Who's Got the Crack? - Episode 8

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Les séries n'aiment rien tant que les personnages torturés, complexes, laissant retomber toute la pression sur leurs proches... et donc sur leurs familles, puisque la famille, comme chacun sait, obsède les Américains. C'est bien mignon mais comme on dit : les parents boivent, les enfants trinquent. Ces douces créatures, dont le destin reste le plus souvent en suspens une fois la série achevée (que son devenus les trois enfants de Vic Mackey ?), continuent leurs tristes vies et deviennent, on l'imagine, de la chair à psychiatres. Il eut été tentant de ne retenir pour cet épisode que les enfants de Julie Lescaut et ceux de la famille Forrester. Néanmoins, faut pas croire, dans les bonnes séries aussi, les pauvres gosses en prennent plein la tronche. Surtout dans les bonnes séries : chez les réacs de 7 à la maison, il faut dire ce qui est, les gosses sont très équilibrés. Eux. Aussi cette semaine, c'est le Ministère de la Jeunesse et Gérard Miller qui sponsorisent ce Who's Got the Crack? consacré au ...

PRIX CFPES-SEGOLENE ROYAL-LE GOLB ^*

récompensant le meilleur enfant dysfonctionnel (ou qui va le devenir)

(générique !)

Les cinq challengers dans cette catégorie sont :

Aaron Littleton (Lost)

Comment dire ? Aaron, c'est un peu l'enfant dysfonctionnel ultime. Sa mère voulait l'abandonner, ne l'a pas fait (mais aurait peut-être dû), il est né sur une Île magique, a été élevé par un hobbit rocker puis par une horripilante ambassadrice l'Oréal... sa vraie mère est devenue à moitié foldingue, son oncle est Jack "Mister Clean" Shephard... ça fait quand même beaucoup pour un seul bébé, non ?


Matt McNamara (Nip/Tuck)


Erratum : l'enfant dysfonctionnel ultime est évidemment Matt McNamara, fils non pas d'un, non pas de deux, mais de trois des plus fameux névrosés de toute l'histoire des séries télés. Tu m'étonnes qu'il multiplie les conneries, au point que son existence toute entière devienne une espèce de puits sans fond, toujours plus loin dans la merde, la médiocrité et la déchéance. Mais pourquoi font-ils des gosses ?


Becca Moody (Californication)


On pourrait croire qu'avoir Hank Moody comme père est un truc super-cool. Certes. Cela promet une enfance peu commune. Mais bon, ça, c'est comme pour tout : jusqu'à un certain âge on trouve ça génial, mais une fois devenu adulte ? Chez Gérard, comme tout le monde. Il y a des Œdipes plus costauds que d'autres...


Harrison Morgan (Dexter)


C'est le bébé le plus mignon du monde des séries. Las ! C'est aussi probablement celui qui donnera le plus de fil à retordre à Gérard. Pas facile d'être le fils d'un serial-killer, encore moins s'il s'est reproduit avec une potiche blonde à forte poitrine.


Anthony Soprano Jr (Les Soprano)


Ah ! Anthony Jr ! Il était si mignon quand il était petit, et regardez ce qu'il est devenu ? Un petit délinquant en puissance, un ado torturé par un Œdipe persistant, qui picole en plus ! Même Gérard a quelques doutes quant à sa capacité à l'aider. Et pourtant, Gérard ne doute de rien.


Mon choix : Aaron, le seul qu'on peut encore sauver...

A présent, amis lecteurs, les commentaires sont à vous ! Attention : vous ne pouvez voter que pour un seul personnage (je sais, ça va être dur de les départager...)

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(*) Centre Français de Protection de l'Enfance en Série
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