et trop heureux de s'exprimer, même devant une salle quasi vide). Et ce qui vaut pour ça de valoir bien évidemment encore plus pour la burqa.
Et pourtant, le sujet a tout de même fait un peu débat - on ne peut pas dire le contraire. Au point que même le chauffeur de taxi ait tenu à s'en mêler l'autre jour, alors qu'il nous ramenait ma femme et moi après le (très bon) concert de Tue-Loup (pléonasme).
– Moi j'vais vous dire : c'est des conneries tout ça. Ces gens-là, y s'racontent des histoires.
Précision utile (désolé, j'ai perdu la main en matière de chronique vie quotidienne) : il ne parlait pas du gouvernement, mais des dames qui appelaient Europe 1 pour affirmer qu'elles étaient fières de porter la burqa. Il venait de bruyamment soupirer et mon épouse - l’inconsciente - de lui demander si tout cela l'énervait. Réponse : oui, et pas qu'un peu.
– On va dire que par exemple, vot' femme : elle rencontre quelqu'un d'autre. C'est un exemple, hein.
Bah j'espère bien, oui.
– Mais comme elle assume pas, elle va s'inventer une histoire et raconter des problèmes qui existent pas avec vous, comme ça elle assumera mieux. La burqa, c'est pareil. Ces gens-là ils se racontent des histoires. Jamais tu auras vu la burqa dans le Coran, Monsieur. Jamais. Moi je suis mulsulman pratiquant, monsieur, mais ma femme jamais elle mettra la burqa ni le voile, jamais, elle se maquille, elle s'habille bien, elle est jolie tout comme ta femme, Monsieur.
Rassurez-vous, tout comme vous je n'ai pas trop compris le rapport avec ma femme qui me plaquerait pour un autre. A ma décharge, j'avais quand même pas mal bu. Au point que je ne sois pas sûr d'avoir parfaitement compris la suite.
– L'identité national, c'est pareil. Moi Monsieur, je suis algérien, on m'a proposé la nationalité française mais j'ai refusé. Pourquoi je voudrais devenir français si je suis content d'être algérien ? Hein, pourquoi ?
– Euh...
– Alors tous ces gens qui jurent contre ce débat, moi j'dis ils se racontent des histoires, ils oublient l'important. Une nationalité c'est pas rien, c'est pas un truc qu'on prend comme ça sans réfléchir. L'autre jour, je prends deux asiatiques, deux chinois... pas un mot de français ils parlaient, Monsieur, je comprenais rien à ce qu'ils disaient. Et ces gens-là ça fait quinze ans qu'ils vivent ici ?! Et ces gens-là ils ont la nationalité française ?! Alleeeeez !
Je vous prierai bien sûr de ne pas me demander comment il a pu savoir tout ça à leur sujet s'il ne comprenait pas ce qu'ils lui disaient. De toute façon, ce n'était pas le propos. Le propos c'était... bon, je ne sais plus trop, manifestement pas de nous ramener chez nous vu le détour qu'on a fait et vu que de toute évidence notre chauffeur sans nom ne savait pas où il allait. Mais bref.
– Moi je vais te dire Monsieur, je serais Sarkozy ces gens-là je leur enlèverai leur identité nationale (Note du chroniqueur : il a peut-être dit je leur interdirais de manger du camembert et d'avoir un drapeau français dans leur salon, hein... de toute façon c'est un peu ça l'identité nationale, pour ce que j'en ai compris des débats). Et encore ça leur plaît pas qu'on leur demande de la prouver, leur identité nationale ? Mais moi Monsieur, chez moi en Algérie, pour avoir la nationalité c'est beaucoup plus dur que ça. Il faut parfaitement - j'ai bien dit parfaitement - parler la langue, il faut prouver qu'on veut être algérien et habiter ici et travailler et payer ses impôts.
J'avoue que je n'ai pas répondu car, enthnocentriste comme je suis, la simple idée de milliers d'immigrés souhaitant obtenir la nationalité algérienne ne m'avait jamais effleuré. Allez comprendre pourquoi. Alors du coup ma douce moitié, en pleine de forme, a lâché l'argument qui théoriquement devait mettre fin à la discussion :
– Mais Monsieur, vous ne croyez pas que ce débat est un faux problème, tout de même ? Qu'ils nous lancent ça en période électorale pour parler d'autre chose que de la crise ? Et que ça marche ?!
– Ah mais oui Madame. Bien sûr : eux aussi ils racontent des histoires.
Ah merde, encore ? Je vous avoue que là l'écrivain en moi, même s'il n'écrit plus des masses, a un peu fulminé. C'étaient quoi tous ces préjugés sur les raconteurs d'histoires ? Il y en a des très bien Monsieur, des qui respectent les lois, dès qui ne demandent qu'à faire leur métier en toute tranquillité. Des même qui subissent la concurrence des immigrés, notamment les Tchèques et les Américains. Alors un peu de respect, tout de même.
– Ah mais le respect de toute façon, c'est le plus important. Mais ceux qui trahissent le Coran vous savez, c'est pas possible de les respecter. Et de toute façon je vais vous dire, c'est pas possible de respecter parfaitement la charia pour un français. C'est pas compatible. A droite ?
– Oui.
– Non chériiiiiie ! C'était à gauche.
– Mince. Bon, reprenez à gauche, là, puis encore à gauche...
– Vous savez ce que c'est, au fait ?
– Euh... quoi ?
– La charia.
– Oui oui, bien sûr.
– Non parce que...
– ... attention là, c'est tout de suite à droite !...
– ... oups... et là maintenant c'est ?...
– L'immeuble juste là.
– Ok. Voilà.
– ...
– ...
– ...
– Bon eh bien... merci Monsieur... combien je vous dois ?
– Vingt eurozéro cinq.
– Voilà, Monsieur. Merci encore pour... euh...
– Cette intéressante discussion qui nous a permis d'entendre des choses qu'on n'entend pas souvent, a dit ma femme, très diplomate (ou très bourrée, je ne sais plus).
Nous sommes rentrés silencieusement, un peu perplexes et ne sachant pas trop comment embrayer sur un autre sujet. Drapé dans le silence, j'ai essayé de dégager une morale à cette histoire. J'avais en vrac : ne jamais être français, ne jamais être musulman, ne jamais raconter d'histoires, ne jamais prendre le taxi... Et comme j'étais décidément dans une forme olympique, j'en ai trouvé deux tout à fait imparables :
1. ne commencez jamais à causer avec un chauffeur de taxi si vous êtes légèrement éméchés, et à plus forte d'un sujet qui ne vous intéresse déjà pas quand vous êtes à jeun.
2. ne me croyez jamais quand je vous dis que je ne sais pas sur quoi écrire mon édito de la semaine, vous venez d'avoir une nouvelle preuve que malgré des années de thérapie je me connais toujours assez mal, finalement.
Faut dire que moi aussi, j'aime bien raconter des histoires.
En trois saisons d'éditos, ça n'était je crois jamais arrivé. Du moins m'étais-je toujours débrouillé pour compenser. Mais aujourd'hui, je ne peux plus reculer et suis contraint de me rendre publiquement à l'évidence : je n'ai aucune idée d'édito cette semaine. Rien. Que dalle. Et la suite du précédent ? me diront tous ceux qui suivent, et surtout tous ceux qui ne se rendent pas compte du temps qu'un tel article prend. Non. Rien de rien. D'ailleurs si ça peut vous rassurer, je n'ai aucune idée d'article tout court - édito ou autre. Sauf que comme j'en ai cinquante d'avance, ça ne se voit pas. Les éditos, quand j'en ai un prêt à la date promise, c'est déjà beaucoup pour un gars comme moi qui, aussi invraisemblable que cela puisse paraître vu de l'extérieur, a une très forte tendance à la paresse.
Là certains se disent probablement Ouais, ouais... c'est ça... il nous l'a déjà fait ce coup-là et dans deux paragraphes ce texte va totalement basculer et se mettre à devenir drôle et/ou passionnant.... Je reconnais avoir un peu trop souvent joué la partition de Pierre et le Loup, mais là cette fois je vous assure que c'est vrai - alors merci de ne pas m'envoyer direct dans l'estomac du bestiau.
A ma décharge, je n'y peux rien si depuis quelques temps l'actualité n'est pas très inspirante. Je me plaignais encore il y a peu de la trop grande vitesse de l'évènement, des séquences ultra rapides de la vie politique et citoyenne... maintenant que le débat sur l'identité nationale nous a trusté les gros titres pendant trois mois non stop, je regrette un peu mes ronchonneries passées. Déjà que j'en n'avais pas grand-chose à dire la première semaine, vous imaginez comme je suis sec au bout d'un trimestre. En fait comme beaucoup de gens, je ne suis jamais vraiment parvenu à comprendre de quoi il retournait dans ce grand débat national(iste). A en comprendre l'intérêt. Voire même le but secret. Car on ne me fera pas croire que réveiller les bas-instincts des franges les plus extrémistes de la population puisse amener quoique ce soit de bon - y compris du point de vue électoral. L'humaniste en moi me joue peut-être des tours (c'est probable), mais malgré tout ce qu'on a vu, lu et entendu depuis trois mois je persiste à penser que la grande majorité des Français n'est ni raciste ni islamophobe ni même très intéressée par ces problématiques en période de crise (au passage le journaliste d'i-Télé déclare fièrement ce matin plus de trois-cent-cinquante réunions dans toute la France... ce qui prête un peu à sourire quand même rapporté à la population totale du pays, surtout quand on sait - et on le sait tous si on a ouvert le journal - que lesdites réunions se composaient généralement de cinq peupleus votant effeuneu et trop heureux de s'exprimer, même devant une salle quasi vide). Et ce qui vaut pour ça de valoir bien évidemment encore plus pour la burqa.
Et pourtant, le sujet a tout de même fait un peu débat - on ne peut pas dire le contraire. Au point que même le chauffeur de taxi ait tenu à s'en mêler l'autre jour, alors qu'il nous ramenait ma femme et moi après le (très bon) concert de Tue-Loup (pléonasme).
– Moi j'vais vous dire : c'est des conneries tout ça. Ces gens-là, y s'racontent des histoires.
Précision utile (désolé, j'ai perdu la main en matière de chronique vie quotidienne) : il ne parlait pas du gouvernement, mais des dames qui appelaient Europe 1 pour affirmer qu'elles étaient fières de porter la burqa. Il venait de bruyamment soupirer et mon épouse - l’inconsciente - de lui demander si tout cela l'énervait. Réponse : oui, et pas qu'un peu.
– On va dire que par exemple, vot' femme : elle rencontre quelqu'un d'autre. C'est un exemple, hein.
Bah j'espère bien, oui.
– Mais comme elle assume pas, elle va s'inventer une histoire et raconter des problèmes qui existent pas avec vous, comme ça elle assumera mieux. La burqa, c'est pareil. Ces gens-là ils se racontent des histoires. Jamais tu auras vu la burqa dans le Coran, Monsieur. Jamais. Moi je suis mulsulman pratiquant, monsieur, mais ma femme jamais elle mettra la burqa ni le voile, jamais, elle se maquille, elle s'habille bien, elle est jolie tout comme ta femme, Monsieur.
Rassurez-vous, tout comme vous je n'ai pas trop compris le rapport avec ma femme qui me plaquerait pour un autre. A ma décharge, j'avais quand même pas mal bu. Au point que je ne sois pas sûr d'avoir parfaitement compris la suite.
– L'identité national, c'est pareil. Moi Monsieur, je suis algérien, on m'a proposé la nationalité française mais j'ai refusé. Pourquoi je voudrais devenir français si je suis content d'être algérien ? Hein, pourquoi ?
– Euh...
– Alors tous ces gens qui jurent contre ce débat, moi j'dis ils se racontent des histoires, ils oublient l'important. Une nationalité c'est pas rien, c'est pas un truc qu'on prend comme ça sans réfléchir. L'autre jour, je prends deux asiatiques, deux chinois... pas un mot de français ils parlaient, Monsieur, je comprenais rien à ce qu'ils disaient. Et ces gens-là ça fait quinze ans qu'ils vivent ici ?! Et ces gens-là ils ont la nationalité française ?! Alleeeeez !
Je vous prierai bien sûr de ne pas me demander comment il a pu savoir tout ça à leur sujet s'il ne comprenait pas ce qu'ils lui disaient. De toute façon, ce n'était pas le propos. Le propos c'était... bon, je ne sais plus trop, manifestement pas de nous ramener chez nous vu le détour qu'on a fait et vu que de toute évidence notre chauffeur sans nom ne savait pas où il allait. Mais bref.
– Moi je vais te dire Monsieur, je serais Sarkozy ces gens-là je leur enlèverai leur identité nationale (Note du chroniqueur : il a peut-être dit je leur interdirais de manger du camembert et d'avoir un drapeau français dans leur salon, hein... de toute façon c'est un peu ça l'identité nationale, pour ce que j'en ai compris des débats). Et encore ça leur plaît pas qu'on leur demande de la prouver, leur identité nationale ? Mais moi Monsieur, chez moi en Algérie, pour avoir la nationalité c'est beaucoup plus dur que ça. Il faut parfaitement - j'ai bien dit parfaitement - parler la langue, il faut prouver qu'on veut être algérien et habiter ici et travailler et payer ses impôts.
J'avoue que je n'ai pas répondu car, enthnocentriste comme je suis, la simple idée de milliers d'immigrés souhaitant obtenir la nationalité algérienne ne m'avait jamais effleuré. Allez comprendre pourquoi. Alors du coup ma douce moitié, en pleine de forme, a lâché l'argument qui théoriquement devait mettre fin à la discussion :
– Mais Monsieur, vous ne croyez pas que ce débat est un faux problème, tout de même ? Qu'ils nous lancent ça en période électorale pour parler d'autre chose que de la crise ? Et que ça marche ?!
– Ah mais oui Madame. Bien sûr : eux aussi ils racontent des histoires.
Ah merde, encore ? Je vous avoue que là l'écrivain en moi, même s'il n'écrit plus des masses, a un peu fulminé. C'étaient quoi tous ces préjugés sur les raconteurs d'histoires ? Il y en a des très bien Monsieur, des qui respectent les lois, dès qui ne demandent qu'à faire leur métier en toute tranquillité. Des même qui subissent la concurrence des immigrés, notamment les Tchèques et les Américains. Alors un peu de respect, tout de même.
– Ah mais le respect de toute façon, c'est le plus important. Mais ceux qui trahissent le Coran vous savez, c'est pas possible de les respecter. Et de toute façon je vais vous dire, c'est pas possible de respecter parfaitement la charia pour un français. C'est pas compatible. A droite ?
– Oui.
– Non chériiiiiie ! C'était à gauche.
– Mince. Bon, reprenez à gauche, là, puis encore à gauche...
– Vous savez ce que c'est, au fait ?
– Euh... quoi ?
– La charia.
– Oui oui, bien sûr.
– Non parce que...
– ... attention là, c'est tout de suite à droite !...
– ... oups... et là maintenant c'est ?...
– L'immeuble juste là.
– Ok. Voilà.
– ...
– ...
– ...
– Bon eh bien... merci Monsieur... combien je vous dois ?
– Vingt eurozéro cinq.
– Voilà, Monsieur. Merci encore pour... euh...
– Cette intéressante discussion qui nous a permis d'entendre des choses qu'on n'entend pas souvent, a dit ma femme, très diplomate (ou très bourrée, je ne sais plus).
Nous sommes rentrés silencieusement, un peu perplexes et ne sachant pas trop comment embrayer sur un autre sujet. Drapé dans le silence, j'ai essayé de dégager une morale à cette histoire. J'avais en vrac : ne jamais être français, ne jamais être musulman, ne jamais raconter d'histoires, ne jamais prendre le taxi... Et comme j'étais décidément dans une forme olympique, j'en ai trouvé deux tout à fait imparables :
1. ne commencez jamais à causer avec un chauffeur de taxi si vous êtes légèrement éméchés, et à plus forte d'un sujet qui ne vous intéresse déjà pas quand vous êtes à jeun.
2. ne me croyez jamais quand je vous dis que je ne sais pas sur quoi écrire mon édito de la semaine, vous venez d'avoir une nouvelle preuve que malgré des années de thérapie je me connais toujours assez mal, finalement.
Faut dire que moi aussi, j'aime bien raconter des histoires.
Ah ce dessin de la semaine...
RépondreSupprimerAh ah ah !
Trop fort. Mieux que la chronique (ouais, j'ose le dire) :)
Il me semble qu'il est sorti quelque chose de ces débats sur l'identité nationale: chaque écolier devra chanter au moins une fois par mois "Hexagone" de Renaud, si je me souviens bien...
RépondreSupprimerBen dis donc... Une sorte de retour aux anciennes valeurs, dirait-on: je n'ai rien à vous dire, mais je vais en faire trois pages quand même"... ;-)
RépondreSupprimer(Ca rendrait presque nostalgique)
ouais b'en au lieu de te faire chier à pondre des éditos sur des sujets qui nous gavent, tu ferais mieux de sonner le tocsin pour promouvoir le pas si mal même si pas génial Silver Mt Zion si tu veux raconter des histoires.
RépondreSupprimerTudju ! ^^
Qu'est ce que je suis content de ne plus avoir la télé, de plus écouter la radio, de ne jamais ouvrir un journal, et surtout de ne plus parler aux gens. Ça me laisse plus de temps pour écouter des disques.
RépondreSupprimerTrès drôle même si je ne sais pas trop quelle conclusion en tirer...
RépondreSupprimer@Christophe : si tu cliques sur le lien dans la case Work in progress tu vas tomber dessus, l'article de Thom sur Silver Mt !
Ca sent le retour aux sources en effet ;)
RépondreSupprimerRassurez vous mon cher Thom, vous n'avez pas perdu la main. Ni votre manière, toujours amusante, de mélanger les genres, ni vos sens inné du dialogue (je n'y reviens pas). Cela donnerait bien envie de vous voir revenir, plus régulièrement, aux chroniques "tranches de vie".
RépondreSupprimerAmitiés,
BBB.
Je suis d'accord avec mon collègue quant à la joie que ce serait de voir un retour des tranches de vies (gogrgées de dialogue: les chronique du dernier Eels ou de "Hunky Dory" sont, certes, de bons ersatz, mais ne valent pas "la vraie came") ;-)
RépondreSupprimermoi je sais de quoi tu aurais pu parler : la polémique naissante sur le film consacré à l'homosexualité... le front obstiné des ministres... et les propos assez dégueu de Bertrand et Morano...
RépondreSupprimerCe dialogue est si surréaliste qu'il ne peut être que vrai. Et poilant au possible!
RépondreSupprimer(et bravo au dessinateur)
C'est quand même génial. Tu montes dans un taxi conduit par un Algérien, a priori tu te dis : "ouf, je vais éviter le cliché du chauffeur de taxi qui fait des remarques poujadistes, ou racistes", et tu te trouves avec ce gars...J'en ris encore!
RépondreSupprimerExtraordinaire ! J'espère que tu seras souvent aussi peu inspiré (ou que tu prendras souvent le taxi!)
RépondreSupprimer* nostalgie *
RépondreSupprimerAh la belle époque où tu nous sortais des articles comme ça chaque semaine !
Arrête Sevie, on va tous pleurer ;)
RépondreSupprimerSerious Moon >>> je ne sais pas comment je dois le prendre...
RépondreSupprimerXavier >>> excellent ^^
Guic', BBB., Lil' & Sevie >>> c'est marrant parce que pour ma part, j'ai vraiment le sentiment d'être totalement passé à autre chose, et de ne plus "être capable" de ce genre de chronique (enfin si, la preuve... mais seulement ponctuellement).
pyroX >>> je suis pas au courant...
Céline >>> c'est tout le problème de ma vie : je suis trouvent inspiré ! :-D
"trouvent" est évidemment une contradiction de "trop" et "souvent" :-/
RépondreSupprimerL'autre jour, j'ai rencontré un vendeur de disques qu'avait même pas l'identité musicale.
RépondreSupprimerAlors tu sais.
Ca fait plusieurs fois de suite que je ne suis pas venu te féliciter pour tes excellents éditos, donc là, c'est fait !
RépondreSupprimer(quoi, c'est tout ?)
(ben ouais... pas que ça à foutre non plus, je regarde cette grosse deube de Mentalist...)
Mentalist n'est pas une daube.
RépondreSupprimerSi, la preuve : j'aime bien
Ah si c'est probablement une daube...
RépondreSupprimerla preuve: j'aime bien
@thom : un réalisateur est un train de réaliser un mini-film sur l'homosexualité pour les enfants, en vue d'une diffusion dans les écoles primaires (CM1 et CM2). Et ca déclenche plein de réactions surper jolies.
RépondreSupprimerje trouve plus le lien, mais si je le rechoppe, je le poste.
Christophe >>> et tu vas voir, NCIS Los Angeles est encore meilleure ;-)
RépondreSupprimerGT >>> c'est tout mais c'est beaucoup. Sauf que c'est pas vrai, vu que tu m'as félicité pour l'édito d'avant (souviens-toi, je t'ai même reproché de spoiler The Shield ^^)
Pyrox >>> t'emmerde pas, je vais me renseigner comme un grand ^^
Sauf que je ne t'ai pas félicité dans l'édito, mais dans un article qui n'avait rien à voir... alors au lieu de te féliciter pour cet édito dans une prochaine chronique de disque ou de série, j'ai préféré le faire ici^^
RépondreSupprimerEn même temps, j'ouvre là le débat sur The Mentalist, au lieu de le faire sous l'article qui lui est consacré... donc, The Mentalist, c'est franchement pas terrible, mais c'est vrai que ça se laisse regarder... si on n'est pas trop regardant...
Par contre, il y a un truc qui me gonfle pas mal dans les séries policières américaines de ce genre (et surtout celle-là), c'est que, quasi-systématiquement, le coupable est celui auquel on s'attend le moins... alors du coup, avec l'habitude, on se dit en début d'épisode, tiens, celle-là qui a l'air toute gentille et sans histoires, c'est sûrement la meurtrière... et c'est le cas... maintenant, pour vraiment nous surprendre dans une série policière américaine, faudrait que le coupable ne soit pas la gentille assistante, dévouée et mignonne, du mec qui s'est fait buter, mais le sale type hargneux et violent qui le détestait, qui collectionne les armes et qui a un casier judiciaire bien rempli :-)
Ouais ou alors c'est l'acteur vaguement connu venu faire une guest, et là on sait bien que ce sera lui coupable parce qu'il y a un contrat à honorer et qu'il s'est quand même pas déplacé pour jouer les pots de fleurs.
RépondreSupprimerGT: c'est très vrai, mais c'était déjà comme ca dans les bouquins d'Agatha Christie...
RépondreSupprimerGT >>> oui, ça se laisse regarder... mais n'importe quelle série américaine de base a tellement de savoir-faire en terme de production et de mise en scène que toujours, ça se laisse regarder. Les critères sont fatalement plus élevés pour le spectateur.
RépondreSupprimerSinon je suis parfaitement d'accord avec vous trois. De toute façon la dernière fois que je n'ai pas trouvé le coupable avant la fin devant un "cop-show"... je devais avoir 16 ans.
NCIS Los Angeles ? Whaou ! génial !
RépondreSupprimerQuoi? un autre NCIS ? Un seul suffisait pas ???
RépondreSupprimerFaut croire que non :-(
RépondreSupprimer(en plus il paraît c'est que vraiment mauvais... et je le tiens de fans de NCIS, hein, pas de gens de goût :-D)
Ah ouais, je viens de voir le pré-spin off, deux épisodes pilotes dans NCIS.
RépondreSupprimerCa promet : LL Cool J qui a l'air aussi à l'aise avec un écran tactile multipoints que Jean Rochefort en Don Quichotte...
LL Cool J est dedans ?
RépondreSupprimerAh putain, quelle super franchise quand même :-D
Nous aussi nous aimons bien quand tu racontes des histoires.
RépondreSupprimerEt puis avec la barre Blogspot (indélébile quand on ne veut pas payer), ça classe.
Bienvenue au club.
J'ai payé ma cotisation pour ne plus être à la barre.
Je ne te connaissais pas la passion du taureau que tu affiches fièrement dans le "blog suivant" (à cette heure précise) et dont Alf a donné une image très claire. On ne se connaît jamais bien soi-même.
C'est marrant, je n'avais jamais fait gaffe à cette barre. Faut dire qu'elle est bien plus discrète que chez certains concurrents ^^
RépondreSupprimerAh oui ! La vie du lycée collège de Sarlat
RépondreSupprimerhttp://saintjosephsarlat.blogspot.com/?expref=next-blog
c'est vachement discret ! et c'est dans ta barre, après ton coming out sur le taureau.
'Vachement' n'est pas le terme exact. A Sarlat, ta patrie de coeur en somme, tu es 'confit' en dévotion ?
Où bien on t'a pris pour un canard cirrhotique ?
Evidemment, Blogtache est le meilleur.
Sans relation (surtout avec un taureau ou un canard), tu as lu 'L'Art d'avoir toujours raison' de Schopenhauer ?
Sur Over-blog (où j'ai viré la barre, parce que c'est tout de même possible), on n'est pas assez fort pour ça.
Quand je serai devenu "haut et fort", je te dédierai mon premier article.
Heureux, hein ? Oui, ça se voit, répond Alf en dessin.
Je n'ai pas réussi à le lire jusqu'au bout, c'était trop troublant... on aurait dit ma biographie ;-)
RépondreSupprimerTu vas vraiment devenir haut et fort ? (de toute façon pour moi tu es déjà le plus élevé et le plus puissant d'entre nous)