Aegidius Ahenobarbus Julius Agricola de Hammo est un brave fermier, avec tout ce que cela implique : il travaille dur dans ses champs, n'a pas trop le temps de se perdre en questionnements métaphysiques, et n'a strictement rien à secouer de ce qui peut bien se passer en dehors de son village. Village au sein duquel, a priori, tout le monde l'aime bien (on le surnomme affectueusement - et pour gagner du temps on l'imagine - Farmer Giles) et où lui même, d'ailleurs, aime bien tout le monde. Bref : un bon gars sans histoires, qui ne fait chier personne, vit bien peinard avec sa femme et son chien, Garm, lequel parle (beaucoup)(et surtout pour ne rien dire). Et là, bien entendu, vous avez deviné que cette introduction implique un jusqu'au jour où et des points de suspensions forcément menaçants.
Donc. Giles vit sa vie... jusqu'au jour où... un géant, rien que ça, s'égare sur ses terres... mais un gentil géant, n'allez pas croire. Et peureux avec cela, que le fermier met en fuite sans grande difficulté, presque par erreur... ce qui suffit pourtant à faire de lui LE héros local. Acclamations, gloire, hystérie collective. Et fin de la petite vie peinard. Giles se voit même offrir une épée par le Roi ! Et ce...
(tous en choeur)
... jusqu'au jour où... les choses se corsent sévèrement, lorsque débarque un redoutable dragon. Beaucoup moins sympa que le géant, cela va sans dire. Le héros local, qui n'a pas grand chose d'héroïque, se retrouve contraint d'aller l'affronter...
C'est un petit conte adorable, antérieur au Lord of the Rings et très sympathique. On est plus proche des premiers écrits de Tolkien, ces petites histoires pas vraiment destinées à la publication qu'il écrivait pour ses enfants et petits enfants...
Cela n'empêche pas de prendre un malin plaisir à la lecture d'un tout petit texte plus burlesque que fantastique et versant plus dans le conte de fée parodique que dans la fantasy. On n'atteint certes pas ici la poésie de Biblo, the Hobbit mais le propos est bien entendu différent. Un peu comme si l'auteur s'amusait à parodier son univers. Un agréable moment de lecture qui se changera même en grand moment de bonheur si par hasard vous avez moins de douze ans (mais que faites-vous sur ce blog ?).
Tales Of The Perilous Farmer Giles Of Ham [Le Fermier Gilles de Ham], de John Ronald Reuel Tolkien (1947)
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Donc. Giles vit sa vie... jusqu'au jour où... un géant, rien que ça, s'égare sur ses terres... mais un gentil géant, n'allez pas croire. Et peureux avec cela, que le fermier met en fuite sans grande difficulté, presque par erreur... ce qui suffit pourtant à faire de lui LE héros local. Acclamations, gloire, hystérie collective. Et fin de la petite vie peinard. Giles se voit même offrir une épée par le Roi ! Et ce...
(tous en choeur)
... jusqu'au jour où... les choses se corsent sévèrement, lorsque débarque un redoutable dragon. Beaucoup moins sympa que le géant, cela va sans dire. Le héros local, qui n'a pas grand chose d'héroïque, se retrouve contraint d'aller l'affronter...
C'est un petit conte adorable, antérieur au Lord of the Rings et très sympathique. On est plus proche des premiers écrits de Tolkien, ces petites histoires pas vraiment destinées à la publication qu'il écrivait pour ses enfants et petits enfants...
Cela n'empêche pas de prendre un malin plaisir à la lecture d'un tout petit texte plus burlesque que fantastique et versant plus dans le conte de fée parodique que dans la fantasy. On n'atteint certes pas ici la poésie de Biblo, the Hobbit mais le propos est bien entendu différent. Un peu comme si l'auteur s'amusait à parodier son univers. Un agréable moment de lecture qui se changera même en grand moment de bonheur si par hasard vous avez moins de douze ans (mais que faites-vous sur ce blog ?).
Tales Of The Perilous Farmer Giles Of Ham [Le Fermier Gilles de Ham], de John Ronald Reuel Tolkien (1947)
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Je me souviens l'avoir lu à ma fille, quand elle était petite. Elle avait adoré (moi aussi). H.
RépondreSupprimerTu m'inquiètes à relire les premiers Tolkien. Rassure-nous, pas de Mini-Golb en route ? :)
RépondreSupprimerJe suis justement en train de lire le Silmarion... Un peu de légèreté et de facilité pourront me faire du bien ensuite !
RépondreSupprimeralors là, relire Tolkien me serait pas venu à l'idée
RépondreSupprimerun souvenir de : bien mais long ....
par contre j'irais volontiers refaire un tour du côté des poèmes (non, pas du côté de chez Swan il m'endort )
Little Princess Mee
Lovely was she
As in elven-song is told:
She had pearls in hair
[5]All threaded fair;
Benjamin >>> mini-Golb ?... tu veux dire une version du Golb pour les enfants ? ;-)
RépondreSupprimerMelou >>> ouh là là... que dire ? Bon courage ? Ca me semble pas mal ! ^^
Idothée >>> ah non mais je ne "relis" pas Tolkien. Je sais bien qu'à force vous devez penser les uns et les autres que j'ai tout lu et tout vu... mais pas du tout. Bon ok, c'était une relecture, certes. Mais tout de même ! ;-)
Y'a deux minutes, j'ignorais jusque à l'existence de ce livre. Maintenant, le lire est devenue l'une des priorité dans ma vie. Il me faut un t-shirt "I <3 Tolkien", aussi. Et une épée en bois.
RépondreSupprimerSi je ne m'abuse la traduction doit être aux éditions Folio Junior...
RépondreSupprimerNon mais tu me crois incapable de lire en anglais, bonhomme? J'ai lu la moitié des Harry potter en anglais, moi Môssieur ! Et j'ai presque tout compris, d'abord! (à part la fin à la mord-moi-le-noeud) * air outré*
RépondreSupprimerJe disais ça parce qu'il est plus facile à trouver ainsi ^^
RépondreSupprimerAh oui je l'avais lu dans "Faërie", pas mal même si le reste m'avait un peu trop saoulé... Je crois que ça manquait de batailles épiques pour l'abruti que j'étais :)
RépondreSupprimerAh ça ! Quand ça casse pas de l'orque...
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