A toi le peuple du Golb, toi qui de commentaires en Crossovers des blogs, de Top of the Flops en Odyssée des séries, a donné naissance à une union si parfaite.
Il y a quatre ans, un homme, son chat et ses chroniques se sont rassemblés sur un site qui existe toujours, de l'autre côté de la blogosphère.
Ils avaient traversé l'océan du Web pour fuir la tyrannie et les persécutions des forums, donnant enfin forme à leur déclaration d'indépendance lors d'une inauguration fort peu fréquentée, le 1er mai bien sûr, de l'an Grâce 2006, évidemment.
Ils finirent par signer un document, qui portait le stigmate du péché originel du mélange des genres, un problème délicat qu'ils n'entendaient point résoudre mais qui faillit tout de même faire échouer leurs travaux. Coincé en entre un article sur David Bowie et un autre sur Emily Brontë, il portait le titre ô combien troublant de Mon coiffeur. Depuis longtemps perdu, ce texte est devenu un mythe.
Bien sûr, la réponse à la question du mélange des genres existait déjà en germe dans la constitution des blogs eux-mêmes. Une constitution dont l’idéal d'égalité des citoyens devant la Web est le cœur, une constitution qui promettait à son peuple la liberté de ton et la justice du référencement, en des temps où Wikio était encore ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être - une plaisanterie farfelue traînant dans un coin de cervelle de l'inventeur d'un célèbre comparateur de prix.
Et pourtant des mots sur un parchemin virtuel ne suffirent ni à libérer le peuple de TF1 (qui, ironie du sort, finit par acheter des parts d'over-blog), ni à éradiquer la connerie humaine.
Il fallait encore que, de législations stériles en polémiques stupides, les blogeurs supportassent — en luttant et protestant, dans les commentaires et dans les articles — moult mésaventures.
J’ai choisi de me présenter à la Présidence de mon propre blog à ce moment de l’histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si je les résous tout seul, chaque jour, sans vous demander votre avis sur le contenu de mes articles, leur ton, les artistes qu'ils défendent et les poseurs qu'ils enfoncent. Il me semble que les choses marchent parfaitement ainsi, que nous nous comprenons bien que nous ayons tous des goûts différents, que notre force vient de ce que nous ne sommes pas tous pareils mais que nous voulons aller dans la même direction, vers un avenir meilleur pour la culture et la blogosphère. Avenir qui passe évidemment, inévitablement, par la pérennité du Golb et de son Président.
Cette conviction me vient de ma foi inébranlable en la générosité et la dignité des commentateurs. Elle me vient aussi de ma propre capacité à assumer, sans vantardise mais sans fausse modestie, mon statut de plus grand blogueur de tous les temps. Je suis le fils du Dieu de la Littérature et de la Déesse de la Musique (William et Susan, pour ne pas les nommer). J’ai été élevé par un tuteur qui a survécu à la dépression en s'empiffrant de séries télévisées et qui s'est engagé dans la tournée de Patton pendant la deuxième époque de Faith No More, et par une tutrice qui était ouvrière dans une usine à rêves et n'avait jamais le temps d'écrire sur son blog.
J’ai fréquenté les meilleures écoles de critique sur le Web et exercé sur une des plateformes les plus pauvres du monde. J’ai épousé une femme n'aimant que le vieux rock anglais ainsi que ce vieux clodo de Tom Waits, héritage que nous avons transmis à notre cher fils adoptif, lui-même issu d'une famille d'aristocrates irlandais dégénérés.
C’est cette histoire qui fait de moi le candidat le plus plausible à ma propre succession. Elle a gravé au plus profond de moi l’idée que ce blog est plus que la somme de ses parties : il est la soustraction de ses carences.
Tout au long de ces quatre années de golbing, envers et contre tous les pronostics, nous avons constaté à quel point les lecteurs avaient faim de ce message de nombriliste pluralité.
A l'heure de rédiger ces lignes devant entériner le passage du Golb dans une nouvelle décennie, j'ai bien sûr une pensée émue pour tous ceux qui ne sont plus là. Quatre ans plus tard, Le Golb est toujours debout, mais d'autres n'ont pas eu cette chance, dont les noms de blogs sont depuis longtemps enfouis dans les limbes de Google. Je tiens à remercier ceux qui, pour leur part, n'ont jamais cessé de chaleureusement se manifester dans ces colonnes. Qu'ils soient assurés que, pour ce second mandat, je continuerai à n'en faire qu'à ma tête, sans me soucier du qu'en-commentera-t-on.
Thomack Golbama
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Il y a quatre ans, un homme, son chat et ses chroniques se sont rassemblés sur un site qui existe toujours, de l'autre côté de la blogosphère.
Ils avaient traversé l'océan du Web pour fuir la tyrannie et les persécutions des forums, donnant enfin forme à leur déclaration d'indépendance lors d'une inauguration fort peu fréquentée, le 1er mai bien sûr, de l'an Grâce 2006, évidemment.
Ils finirent par signer un document, qui portait le stigmate du péché originel du mélange des genres, un problème délicat qu'ils n'entendaient point résoudre mais qui faillit tout de même faire échouer leurs travaux. Coincé en entre un article sur David Bowie et un autre sur Emily Brontë, il portait le titre ô combien troublant de Mon coiffeur. Depuis longtemps perdu, ce texte est devenu un mythe.
Bien sûr, la réponse à la question du mélange des genres existait déjà en germe dans la constitution des blogs eux-mêmes. Une constitution dont l’idéal d'égalité des citoyens devant la Web est le cœur, une constitution qui promettait à son peuple la liberté de ton et la justice du référencement, en des temps où Wikio était encore ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être - une plaisanterie farfelue traînant dans un coin de cervelle de l'inventeur d'un célèbre comparateur de prix.
Et pourtant des mots sur un parchemin virtuel ne suffirent ni à libérer le peuple de TF1 (qui, ironie du sort, finit par acheter des parts d'over-blog), ni à éradiquer la connerie humaine.
Il fallait encore que, de législations stériles en polémiques stupides, les blogeurs supportassent — en luttant et protestant, dans les commentaires et dans les articles — moult mésaventures.
J’ai choisi de me présenter à la Présidence de mon propre blog à ce moment de l’histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si je les résous tout seul, chaque jour, sans vous demander votre avis sur le contenu de mes articles, leur ton, les artistes qu'ils défendent et les poseurs qu'ils enfoncent. Il me semble que les choses marchent parfaitement ainsi, que nous nous comprenons bien que nous ayons tous des goûts différents, que notre force vient de ce que nous ne sommes pas tous pareils mais que nous voulons aller dans la même direction, vers un avenir meilleur pour la culture et la blogosphère. Avenir qui passe évidemment, inévitablement, par la pérennité du Golb et de son Président.
Cette conviction me vient de ma foi inébranlable en la générosité et la dignité des commentateurs. Elle me vient aussi de ma propre capacité à assumer, sans vantardise mais sans fausse modestie, mon statut de plus grand blogueur de tous les temps. Je suis le fils du Dieu de la Littérature et de la Déesse de la Musique (William et Susan, pour ne pas les nommer). J’ai été élevé par un tuteur qui a survécu à la dépression en s'empiffrant de séries télévisées et qui s'est engagé dans la tournée de Patton pendant la deuxième époque de Faith No More, et par une tutrice qui était ouvrière dans une usine à rêves et n'avait jamais le temps d'écrire sur son blog.
J’ai fréquenté les meilleures écoles de critique sur le Web et exercé sur une des plateformes les plus pauvres du monde. J’ai épousé une femme n'aimant que le vieux rock anglais ainsi que ce vieux clodo de Tom Waits, héritage que nous avons transmis à notre cher fils adoptif, lui-même issu d'une famille d'aristocrates irlandais dégénérés.
C’est cette histoire qui fait de moi le candidat le plus plausible à ma propre succession. Elle a gravé au plus profond de moi l’idée que ce blog est plus que la somme de ses parties : il est la soustraction de ses carences.
Tout au long de ces quatre années de golbing, envers et contre tous les pronostics, nous avons constaté à quel point les lecteurs avaient faim de ce message de nombriliste pluralité.
A l'heure de rédiger ces lignes devant entériner le passage du Golb dans une nouvelle décennie, j'ai bien sûr une pensée émue pour tous ceux qui ne sont plus là. Quatre ans plus tard, Le Golb est toujours debout, mais d'autres n'ont pas eu cette chance, dont les noms de blogs sont depuis longtemps enfouis dans les limbes de Google. Je tiens à remercier ceux qui, pour leur part, n'ont jamais cessé de chaleureusement se manifester dans ces colonnes. Qu'ils soient assurés que, pour ce second mandat, je continuerai à n'en faire qu'à ma tête, sans me soucier du qu'en-commentera-t-on.
Thomack Golbama
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Bon anniversaire le Golb :-)
RépondreSupprimerNous avons fêté notre second jubilé le 22 mars dernier.
RépondreSupprimerhttp://www.libellus-libellus.fr/article-un-petit-pas-de-menuet-non-un-sirtaki-47127959.html
- nous n'avons pas reçu vos voeux, cher cousin, ce sont des choses qui se font dans une famille...
Libellus a été fondé un 22 mars. Le 1er mai, il ne s'est jamais rien passé.
On voit avec plaisir que vous prenez soin de Bobo lorsqu'il est en tournée.
http://www.libellus-libellus.fr/article-tchan-le-cascadeur-41142119.html
Ensemble, nous deviendrons populaires, tout est possible. Le message d'Alf est clair.
http://www.libellus-libellus.fr/article-changeons-le-monde-ensemble-devenez-populaire-41312663.html
Bien à toi, cher Hussein, on va casser la baraque.
Nick R. Max
http://www.libellus-libellus.fr/article-nike-air-max-49703060.html
Je signe de cette orthographe en hommage à notre maître, à Dallas, à Jacob.
Joyeux Golboversaire, tu trinques toujours à l'aspirine ? :-) Chears !
RépondreSupprimerExcellent texte !
RépondreSupprimerHappy Golbirthday ! :)
Nob eriasrevinna! Comme un bon anniversaire, mais en mieux.
RépondreSupprimerContinue donc de nous regaler...
Mais où trouves-tu encore des idées pour tes éditos d'anniversaire ?!
RépondreSupprimerAllez, j'ai hésité avec le chat mais finalement je vote pour toi à la Présidence du Golb. Tu m'as fait sourire avec ce texte, ca ne m'était pas arrivé depuis la dernière blague foireuse de mon guitariste, mardi dernier.
RépondreSupprimerBon anniversaire et longue vie au Golb!
happy birthday !
RépondreSupprimerTrès bon golbversaire ! (Comme quoi, je commente encore, parfois ;-)
RépondreSupprimerBon bein bon anniversaire alors. le 1er mai reste une grande journée pour la blogosphère... :)
RépondreSupprimerAh ! le rituel billet d'anniversaire. On ne s'en lasse pas.
RépondreSupprimerJe vote pour vous, mais vous le saviez déjà.
BBB.
"Un petit pas pour Thom,
RépondreSupprimerUn grand pied pour les lecteurs"
Happy Golb'day!
Alf (planète Melmac)
J'allais te demander comment tu faisais pour savoir que c'était ton anniversaire, puis j'ai réalisé qu'il suffisait de regarder la date du premier article :) Du coup je viens de découvrir que PS était né le 9 septembre 2007. Enfin, bon anniversaire à toi :)
RépondreSupprimerJoyeux bloganniversaire...
RépondreSupprimerEn temps que première commentatrice historique je ne suis pas peu fière d'être toujours là, et Le Golb aussi !! Bon anniversaire :)
RépondreSupprimerCher Président Golbama
RépondreSupprimerRecevez par la présente tous nos vœux. Souhaitons que la prochaine année de votre mandat soit aussi animée.
Lhisbei, ambassadrice de la principauté du RSF, qui va se permettre la familiarité de vous embrasser.
Ô grand Thom,
RépondreSupprimerbon anniversaire à votre Golb et long règne à vous ;-)
(même parenthèse que Yohan ;-) ).
Eugnol eiv ua Golb !!!
RépondreSupprimerTen more years !
RépondreSupprimerça me fait penser à l'un des premiers titres de Gil Scott-Heron, où la prise de position politique était à la limite du stand up, et où on l'entend s'exclamer avant les présidentielles "four more years of that?!"
RépondreSupprimer^^
Quatre ans ? Je n'avais pas réalisé que le Golb était aussi "vieux".
RépondreSupprimerBon anniversaire, alors ^_^
Merci à tous pour ce soutien. Vous ne le regretterez pas ;-)
RépondreSupprimerah! Bon anniversaire au blog de mon petit-fils préféré. :)))A un mois près, nos blogs seraient nés ensemble dis donc!
RépondreSupprimerKeep up the (very) good work!
Tiens, pour une fois, on doit pas voter ! ;-)
RépondreSupprimerBon anniv !
Bon anniversaire, Golbama !
RépondreSupprimerTrès joyeux Golbanniversaire, et que le nouveau président de cet Etat rebelle enchaîne plusieurs mandats pour le plus grand plaisir de ses lecteurs:-)
RépondreSupprimerglop ou pas glop ? globibolga ou golbinette cendrée, ah glou ah glou allez en route pour une golbictature c'est plus long !
RépondreSupprimerRien à voir avec ce billet, mais plutôt avec le journal de Drob:j'ai un grand écran et absolument aucun problème (ni aujourd'hui, ni avant) avec la bannière.
RépondreSupprimerAh bon ? Bon eh bien, tant mieux, même si du coup je ne comprends plus rien (peut-être une question de combinaison écran + navigateur)...
RépondreSupprimerJoyeux bloganniversaire.
RépondreSupprimerTho-mas, pré-si-dent!
RépondreSupprimerMes chers golbcitoyens,
RépondreSupprimerJ'ai le très grand honneur de vous annoncer ma candidature à la présidence du Golb.
Je sais bien que je ne pars pas favori, je n’ai pas les appuis et le soutien du grand capital de mon adversaire, mais je suis déterminé à tout faire pour vous apporter le changement que vous appelez de vos vœux, et que vous méritez. Je n’oublie pas ce que le Golb doit à Monsieur Golbama, qui, pendant ces 4 années, a réussi tant bien que mal – et au prix de nombreux compromis - à surnager dans le monde difficile de la blogosphère, mais maintenant le temps est venu d’un vrai changement. Je sais qu’en cette difficile période de crise, certains sont tentés de se recroqueviller sur eux-mêmes, mais ayez confiance en notre pouvoir de changer les choses et ne perdez pas de vue que de reconduire Monsieur Golbama pour 4 ans ne vous mènera nulle part, si ce n’est au point de départ.
Il est grand temps, mes chers golbcitoyens, de rendre le pouvoir au peuple et d’en finir avec cette Golbocratie autoritaire où un seul homme détient tous les pouvoirs. Avec mon co-listier, et votre futur premier ministre, Monsieur Mario Cavallero Jr., nous redessinerons ce Golb en rouge, rouge comme le sang de tout ceux qui ont lutté pour faire du Golb un espace de liberté et de justice. Rassurez-vous, je serai magnanime, Monsieur Golbama aura toujours le droit d’écrire sur le Golb, mais pas plus que n’importe lequel d’entre-nous. Trouvez-vous normal de vous exprimer dans de ternes et ridicules petites fenêtres de commentaires alors que Monsieur Golbama s’étend dans de longs articles avec force photos et vidéos pour accompagner ses propos ? Non, et vous avez bien raison. Le Golb doit être ouvert à tous, chacun doit pouvoir y publier ce qu’il désire, avoir son mot à dire sur les articles de mon adversaire et les compléter ou corriger ses coquilles.
Mes chezs golbcitoyens, mes amis, mes frères, je compte sur vous pour m’appuyer dans ce noble combat afin de vous rendre ce qui vous appartient !
Viva la Régolbucion !
(I am Gugo Tchavez and I approve this Message)
RépondreSupprimerJe suis sur le coup pour un débat exclusif entre les deux candidats à la présidence du Golb en direct de Blinking Lights !
RépondreSupprimerMister Pepper,
RépondreSupprimerJe suis bien entendu ouvert à toute proposition de débat. Mais le siloence éloquent de mon adversaire à ce sujet ne m'étonne pas; il est clair que la démocratie et le débat lui posent problème. Alors qu'un débat TG vs GT n'est pas simplement souhaitable, mais nécessaire pour que le Golb devienne enfin l'espace démocratique dont nous rêvons tous.
Cordialement,
G. Tchavez
En attendant les primaires, et malgré notre sympathie pour le général Alcazar...
RépondreSupprimerM. Lou propose au Conseil d’adresser un message de reconnaissance et de fidélité au Maréchal Gobmoissa et de donner son nom à une place ou une rue de la Ville. Ces deux propositions adoptées d’enthousiasme, à bras levés, un texte est rédigé en fin de séance pour la première et, sur la demande de M. Lou, la rue de Budapest portera désormais le nom d'avenue du Maréchal Gobmoissa.
Le Conseil adresse au Maréchal Gobmoissa l’expression de sa respectueuse admiration et l’assure de contribuer par tous les moyens en son pouvoir à l’œuvre de redressement, un essentiel pour la rue de Budapest, entreprise par le Chef de la Toile.
Là, normalement, le Maréchal apporte ses remerciements au Maître de Libellus.
http://www.libellus-libellus.fr/article-valognes-une-petite-ville-sans-histoire_04-henri-cornat-de-larme-et-de-l-ombre-49478548.html
Monsieur Tchavez,
RépondreSupprimerEn temps que Représentant du Journalisme Libre et Indépendant du Golb, je vous adresse mes remerciements pour votre réponse. Je suis moi meme très étonné de ne pas avoir recu de la part de M. Golbama l'habituelle liste de questions à lui poser lors du débat. Soyez assuré que, si d'aventure les sondages se retournaient en votre faveur, j'étudierais avec attention votre propre liste de questions admises.
Cordialement,
Xavier Pepper from Arvor
Monsieur Lou,
RépondreSupprimerSoyez assuré que je donnerai suite à votre requête si d'aventure le petit peuple du Golb me nommait président. De plus, si vous m'accordez votre soutien, je vous garantis le poste de ministre des anciens combattants du Golb au sein de mon gouvernement.
Bien à vous,
Gugo Tchavez
Mister Pepper,
Il n'est pas question, si les sondages tournaient en ma faveur, de vous imposer la moindre question. Le temps est venu de mettre fin à ces pratiques d'un autre âge et de jouer la transparence. Je fais entièrement confiance à votre sagacité, votre intelligence, votre professionalisme salué par tous et vos compétences exceptionnelles pour me questionner de manièe indépendante et pertinente.
De plus, sachez dès à présent que je vous réserve le poste de ministre du journalisme indépendant au sein de mon gouvernement.
amitiés sincères,
Cher Monsieur Tchavez,
RépondreSupprimerTout d'abord, permettez-moi de vous féliciter pour l'intérêt que vous semblez porter à cette Nation. Il est évident, à vous lire, que vous l'aimez avec une sincérité qui ne saurait être mise en cause.
Cependant, vous semblez ignorer que cette Nation, quoique jeune, est pourvue d'une constitution n'étant pas faite - ne vous déplaise - pour se torcher avec avec. Cette constitution dit clairement deux choses, que vous seriez bien inspiré de prendre en compte avant de vous lancer dans une onéreuse et vaine campagne électorale :
- d'une part, les déclarations de candidatures doivent se faire dans des délais précis, et vous arrivez bien trop tard
- d'autre part, il faut être domicilié chez blogger, ce qui n'est pas votre cas
- enfin, en aucun cas - l'ONB l'interdit - un individu ne peut être Président de deux blogs simultanément. Vous êtes déjà Président de Music Lodge, où vous vous illustrez régulièrement par votre tyrannie, notamment en réprimant sauvagement les manifestations de fans de rock progressif. Vous ne pouvez donc présider Le Golb, état bloguien indépendant s'il en est.
Bien entendu, il vous reste la possibilité de prendre Le Golb par les armes. Néanmoins là aussi, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas perdre votre temps. En effet, votre légendaire incapacité crasse à trifouiller un CSS laisse à supposer que d'ici à ce que votre pays ait les compétences suffisantes pour en hacker un autre, la France aura un noir comme Président.
Bien cordialement,
Thomack Golbama
Monsieur Golbama,
RépondreSupprimerPermettez à mon tour que je vous remercie pour votre réponse.
Mais il y a une question que j'aimerais poser à tous les golbcitoyens : pensez-vous qu'une constitution à laquelle personne n'a accès, si ce n'est Monsieur Golbama qui en tire quand ça l'arrange des règles comme un lapin qu'on sort de son chapeau, pensez-vous que cette constitution soit légitime ? Non, me direz-vous, et vous avez bien raison. C'est pourquoi vos pseudos-règles de délais de candidatures et d'hébergement chez blogger sont irrecevables.
Quant à vos accusations de tyrannie, elles sont proprement scandaleuses. Je garantis à tous qu'aucun fan de rock progressif n'a jamais été maltraité sur mon blog. Il y a eu des débats musclés, certes, mais c'est comme ça que les choses se passent dans une démocratie. Encore faut-il accepter ce débat démocratique, et Monsieur Golbama prouve une nouvelle fois que lui et la démocratie, ça fait deux.
Je serai le candidat du rassemblement, et j'en profite d’ailleurs pour inviter les fans de rock progressifs à me rejoindre : sachez que je n'ai rien contre vous, la preuve, j'ai même parmi mes domestiques quelques fans de rock progressif.
Il est vrai, je l’avoue sans honte aucune, que je ne suis pas un grand spécialiste du CSS. Mais je sais m’entourer des meilleurs, et votre futur premier ministre, Monsieur Cavallero Jr, est tout à fait compétent sur ce genre de questions. Il a toute ma confiance, au point que je lui ai même laissé les clés de mon blog. C’est bien ça qui nous différencie Monsieur Golbama et moi : je travaille en équipe, et je serais d’ailleurs le seul et unique candidat de l’ouverture dans ces élections golbiennes. Ainsi, Monsieur Golbama, sachez qu’une fois élu, je serai tout à fait prêt à vous proposer un poste de prestige au sein de mon gouvernement. Au lieu de vous entêter dans une campagne où vous serez bien isolés (si l’on excepte quelques nantis et suppôts du grand capital qui vous supportent en coulisse, mais ça, comme me le précisait mon co-listier, personne n’ose le dire), renoncez à vous présenter et rejoignez-moi dès maintenant, que nous puissions au plus vite travailler pour améliorer ce Golb qui en a grand besoin.
Cordialement,
Gugo Tchavez
Messieurs les candidats, légitimes ou non, ne considérez vous pas le concept de blog/nation comme passéiste, rétrograde et réactionnaire. Ne voyez-vous pas se profiler devant vous l'avenir du monde blogguien, je parle bien entendu de golbook aux frontières abolies, où personne n'est gouvernant ni gouverné. Renoncez à ces blogs d'un autre âge et rejoignez-nous dans le monde libre.
RépondreSupprimerCher Monsieur Tchavez,
RépondreSupprimerJ'ai beau vous respecter, sachez que je n'apprécie guère votre ton.
Vous me faites bien rire en vous posant en "candidat du rassemblement", alors que vous peinez à mobiliser plus de vingt personnes autour de votre dernière pétition.
Dans le genre soulèvement populaire, on a vu mieux.
Quant à vous, Monsieur Cairnwin, vous me faites rire également, mais un rire doux, tendre, compassionnel. Votre idéalisme me rappelle ma jeunesse, quand j'étais un hippie fan de rock progressif. Vous reprendrez bien un peu de chicha à ma santé ?
Et moi je n'aime pas ce ton paternaliste et arrogant. Vous fûtes hippies, fan de rock progressif et adepte de la chicha qui plus est; cela ne m'étonne dès lors point que votre vision est biaisé,sachez monsieur que sans le formidable élan collaboratif et créatif les outils de création
RépondreSupprimerde votre petit golb cloturé n'existerait pas.
sinon ya quoi comme rafraichissement au bar, pcq pour refarie le monde là faudrait avoir qqch a se mettre derrière la cravate
RépondreSupprimerJe propose d'organiser à ce propos une Fête de la Golbitude avec des concerts gratuits et des débats...
RépondreSupprimeroh des bas en soie et une jolie pin-up dedans, allez hop champagne on va fêter ça
RépondreSupprimerMonsieur Golbama,
RépondreSupprimervous n'êtes pas sans savoir que ce sont les petits rivières qui font les grands fleuves. Et ces grands fleuves vont vous submerger incessamment sous peu.
Bien à vous,
Gugo Tchavez
Une fête de la Golbitude. J'imagine le truc. Des débats arrosés de bière, et un connaisseur du vainqueur du CDB pour conclure la soirée. Ah merde. Chesnutt est mort.
RépondreSupprimerOuais même que je peus ramener une sélection de bières belges avec les fromages, les pains et les verres spécifiques ... on aura une excuse pour se biturer et s'en foutre plein la panse tout en étant authentique, historique et festif... bon mon petit golbinou prépare toi à la trappiste de westvleteren, au fromage de maredsous, à la chimay bleue, à la chouffe et autres joyeusetés ! pero une chtite taras bulba artisanake voire une delirium tremens (mais oui la bouteille bleue avec l'éléphant rose dessus !)
RépondreSupprimerAch ! Ché mé kontréfous de fos histoires de brézidenze et autres débats ztériles, mais quand ché fois zités les Maredsous, Chimay et divers breufages trappiztes, ché fois bien que zertains n'ont pas oublié les frais faleurs !
RépondreSupprimerHoublonnesquement fôtre,
Herr DvC
Déjà que j'avais faim, alors là...
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