Il y en aura eu, l'an passé, du battage autour de ce Star Trek (1) onzième du nom, battage médiatique tout à fait inhabituel vis-à-vis d'une série n'intéressant généralement pas la presse française (ni la plupart des français, en fait). Subitement, tous les journalistes semblent s'être souvenus de ce qui fut la meilleure série des années soixante, un des rares classiques télévisuels à réellement mériter ce titre... pour un peu on aurait eu envie d'embrasser J.J. Abrams, ne fût-ce cette évidence : quand les Inrocks ou Télérama vous font l'apologie de Star Trek, soyez sûrs qu'il ne savent pas de quoi ils vous parlent (mais ne l'avouerons jamais).
Tentons donc de nous montrer plus honnête qu'eux : je ne suis pas un trekkie, ne le serai jamais et ne ferai jamais semblant de l'être. J'ai vu la quasi intégralité de la série originale (TOS, pour ces intimes dont je doute de faire partie), je connais donc les personnages de base, les fondements du mythe... je n'ai en revanche pas vu toutes les versions cinématographiques, ai été hérissé par le côté kitsch de certaines, et n'ai qu'une affection très modérée pour les autres séries de l'univers Star Trek (il y en a cinq en tout, dont trois que je n'ai jamais vues et une, Next Generation, que j'ai trouvé plutôt pas mal... quand j'avais douze ans). Si j'osais, je dirais que je suis a priori un centriste du trekking. Ni spécialiste ni néophyte, ni fan ni détracteur. Ainsi chaque fois que le capitaine Kirk et moi-même nous sommes croisés la rencontre fut courtoise, chacun reconnaissant les qualités (évidentes) de l'autre.
Aussi au moment de visionner le film partais-je avec un a priori sans doute plus positif que celui du fan de base, ne fût-ce que parce qu'évidemment, pour les gens de ma génération, Abrams représente à peu de choses près ce que Gene Roddenberry (le créateur de Star Trek) représentait (représente encore) pour la génération de mes parents. En ce sens, l'avoir choisi pour rafraîchir une franchise en repos depuis plusieurs années (2) était à la fois logique et légitime, d'autant qu'Abrams, comme la plupart des auteurs de séries contemporaines, est doté d'un style s'exprimant plus via des obsessions thématiques que via des gimmicks de mise-en-scène tape-à-l'œil susceptibles de dénaturer de quelque manière que ce soit un mythe. Déclenchant l'ire de certains fans, il n'avait même pas hésité à dire que manifestement, ça faisait longtemps que les producteurs de Star Trek semblaient avoir renoncé à séduire un autre public que les trekkies, et que c'était dommage... propos le rendant aussi kamikaze que sympathique (promis, on rira bien dans vingt ans, quand un jeune golden-boy viendra rafraîchir la franchise Lost avec genre Via Domus : The Second Coming).
Problème : passées les premières minutes, l'esthétique à la fois rétro et moderne et le nouveau casting excellent (Zachary Quinto, surtout, compose un Spock étonnamment touchant) ne suffisent pas à masquer un scénario indigne des plus mauvais épisodes de la série (façon de parler : il n'y a pas vraiment de mauvais épisodes dans la série). Alors comme ça en fait, on aurait dit que dans cent-vingt-neuf ans, Spock se bastonnerait avec un certain Nero, lequel Nero finirait par traverser un bug spatio-temporel pour se retrouver dans le passé et péter la gueule au Papa de Kirk, puis se tenir à carreaux durant vingt ans on ne sait trop pourquoi, puis revenir on ne sait pas plus pourquoi pile au moment du premier vol du jeune Kirk qui, tout en vengeant la mort de son père (et de la mère de Spock : ce bâtard a exterminé les vulcains !) en profiterait pour fourbir ses armes et devenir le digne successeur d'un capitaine Pyke pour le moins angoissant dans la mesure où a priori, ça ne lui pose aucun problème de confier l'Enterprise à une bande de gosses totalement inexpérimentés (tandis qu'il se fait enlever quasiment sans émettre la moindre résistance par le susnommé Nero). Franchement, c'est quand même un peu cheap, et le moins qu'on puisse dire est qu'on est loin de l'idée d'exploration et de l'humanisme d'une série dont on n'a pas assez dit à quel point elle se rapproche, dans l'esthétique comme dans l'esprit, de l'œuvre du grand Jules Verne.
De fait, Abrams et ses scénaristes (Kurtzman et Orsi, tous deux aux manettes - par ailleurs - de Fringe) se planquent derrière une excuse bien commode : on nous annonçait une préquelle, c'est en fait le premier volet d'une nouvelle série s'assumant comme différente (Spock, notamment, y assume beaucoup plus sa part d'humanité, ce qui ne manquera de faire grincer quelques dents (2)) et basée sur une réalité alternative (en voyageant dans le temps, Nero a totalement modifié le cours de l'histoire). On tousse un peu, mais pourquoi pas, pourquoi pas. Pas de quoi lancer une fatwa contre Abrams, qui s'acquitte plutôt honnêtement de la mise en scène (disons que pour un gars étant plus un think tank à lui seul qu'un véritable cinéaste ça se tient), proposant un film indubitablement beau et bien filmé...
... et signant accessoirement une ode au manichéisme proprement incroyable (surtout venant de lui !), même pour du Star Trek. Alors que la principale caractéristique de son style est de brouiller les rôles gentil/méchant et que dans ce contexte on était en droit d'attendre justement qu'il le fasse, conférant ainsi à la série la part de ténèbres qui lui a toujours un peu manqué... ici pas le moindre doute : les gentils sont absolument gentils et les méchants absolument méchants, dénués d'âme (on ne saura pas grand-chose de leurs motivations) et d'une laideur impressionnante (les romuliens sont rarement beaux, mais ceux-là dépassent tout ce qu'on a pu voir dans le genre). La pseudo-allégorie de la lutte contre le terrorisme, avec les gentils polis qui zont plein de protocoles qu'ils vont devoir violer pour vaincre l'ultra méchant qui respecte même pas la convention de Genève et tue des civils innocents, est carrément lourdingue (une envie de lorgner sur le blockbuster allégorique façon Dark Knight ? en tout cas c'est raté), et l'on en ressort stupéfait... non par le film en lui-même, qui se laisse regarder sans (dé)plaisir excessif, mais par les critiques dithyrambiques qu'il s'est attiré. Mais qu'avaient-ils tous fumés, nos grands critiques ciné, pour voir "un film réussi dépoussiérant la franchise" là où il n'y a qu'un blockbuster de plus, certes pas pire qu'un autre (et même probablement un peu mieux), racolant des djeun's qui n'en demandaient pas tant. Quand on lit - comme ce fut le cas je ne sais plus où - que ce film est excellent parce que la mythologie Star Trek, qu'on a connu finie, naît sous nos yeux... on peut se poser des questions. La mythologie Star Trek, comme disent ceux qui ne la connaissent pas (de toute évidence), est quasiment absente du film ; ce n'est ni bien ni mal, peu importe, mais pourquoi prétendre le contraire, sinon pour se faire mousser sur le mode "Ouais, moi j'suis un critique, j'connais tout... même ce que j'connais pas." Idem pour "l'excellent Eric Bana", salué de toute part... alors que ledit Bana (alias Nero) est invisible les trois quarts du film et transparent lors de ses rares apparitions, peinant à se dépétrer d'un maquillage aussi collant que son personnage est dénué du moindre commencement de début d'intérêt.
Finalement, le plus cool dans l'histoire, c'est Leonard Nimoy, qui signe une prestation rigolote et s'amuse à jouer avec son image. Le reste est sympathique, mais plutôt moyen... et pour du Abrams, et pour du Star Trek.
Star Trek, de J.J. Abrams (2009)
(1) Oui bon, ok, ce n'est pas vraiment une série à propos dire, mais un film... mais bon, Star Trek est tout de même une série télé à l'origine, et Abrams, l'un des plus valeureux auteurs de séries de notre temps.
(2) Le dernier film remontait à 2002, la dernière série (Enterprise) s'était conclue en 2005.
(3) Rappelons que Monsieur Spock est moitié humain moitié vulcain, et que les vulcains ne sont pas des gens très expansifs, pas le genre à laisser exploser leurs émotions... ceci étant une simple précision, car dans l'absolu, le Spock version Abrams est plutôt convaincant.
Plus (dans tous les sens du terme : plus long et plus méchant) sur PLAYLIST SOCIETY
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Tentons donc de nous montrer plus honnête qu'eux : je ne suis pas un trekkie, ne le serai jamais et ne ferai jamais semblant de l'être. J'ai vu la quasi intégralité de la série originale (TOS, pour ces intimes dont je doute de faire partie), je connais donc les personnages de base, les fondements du mythe... je n'ai en revanche pas vu toutes les versions cinématographiques, ai été hérissé par le côté kitsch de certaines, et n'ai qu'une affection très modérée pour les autres séries de l'univers Star Trek (il y en a cinq en tout, dont trois que je n'ai jamais vues et une, Next Generation, que j'ai trouvé plutôt pas mal... quand j'avais douze ans). Si j'osais, je dirais que je suis a priori un centriste du trekking. Ni spécialiste ni néophyte, ni fan ni détracteur. Ainsi chaque fois que le capitaine Kirk et moi-même nous sommes croisés la rencontre fut courtoise, chacun reconnaissant les qualités (évidentes) de l'autre.
Aussi au moment de visionner le film partais-je avec un a priori sans doute plus positif que celui du fan de base, ne fût-ce que parce qu'évidemment, pour les gens de ma génération, Abrams représente à peu de choses près ce que Gene Roddenberry (le créateur de Star Trek) représentait (représente encore) pour la génération de mes parents. En ce sens, l'avoir choisi pour rafraîchir une franchise en repos depuis plusieurs années (2) était à la fois logique et légitime, d'autant qu'Abrams, comme la plupart des auteurs de séries contemporaines, est doté d'un style s'exprimant plus via des obsessions thématiques que via des gimmicks de mise-en-scène tape-à-l'œil susceptibles de dénaturer de quelque manière que ce soit un mythe. Déclenchant l'ire de certains fans, il n'avait même pas hésité à dire que manifestement, ça faisait longtemps que les producteurs de Star Trek semblaient avoir renoncé à séduire un autre public que les trekkies, et que c'était dommage... propos le rendant aussi kamikaze que sympathique (promis, on rira bien dans vingt ans, quand un jeune golden-boy viendra rafraîchir la franchise Lost avec genre Via Domus : The Second Coming).
Problème : passées les premières minutes, l'esthétique à la fois rétro et moderne et le nouveau casting excellent (Zachary Quinto, surtout, compose un Spock étonnamment touchant) ne suffisent pas à masquer un scénario indigne des plus mauvais épisodes de la série (façon de parler : il n'y a pas vraiment de mauvais épisodes dans la série). Alors comme ça en fait, on aurait dit que dans cent-vingt-neuf ans, Spock se bastonnerait avec un certain Nero, lequel Nero finirait par traverser un bug spatio-temporel pour se retrouver dans le passé et péter la gueule au Papa de Kirk, puis se tenir à carreaux durant vingt ans on ne sait trop pourquoi, puis revenir on ne sait pas plus pourquoi pile au moment du premier vol du jeune Kirk qui, tout en vengeant la mort de son père (et de la mère de Spock : ce bâtard a exterminé les vulcains !) en profiterait pour fourbir ses armes et devenir le digne successeur d'un capitaine Pyke pour le moins angoissant dans la mesure où a priori, ça ne lui pose aucun problème de confier l'Enterprise à une bande de gosses totalement inexpérimentés (tandis qu'il se fait enlever quasiment sans émettre la moindre résistance par le susnommé Nero). Franchement, c'est quand même un peu cheap, et le moins qu'on puisse dire est qu'on est loin de l'idée d'exploration et de l'humanisme d'une série dont on n'a pas assez dit à quel point elle se rapproche, dans l'esthétique comme dans l'esprit, de l'œuvre du grand Jules Verne.
De fait, Abrams et ses scénaristes (Kurtzman et Orsi, tous deux aux manettes - par ailleurs - de Fringe) se planquent derrière une excuse bien commode : on nous annonçait une préquelle, c'est en fait le premier volet d'une nouvelle série s'assumant comme différente (Spock, notamment, y assume beaucoup plus sa part d'humanité, ce qui ne manquera de faire grincer quelques dents (2)) et basée sur une réalité alternative (en voyageant dans le temps, Nero a totalement modifié le cours de l'histoire). On tousse un peu, mais pourquoi pas, pourquoi pas. Pas de quoi lancer une fatwa contre Abrams, qui s'acquitte plutôt honnêtement de la mise en scène (disons que pour un gars étant plus un think tank à lui seul qu'un véritable cinéaste ça se tient), proposant un film indubitablement beau et bien filmé...
... et signant accessoirement une ode au manichéisme proprement incroyable (surtout venant de lui !), même pour du Star Trek. Alors que la principale caractéristique de son style est de brouiller les rôles gentil/méchant et que dans ce contexte on était en droit d'attendre justement qu'il le fasse, conférant ainsi à la série la part de ténèbres qui lui a toujours un peu manqué... ici pas le moindre doute : les gentils sont absolument gentils et les méchants absolument méchants, dénués d'âme (on ne saura pas grand-chose de leurs motivations) et d'une laideur impressionnante (les romuliens sont rarement beaux, mais ceux-là dépassent tout ce qu'on a pu voir dans le genre). La pseudo-allégorie de la lutte contre le terrorisme, avec les gentils polis qui zont plein de protocoles qu'ils vont devoir violer pour vaincre l'ultra méchant qui respecte même pas la convention de Genève et tue des civils innocents, est carrément lourdingue (une envie de lorgner sur le blockbuster allégorique façon Dark Knight ? en tout cas c'est raté), et l'on en ressort stupéfait... non par le film en lui-même, qui se laisse regarder sans (dé)plaisir excessif, mais par les critiques dithyrambiques qu'il s'est attiré. Mais qu'avaient-ils tous fumés, nos grands critiques ciné, pour voir "un film réussi dépoussiérant la franchise" là où il n'y a qu'un blockbuster de plus, certes pas pire qu'un autre (et même probablement un peu mieux), racolant des djeun's qui n'en demandaient pas tant. Quand on lit - comme ce fut le cas je ne sais plus où - que ce film est excellent parce que la mythologie Star Trek, qu'on a connu finie, naît sous nos yeux... on peut se poser des questions. La mythologie Star Trek, comme disent ceux qui ne la connaissent pas (de toute évidence), est quasiment absente du film ; ce n'est ni bien ni mal, peu importe, mais pourquoi prétendre le contraire, sinon pour se faire mousser sur le mode "Ouais, moi j'suis un critique, j'connais tout... même ce que j'connais pas." Idem pour "l'excellent Eric Bana", salué de toute part... alors que ledit Bana (alias Nero) est invisible les trois quarts du film et transparent lors de ses rares apparitions, peinant à se dépétrer d'un maquillage aussi collant que son personnage est dénué du moindre commencement de début d'intérêt.
Finalement, le plus cool dans l'histoire, c'est Leonard Nimoy, qui signe une prestation rigolote et s'amuse à jouer avec son image. Le reste est sympathique, mais plutôt moyen... et pour du Abrams, et pour du Star Trek.
Star Trek, de J.J. Abrams (2009)
(1) Oui bon, ok, ce n'est pas vraiment une série à propos dire, mais un film... mais bon, Star Trek est tout de même une série télé à l'origine, et Abrams, l'un des plus valeureux auteurs de séries de notre temps.
(2) Le dernier film remontait à 2002, la dernière série (Enterprise) s'était conclue en 2005.
(3) Rappelons que Monsieur Spock est moitié humain moitié vulcain, et que les vulcains ne sont pas des gens très expansifs, pas le genre à laisser exploser leurs émotions... ceci étant une simple précision, car dans l'absolu, le Spock version Abrams est plutôt convaincant.
Plus (dans tous les sens du terme : plus long et plus méchant) sur PLAYLIST SOCIETY
Ahahah! "centriste du trekking" ahhahah
RépondreSupprimerTu t'es finalement décidé à la publier ? ^^
RépondreSupprimerBon, j'y vais, j'ai faim !
Pas de transfiguration, aujourd'hui. Une simple téléportation jusqu'à la sandwicherie du Métro. Miam ...
C'est tout à fait ça. Il n'y a rien à ajouter, je crois.
RépondreSupprimerL'extrémisme du trekking que je suis te remercie.
Moi j'ai plutôt bien aimé. C'est du "sans prétention", c'est assez marrant, bien foutu...je ne vois pas trop quels reproches faire (apparemment je suis le seul!)
RépondreSupprimerJe dirai : très bien peint ( pour les matte paintings) ...mais sinon, euh ...pareil, je ne suis pas un fanatique des Star Trek.
RépondreSupprimerDéjà petit, je ne voulais pas mettre de sous-pulls à cause de la série que mes cousins plus vieux me forçaient à regarder !
Sinon je m'aperçois que je dois être croisé avec un Vulcain quelque part ( enfin surtout au niveau des émotions - et pas des oreilles !- )
Les derniers comms ne s'affichent plus dans Tell me more ou c'est moi ?
RépondreSupprimerSatanée téléportation !
Ce doit être un bug temporaire. On verra demain, là j'ai pas le temps ^^
RépondreSupprimer(mini-spoiler)
RépondreSupprimerJe te trouve encore bien gentil. Perso, y'a vraiment que le vieux Léonard Nimoy qui m'a convaicu dans ce film, pour le reste c'était franchement très poussif. le seul intérêt de ce truc, c'est qu'il constitue une pièce de plus du puzzle JJA, une pièce qui s'insère pas trop mal entre les pièces Lost et les pièces Fringe.
Mais rien de bien étonnant, remarque: quand on a l'habitude d'avoir 24 épisodes pour développer une idée, faire la même chose en deux heure, c'est un peu chaud...
Les critiques dithyrambiques m'ont étonnées elles aussi. Je mets ça sur le compte d'un effet madeleine de Proust: des types à qui cette série rappelle leur jeunesse, et qui sont tellement contents de retrouver les persos qu'ils ferment les yeux sur les énormes défauts...
D'ailleurs, tu as vu des épisodes des séries originelles? Ca existe vraiment, des gens comme ça? Je croyais que vous étiez tous morts de vieillesse depuis longtemps. (pas taper, pas taper...Ouïe).
D'accord avec Dndm. Tu es gentil. Ce film est tellement débile...
RépondreSupprimerDNDM >>> tu es vraiment un gros vilain. D'autant que Star Trek, si je ne m'abuse, est passée tardivement en France (toujours à la pointe niveau séries). Au début des années 80. C'est te dire si ceux qui l'ont vue à l'époque sont bien portants : moi-même, j'en ai vu un certain nombre d'épisodes à l'époque de leur première diffusion française.
RépondreSupprimerEffectivement, je confirme, la série a dû commencer, en France, en 1982 ou 83.
RépondreSupprimerCe qui ne m'empêche pas d'être un peu rouillé, cher DNDM ;-)
Bonne journée à tous les deux.
@ Bloom et Thomas
RépondreSupprimerCe qui devait donc me faire environ -2 ans ...
(Oui, j'aime gâcher les soirées tranquilles des gens derrière leur écran)
Bébé :-)
RépondreSupprimerAh j'avais pas vu le backlink. Merci :)
RépondreSupprimerDe rien !
RépondreSupprimer