Il y a des semaines comme ça, vous êtes vachement content d'être un chroniqueur musical dont la boite à lettre déborde de disques. Notez que ça ne marche pas toutes les semaines : il y a des moments, aussi, où l'on a envie de se tirer une balle dans la chaîne hi-fi tant ce qui tombe dans notre besace est d'une médiocrité sans nom. Mais on ne peut pas dire qu'une semaine où paraissent l'excellent Die Stadt Musikanten de Woodpigeon et ce nouveau Radio Dept. en fasse partie. Quoi ? Qui ça ?
The Radio Dept. Un genre de super groupe millésime 2010. Tout ce qu'il faut là où il faut pour faire la une cette année : déjà, il vient de Suède (et oui, encore), l'autre pays du fromage indie comme chacun sait (on tuerait, nous français, pour avoir la moitié de leur scène). Ensuite, il fait du shoegaze, ce qui est toujours bon à prendre de nos jours, si l'on souhaite devenir un peu connu. Enfin et surtout : il est très pop, et nous avons décrété sur Le Golb que 2010 serait une grande année pop.
Mettant toutes ces informations en relation, vous avez sûrerement compris que The Radio Dept., déjà auteur de deux très bons albums, vient d'en publier un troisième évoquant plus souvent les Pale Fountains que My Bloody Valentine. Vous avez également saisi, parce que vous connaissez bien les choses qu'on défend ici, que ce n'est pas pour nous déplaire. Vous avez enfin certainement déduit qu'il y a au moins deux ou trois excellents morceau sur Clinging to a Scheme, dont le seul défaut - vous l'aurez noté également - est d'avoir une pochette hideuse.
Bien vu. Vous avez une fois de plus tout bon, à ce stade il n'est pas exclu qu'un jour je n'aie même plus besoin d'écrire des articles. Rien de révolutionnaire sur cet album, bien entendu, mais rien que pour des chansons comme "Heaven's on Fire", "Never Follow Suit" ou "The Video Dept."... difficile de ne pas faire avoir envie de faire un crochet par Lund sur le chemin des très bons disques pop de l'année. Pet Grief (il y a quatre ans déjà) donnait un aperçu de ce dont ces faux jeunes gens (ils sont actifs depuis les milieu des 90's) étaient capables. Mine de rien, Clinging to a Scheme fait plus que de confirmer le bien que l'on pensait d'eux : il présente un groupe arrivé à pleine maturité de son talent (c'est frappant dans les mélodies, bien plus accrocheuses que par le passé), libéré de la plupart de ses influences et désormais capable d'embarquer très loin l'auditeur.
Et là, normalement, vous avez déjà compris qu'on le recommande.
Clinging to a Scheme, de The Radio Dept. (2010)
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The Radio Dept. Un genre de super groupe millésime 2010. Tout ce qu'il faut là où il faut pour faire la une cette année : déjà, il vient de Suède (et oui, encore), l'autre pays du fromage indie comme chacun sait (on tuerait, nous français, pour avoir la moitié de leur scène). Ensuite, il fait du shoegaze, ce qui est toujours bon à prendre de nos jours, si l'on souhaite devenir un peu connu. Enfin et surtout : il est très pop, et nous avons décrété sur Le Golb que 2010 serait une grande année pop.
Mettant toutes ces informations en relation, vous avez sûrerement compris que The Radio Dept., déjà auteur de deux très bons albums, vient d'en publier un troisième évoquant plus souvent les Pale Fountains que My Bloody Valentine. Vous avez également saisi, parce que vous connaissez bien les choses qu'on défend ici, que ce n'est pas pour nous déplaire. Vous avez enfin certainement déduit qu'il y a au moins deux ou trois excellents morceau sur Clinging to a Scheme, dont le seul défaut - vous l'aurez noté également - est d'avoir une pochette hideuse.
Bien vu. Vous avez une fois de plus tout bon, à ce stade il n'est pas exclu qu'un jour je n'aie même plus besoin d'écrire des articles. Rien de révolutionnaire sur cet album, bien entendu, mais rien que pour des chansons comme "Heaven's on Fire", "Never Follow Suit" ou "The Video Dept."... difficile de ne pas faire avoir envie de faire un crochet par Lund sur le chemin des très bons disques pop de l'année. Pet Grief (il y a quatre ans déjà) donnait un aperçu de ce dont ces faux jeunes gens (ils sont actifs depuis les milieu des 90's) étaient capables. Mine de rien, Clinging to a Scheme fait plus que de confirmer le bien que l'on pensait d'eux : il présente un groupe arrivé à pleine maturité de son talent (c'est frappant dans les mélodies, bien plus accrocheuses que par le passé), libéré de la plupart de ses influences et désormais capable d'embarquer très loin l'auditeur.
Et là, normalement, vous avez déjà compris qu'on le recommande.
Clinging to a Scheme, de The Radio Dept. (2010)
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Oui oui, on dirait pas, mais j'arrive (comprenne qui peut)
RépondreSupprimerIl sort le 3, donc tu as encore une petite marge ;-)
RépondreSupprimer(note que c'est bien, avec nous les attachés de presse font des économie ^^)
(même qu'ils en font avec un "s")(trop fort !)
RépondreSupprimerJe colle assez bien à cette chronique : rien de fondamentalement innovant mais de la très, très belle ouvrage.
RépondreSupprimerPour une fois, cela me rend acceptable un groupe suédois, qui plus est de l'écurie Labrador, les derniers temps ayant été consacrés à des trucs tellement léchés que c'en était baveux et insipide.
;-)
J'avais pas pensé à la comparaison Pale Fountains. Elle est éclairée!
J'adore les Pale Fountains, alors j'ai du mal à ne pas y penser spontanément. Sûrement à tort parfois ^^
RépondreSupprimerJ'attends la sortie.
RépondreSupprimerA quoi on en est réduit quand on n'a pas de blog :-)
En format informatique, il est sorti tout à fait officiellement et donc achetable...
RépondreSupprimerAh bon ?
RépondreSupprimerMerci pour l'info !
Ici, par exemple : http://www.emusic.com/album/The-Radio-Dept-Clinging-to-a-scheme-MP3-Download/11911366.html
RépondreSupprimerIl est sur itunes aussi...
Je suis gâtée :-)
RépondreSupprimerJe ne sais pas moi-même qu'il était déjà sorti en numérique (et c'est vrai que vue la laideur de l'artwork...)
RépondreSupprimerOn dit "merci tonton Marsu !"
Vraiment chouette, j'aime beaucoup. Merci Thom !
RépondreSupprimerDe rien !
RépondreSupprimerC'est un album sympathique mais qui a eu du mal à m'exciter au delà de deux écoutes. Des bons seconds couteaux. (Un peu comme Woodpigeon aurais-je envie d'ajouter^^).
RépondreSupprimer... dit le gars qui adore Herman Düne ;-)
RépondreSupprimerPlus sérieusement, pour moi cet album est légèrement au-dessus de la masse. Par contre sur les précédents, effectivement, l'appellation "seconds couteaux" ne me choquait pas. Sur celui-là par exemple, je me suis aperçu hier, en voulant virer quelques chansons de mon lecteur MP3, que je les aimais quasiment toutes... ce qui ne m'arrive pas si souvent, en fait, même sur des albums que je note mieux...
Oh j'aime pas tant que ça Herman Düne, j'en ai juste quelques très bons souvenirs. Bon je vais le réécouter pour te faire plaisir. (On aurait même pu en parler vendredi si monsieur faisait l'effort de venir boire des coups avec nous^^)
RépondreSupprimerCa n'a vraiment rien de personnel, mais vendredi j'ai une journée de neuf heures d'affilées, alors je crains qu'en sortant j'ai plus envie de me poser que d'aller boire des coups et faire causette... :-(
RépondreSupprimerPas de souci mec, je te taquinais :) D'ailleurs si y a en a que ça tente de boire un verre avec nous vendredi soir, tout le monde est le bienvenue :)
RépondreSupprimerOui, mais c'est où ?
RépondreSupprimerAh c'est à Paris (je t'ai aussi envoyé l'invit sur Facebook mais tu as aussi décliné^^)
RépondreSupprimerA Paris, donc - un peu loin pour moi ! (désolée, je n'avais pas fait le lien).
RépondreSupprimerrecommandé également par moi ! c'est un disque que je n'ai cessé d'écouter ces deux derniers mois...
RépondreSupprimerYep. Il s'avale tout seul.
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