Nous vivons tout de même une époque formidable. Je sais bien que tout porte à croire le contraire, que les temps sont durs, que l'atmosphère dans le pays est délétère, c'est la crise, les agences de notations se sont cachées sous notre lit pour nous faire peur, nos retraites sont en train de s'évaporer, on va travailler jusqu'à soixante-dix ans, enfin si on y travaille évidemment, les racistes du gouvernement ne sont pas licenciés (normal, faut bien protéger les emplois qui peuvent l'être), Eric Zemmour vend, Tue-Loup non, les fonctionnaires souffrent, les salariés du privés souffrent, les chômeurs souffrent, les vieux souffrent (et pas que physiquement, ce qui serait compréhensible), les jeunes souffrent (parfois physiquement, ce qui est une honte)... bref, à en croire les gens quand on parle avec eux, rien ne va. Bandes de Râleurs. A croire qu'ils ne savent pas que dans deux jours c'est la Coupe du Monde et que donc, par définition, pendant un mois, tout va aller très bien. La Grande Fête Majuscule va commencer, un peu commerciale certes (la Coupe du Monde c'est un peu la Saint-Valentin + la fête des mères + la fête des pères + la fête des grand-mères), mais après tout en ces temps difficile il est plutôt rassurant de voir que certains commerces se portent bien.
J'ai beau savoir que tout ceci n'est pas bien sérieux, je dois dire que je ne puis m'empêcher, tous les quatre ans, de me sentir subitement empli de joie et d'allégresse à l'approche du Mondial. C'est d'autant plus vrai évidemment lorsque l'Équipe de France est qualifiée et en position de gagner...
... oh ! dites ! c'est bon, hein. On peut plaisanter tout de même ! Je sais bien que vous êtes totalement déprimés par la crise et que la précarité vous guette, mais ne soyez pas si peine-à-jouir. De toute façon, vous ne me gâcherez pas ma Coupe du Monde. En Afrique, en plus ! Si c'est pas merveilleux ! Non sincèrement, je n'étais pas sûr de voir cela de mon vivant. C'est tout de même quelque chose. Évidemment on aurait pu trouver une manière plus directe d'aider le continent à se développer, mais l'Occident sait être subtil. Et puis offrir une Coupe du Monde plutôt que du cash, c'est encore le meilleur moyen d'aider un pays (l'Afrique du Sud, au cas où vous auriez vécu dans une caverne depuis six mois) à passer directement au niveau supérieur de civilisation, catégorie pays mégalo sur-endetté qui mettra quinze ans à rentrer dans ses frais. Ah non, merde. Me voilà débordé par mon propre cynisme.
Il faut dire que c'est tout de même assez difficile de ne pas être cynique. Dans la vie en générale, et plus encore lorsqu'on parle de foot. Un type comme moi (c'est-à-dire un intellectuel, osons les gros mots) se doit d'émettre des réserves sur - en vrac et dans le désordre : le fric, le dopage, le fric, le racisme, les magouilles, le fric, le sexe, le fric, le sport spectacle, et aussi un peu le fric. C'est la règle (*). Pour les intellectuels aussi, la Coupe du Monde est un enjeu essentiel, la grande compétition où ils défendent leur titre. Je me souviendrai toujours avec un émotion de cet article du Nouvel Obs, il y a quatre ans, qui vous racontait l'épopée de l'Équipe de France comme s'il s'était agi d'un inédit de Homère (pas Simpson, bande de footeux... l'autre). C'était beau, lyrique, épique... et totalement ridicule, on avait l'impression que le mec n'avait jamais vu un match de foot de sa vie. Mais bon, je peux comprendre ce pauvre journaliste. Devoir écrire cinq pages sur Zizou et sa bande quand on bosse à l'Obs, même en aimant passionnément le sport, ç'a comme un faux air de punition. Être intello et aimer le foot, c'est vraiment pas marrant. Surtout si, comme moi, comme tout amateur de foot qui se respecte... la Coupe du Monde vous plonge dans la joie et l'allégresse. Je n'ai aucun ami mais cela m'arrange - je pense qu'ils ne comprendraient pas. Il y a quelque chose de totalement irrationnel dans la fascination que peuvent exercer sur les gens qui Messi, qui un collectif transcendé par la compétition, qui une équipe d'Afrique du Sud emportée par la liesse populaire et grimpant les échelons jusqu'à la finale (je m'avance un peu, mais j'y crois). Malgré les statistiques dont ne manquera pas de nous abreuver Christian Jean-Pierre, le foot n'a rien d'une science. Reprenons notre exemple de l'article de l'Obs : là où il touchait juste, c'est qu'il n'y a fondamentalement rien de mathématique dans cette "épopée" de l'Équipe de France en 2006. Aucune statistique, aucune analyse poussée ne peut réellement expliquer qu'une bande de guerrier vieillissants auxquels tout le monde avait déjà acheté un billet retour après le second match... soit finalement arrivé en finale en battant toutes les meilleures équipes. Le football - le sport en général - est l'une des rares choses en ce bas monde qui ne puisse être convertie en chiffres, en calculs d'apothicaires autres que les paris des bookmakers anglais. L'équipe la plus imprenable peut se transformer en colonie de biquettes en l'espace de deux matches. Les pigeons peuvent devenir subitement des aigles. Parce que leur public les pousse, parce que leur groupe s'est trouvé, parce que Dieu est de leur côté.
C'est sans doute pour cela qu'il est difficile d'être intello ET fana de foot. Bien sûr les clichés que ce jeu draine dans son sillage ont de quoi décourager. Mais surtout, il y a dans ce sport plus que dans aucun autre une part de croyance aveugle, de foi pure et simple. Je me souviens parfaitement de la manière dont j'étais scotché à mon siège pendant l'Euro 2000. Je ne parlais pas, je ne mangeais pas, je ne buvais pas (enfin si, mais pas pendant les matches). J'étais littéralement happé, je dévorais l'Équipé de France des yeux et, aussi incroyable que cela puisse paraître, je savais. Profondément, intimement, je savais que la France allait gagner - et ce dès le premier match. Même en 2006, alors que tout semblait indiquer au départ que nous courrions à la déroute... je sentais jusque dans ma chair que cela ne se passerait pas comme ça. J'ai même gagné un peu de fric en pariant avec un ami après le premier (et catastrophique) match que nous irions au-delà des quarts. Et si j'ai pu compter l'argent après, je n'ai jamais réussi à expliquer comment j'avais pu le gagner, en pariant, les amateurs s'en souviendront, sur un truc absolument impensable au moment de miser.
Alors oui, j'adore le foot. De manière moutonnière et irrationnelle. Je ne suis pas abreuvé de stats qui ne veulent rien dire, je ne suis pas une honteuse qui lit So Foot ou Surface pour oublier que c'est un sport populaire dont les fans sont pour moitié des beaufs, je bois même souvent de la bière pendant les matches. J'ai hâte que la Coupe du Monde commence (en plus avec un Afrique du Sud/Mexique que je sens déjà chaud comme la braise), que Domenech se décide à renvoyer Govou sur le banc et que l'Argentine entre en jeu. Rien ne pourra me gâcher ce mois de plaisir, d'autant que je ne partirai pas en vacances cette année. De nos jours, on a les plaisirs qu'on peut - et Dieu sait qu'ils ne sont pas nombreux. Lost est finie, dans six mois et dix jours j'écrase ma dernière cigarette, je ne joue pas aux jeux vidéos (je n'aurais pas les moyens), le cinéma c'est trop cher, les boites de nuit je suis trop vieux, et comme j'ai toujours des problèmes de genoux je ne peux plus jouer au foot moi-même. Alors la Coupe du Monde, cette année, laissez-moi vous dire qu'elle aura une saveur particulière. D'autant que ce sera la dernière danse de Raymond et que des occasions de rire, on n'en a pas tant que ça. (2)
(1) Vous n'êtes pas obligés de me croire, mais cette phrase a été écrite avant la dernière ramayaderie en date.
(2) Je fais évidemment allusion à son humour, et non à ses performances... que vous êtes mauvaises langues...
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J'ai beau savoir que tout ceci n'est pas bien sérieux, je dois dire que je ne puis m'empêcher, tous les quatre ans, de me sentir subitement empli de joie et d'allégresse à l'approche du Mondial. C'est d'autant plus vrai évidemment lorsque l'Équipe de France est qualifiée et en position de gagner...
... oh ! dites ! c'est bon, hein. On peut plaisanter tout de même ! Je sais bien que vous êtes totalement déprimés par la crise et que la précarité vous guette, mais ne soyez pas si peine-à-jouir. De toute façon, vous ne me gâcherez pas ma Coupe du Monde. En Afrique, en plus ! Si c'est pas merveilleux ! Non sincèrement, je n'étais pas sûr de voir cela de mon vivant. C'est tout de même quelque chose. Évidemment on aurait pu trouver une manière plus directe d'aider le continent à se développer, mais l'Occident sait être subtil. Et puis offrir une Coupe du Monde plutôt que du cash, c'est encore le meilleur moyen d'aider un pays (l'Afrique du Sud, au cas où vous auriez vécu dans une caverne depuis six mois) à passer directement au niveau supérieur de civilisation, catégorie pays mégalo sur-endetté qui mettra quinze ans à rentrer dans ses frais. Ah non, merde. Me voilà débordé par mon propre cynisme.
Il faut dire que c'est tout de même assez difficile de ne pas être cynique. Dans la vie en générale, et plus encore lorsqu'on parle de foot. Un type comme moi (c'est-à-dire un intellectuel, osons les gros mots) se doit d'émettre des réserves sur - en vrac et dans le désordre : le fric, le dopage, le fric, le racisme, les magouilles, le fric, le sexe, le fric, le sport spectacle, et aussi un peu le fric. C'est la règle (*). Pour les intellectuels aussi, la Coupe du Monde est un enjeu essentiel, la grande compétition où ils défendent leur titre. Je me souviendrai toujours avec un émotion de cet article du Nouvel Obs, il y a quatre ans, qui vous racontait l'épopée de l'Équipe de France comme s'il s'était agi d'un inédit de Homère (pas Simpson, bande de footeux... l'autre). C'était beau, lyrique, épique... et totalement ridicule, on avait l'impression que le mec n'avait jamais vu un match de foot de sa vie. Mais bon, je peux comprendre ce pauvre journaliste. Devoir écrire cinq pages sur Zizou et sa bande quand on bosse à l'Obs, même en aimant passionnément le sport, ç'a comme un faux air de punition. Être intello et aimer le foot, c'est vraiment pas marrant. Surtout si, comme moi, comme tout amateur de foot qui se respecte... la Coupe du Monde vous plonge dans la joie et l'allégresse. Je n'ai aucun ami mais cela m'arrange - je pense qu'ils ne comprendraient pas. Il y a quelque chose de totalement irrationnel dans la fascination que peuvent exercer sur les gens qui Messi, qui un collectif transcendé par la compétition, qui une équipe d'Afrique du Sud emportée par la liesse populaire et grimpant les échelons jusqu'à la finale (je m'avance un peu, mais j'y crois). Malgré les statistiques dont ne manquera pas de nous abreuver Christian Jean-Pierre, le foot n'a rien d'une science. Reprenons notre exemple de l'article de l'Obs : là où il touchait juste, c'est qu'il n'y a fondamentalement rien de mathématique dans cette "épopée" de l'Équipe de France en 2006. Aucune statistique, aucune analyse poussée ne peut réellement expliquer qu'une bande de guerrier vieillissants auxquels tout le monde avait déjà acheté un billet retour après le second match... soit finalement arrivé en finale en battant toutes les meilleures équipes. Le football - le sport en général - est l'une des rares choses en ce bas monde qui ne puisse être convertie en chiffres, en calculs d'apothicaires autres que les paris des bookmakers anglais. L'équipe la plus imprenable peut se transformer en colonie de biquettes en l'espace de deux matches. Les pigeons peuvent devenir subitement des aigles. Parce que leur public les pousse, parce que leur groupe s'est trouvé, parce que Dieu est de leur côté.
C'est sans doute pour cela qu'il est difficile d'être intello ET fana de foot. Bien sûr les clichés que ce jeu draine dans son sillage ont de quoi décourager. Mais surtout, il y a dans ce sport plus que dans aucun autre une part de croyance aveugle, de foi pure et simple. Je me souviens parfaitement de la manière dont j'étais scotché à mon siège pendant l'Euro 2000. Je ne parlais pas, je ne mangeais pas, je ne buvais pas (enfin si, mais pas pendant les matches). J'étais littéralement happé, je dévorais l'Équipé de France des yeux et, aussi incroyable que cela puisse paraître, je savais. Profondément, intimement, je savais que la France allait gagner - et ce dès le premier match. Même en 2006, alors que tout semblait indiquer au départ que nous courrions à la déroute... je sentais jusque dans ma chair que cela ne se passerait pas comme ça. J'ai même gagné un peu de fric en pariant avec un ami après le premier (et catastrophique) match que nous irions au-delà des quarts. Et si j'ai pu compter l'argent après, je n'ai jamais réussi à expliquer comment j'avais pu le gagner, en pariant, les amateurs s'en souviendront, sur un truc absolument impensable au moment de miser.
Alors oui, j'adore le foot. De manière moutonnière et irrationnelle. Je ne suis pas abreuvé de stats qui ne veulent rien dire, je ne suis pas une honteuse qui lit So Foot ou Surface pour oublier que c'est un sport populaire dont les fans sont pour moitié des beaufs, je bois même souvent de la bière pendant les matches. J'ai hâte que la Coupe du Monde commence (en plus avec un Afrique du Sud/Mexique que je sens déjà chaud comme la braise), que Domenech se décide à renvoyer Govou sur le banc et que l'Argentine entre en jeu. Rien ne pourra me gâcher ce mois de plaisir, d'autant que je ne partirai pas en vacances cette année. De nos jours, on a les plaisirs qu'on peut - et Dieu sait qu'ils ne sont pas nombreux. Lost est finie, dans six mois et dix jours j'écrase ma dernière cigarette, je ne joue pas aux jeux vidéos (je n'aurais pas les moyens), le cinéma c'est trop cher, les boites de nuit je suis trop vieux, et comme j'ai toujours des problèmes de genoux je ne peux plus jouer au foot moi-même. Alors la Coupe du Monde, cette année, laissez-moi vous dire qu'elle aura une saveur particulière. D'autant que ce sera la dernière danse de Raymond et que des occasions de rire, on n'en a pas tant que ça. (2)
(1) Vous n'êtes pas obligés de me croire, mais cette phrase a été écrite avant la dernière ramayaderie en date.
(2) Je fais évidemment allusion à son humour, et non à ses performances... que vous êtes mauvaises langues...
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Le Golb revient à ses premières amours ;)
RépondreSupprimerOui, voilà. Il n'est d'ailleurs pas exclu que le prochain édito soit un Journal de drob spécial Coupe du Monde ^^
RépondreSupprimerMoi je ne suis pas trop le foot, sauf... la Coupe du Monde! Je vais d'ailleurs vite citer à ma femme cette phrase d'un célèbre intellectuel francais: "la Coupe du Monde c'est un peu la Saint-Valentin ". A elle le 14 février, à moi le 11 juin...
RépondreSupprimerEt tant pis pour tous ceux qui n'aiment pas le foot et comptaient se réfugier sur Le Golb...
RépondreSupprimerLes ballons dégonflés pour symboliser les cerveaux c'est très... éloquent! :)
RépondreSupprimercompte pas sur moi pour te prêter France Football!
RépondreSupprimersi je m'en sépare plus rien ne me rappellerait que je suis un intellectuel
Je ne suis pas fan de sport en général, mais je suis les compétitions internationnales qui ont droit à un peu d'exposition, toujours (Coupes du Monde, JO, Tour de France... et évidement 6 nations).
RépondreSupprimerMoi aussi je suis impatient de ça commence, même si malheureusement je serais dans l'impossibilité de voir le premier match de la France.
Malheureusement, je suis bien obligé de calculer vu qu'on a lancé le concours de pronostics au bureau (sur tous les matchs! Autant dire que Serbie-Ghana, Honduras-Suisse et autres me donnent du fil à retordre... Le pire, c'est que j'ai mis l'Afrique du Sud passant les poules)
Enfin, je suis surpris que, depuis le temps depuis lequel Zaph traine dans ces pages, tu associes encore le bière à la beauferie. Une Orval ou une Rochefort 8 devant un match, ça restera toujours plus classe que du rosé, n'importe lequel ;-)
(Et t'as de la chance, moi, ma dernière clope c'est dans moins de 5 mois.)
Vraiment ravi de lire cet article, si vous saviez.
RépondreSupprimerLe foot est une passion dévorante, surtout quand on ne fréquente que des gens qui détestent ça, qui ne vibrent pas au nom de Steven Gerrard, Champions League, mercato, Anfield Road, schéma tactique, etc. — ou qui ne comprennent pas qu'on préfère regarder un amical Slovénie - Australie plutôt que d'aller au théâtre...
L'euphorie est partagée, en tout cas, je ne tiens plus en place en attendant vendredi !
Moi aussi je suis monté sur ressorts :-)
RépondreSupprimerEt puis la coupe du Monde c'est aussi le moyen de faire changer l'avis de Ceux qui comprennent pas. Même mère, après avoir vu Messi jouer, elle est obligée de dire que le foot ça peut être bien.
j'ai une haine viscérale du foot après m'être fait tabasser par des footeux enfants qui s'amusaient a me decocher le ballon de toute leur force dans le visage et que j'ai fini par degager le ballon en dehors de l'ecole
RépondreSupprimerLe foot en général, et la Coupe du monde en particulier, m'indiffèrent au plus haut point.
RépondreSupprimerAi-je tout de même le droit de boire de la bière ?
J'espère qu'aucun match ne donnera lieu à un autodafé cette fois. :-(
RépondreSupprimerPour ce qui est des intellectuels et du foot, on serait tenté de recourir à Bernard Lahire et de parler de "dissonance culturelle". Mais ça n'excuse rien.
Rien à foot !
RépondreSupprimerMais quel sport de merde, absolument pas glamour voire ringard.
RépondreSupprimerPourquoi parler de "ça" alors qu'il y a dimanche la finale du championnat de France de Basket entre Le Mans et Cholet, un évènement d'une bien supérieure importance.
J'aurais aussi pu évoquer le Championnat de France de char à voile qui aura lieu du 18 au 20 juin ou des tonnes d'autres évènements bien plus importants mais la déception de voir la coupe du monde sur le Golb détruit tous mes moyens...
Xavier >>> je suis plein de bons tuyaux :-)
RépondreSupprimerLil' >>> voilà ! Au nombre desquels Lyle ;-)
Serious >>> parce que tu crois que ça ne vaut pas pour les fans de foot US AUSSI ? :-)
Arbobo >>> merde. Je l'ai vu en kiosque hier, avec le grand guide du Mondial... mais je l'ai pas acheté en me disant que je te l'emprunterai...
E.V. >>> merci de ne plus écrire le nom de ce Steven G. sur ce blog. Son probable transfert au Real a déjà commencé à me briser le cœur. Rien que le fait que l'idée ait pu l'effleurer a suffi à le faire chuter de son piédestal.
EL-JAM >>> à mon avis c'est parce qu'après avoir vu jouer Messi elle pense que le football, en fait, c'est de la danse.
Diane >>> je suis sûr qu'ils avaient une bonne raison ^^
Sunalee >>> et le prix du jeu de mots pourri de la semaine est attribué à... ;-)
Ingannmic >>> pas avec moi, en tout cas !
Guic' >>> Honduras-Suisse, la Suisse, ça me paraît évident. Serbie-Ghana, par contre... j'avoue que j'hésite.
Pauvre fiancée snob traumatisée >>> quel autodafé ? Quel match ?
"après avoir vu jouer Messi elle pense que le football, en fait, c'est de la"... natation synchronisée ? Du plongeon ?
RépondreSupprimerj'ai un bon professeur...
RépondreSupprimerA part ça, le foot ne m'a jamais beaucoup intéressé même si mes parents regardaient les matchs d'un oeil distrait. Comme disait mon père, en juin, il faisait deux choses inutiles à la fois: regarder le foot et corriger les examens de ses élèves !
Par la suite, ayant habité dans un quartier multiculturel à tendance hispano-portugo-brésilienne, je savais qui avait gagné juste à cause des klaxons et autre boucan de supporters. J'ai été très heureuse le jour où la Grèce a gagné contre soit l'Espagne, soit le Portugal. La nuit a été calme. Bref, ces nuits d'insomnies m'ont dégoûté encore plus...
tient, je n'ai d'ailleurs pas compris le premier commentaire. Il fut un temps ou le Golb était un blog de foot, comme pierrot le foot??
RépondreSupprimerje constate que Thom a effacé toute trace de ce passé glorieux....
"je bois même souvent de la bière pendant les matches"
RépondreSupprimerPareil !
(sauf que je ne regarde pas les matchs)
RépondreSupprimer(enfin, ça peut m'arriver, parfois...)
RépondreSupprimer(Mais le seul truc que j'aime vraiment dans le foot, c'est lorsque la France perd... j'ai déjà dû en parler il y a un moment par ici, d'ailleurs...)
RépondreSupprimerça remonte à l'enfance... depuis tout petit, j'ai toujours été contre la France lorsqu'il y a une compétition sportive... Il est possible que j'ai vu le fameux France-Allemagne de 82 quand j'étais gamin... et je devais être un des rares petits français heureux ce soir-là de voir l'Allemagne l'emporter !
RépondreSupprimerA l'inverse, en 98, j'ai été dégoûté de voir la France battre le Brésil... ça m'a gâché ma semaine, d'autant plus que tout le monde n'arrêtait pas d'en reparler...
Un peu comme, dans les films, je suis souvent du côté du "méchant"... en sport, je suis toujours pour les adversaires de la France...
Et je me trouve toujours de bonnes raisons... notamment politiques. Si la France gagne ou fait une belle coupe du monde, ça va être tout bénef pour Sarkozy... et ça, c'est insupportable...
RépondreSupprimerLe foot US ? Non non, pas trop mon truc non plus. Je suis plutôt baseball.
RépondreSupprimerGT, je te rappelle que Sarkozy a déjà parfaitement rempli son contrat de président puisque la France ne connaitra bientot plus ni chomage ni pauvreté ni crise, avec l'organisation de l'Euro 2016...
RépondreSupprimerLyle >>> pffff... n'apprécier ni The Coral ni Messi... je vois bien que tu as un problème avec les magiciens...
RépondreSupprimerXavier >>> en effet, comme tout le Journal du dépressif, les chroniques où je parlais de foot (principalement au moment de la précédente Coupe du Monde) ne sont plus en ligne.
GT >>> c'est clair que pour avoir été heureux le lendemain du cataclysmique France-RFA de 82... fallait être sacrément anti-français... ou pro-allemand. Ou collabo. Mais aussi anti-beau jeu, anti-fair-play, pro-triche, pro-violence (c'est quand même un des matches les plus affreux et mal arbitrés de tous les temps). Félicitations, beau palmarès. Tu devrais écouter du death, j'te jure, ça pourrait te plaire :D
Quelqu'un a dit "Rochefort" ?
RépondreSupprimerEn même temps, je ne suis pas sûr du tout d'avoir vu ce match, je devais avoir 8-9 ans... mais si je l'ai vu, puisque, aussi loin que je remonte, j'ai détesté l'équipe de France, je ne pouvais en effet être que pour l'Allemagne... qui a réalisé un très bon match, et ne s'est pas laissé impressionner par les provocations des français, notamment ce "Battiston" et son coup de boule scandaleux en plein dans les bras de Schumacher :-)
RépondreSupprimerQuant au "beau jeu"... les français l'ont oublié depuis longtemps, et c'est avec un "jeu moche" qu'ils ont pu gagner le mondial 98...
Marc >>> je ne sais pas, moi je ne connais que la Wepionnaise :-)
RépondreSupprimerG.T. >>> ça, on ne peut pas le nier... j'ai d'ailleurs toujours trouvé assez marrant que l'Équipe de France "déjoue" à ce point, alors que de Zidane en Ribéry elle a toujours compté dans ses rangs des "bons joueurs de ballon" (pour citer une des mes Jeanmichelarqueries favorites ^^). Un jour, faudrait quand même qu'ils essaient d'embaucher un coach qui aime le foot bien offensif. Ça pourrait leur plaire, qui sait ^^
G.T. tu es un monstre ^^.
RépondreSupprimerEt pense que que si la France avait gagné en 82,, t'aurais pas été autant saoulé en 98 ;-)
(Putain, moi j'étais même pas né, mais rien qeu voir des images de ce match... :-( )
mais il n'y a encore personne qui a parlé des Belges à Mexico en 86 !
RépondreSupprimerN'empêche, avec tout ça, on commence à situer tous les lecteurs du Golb sur une ligne du temps... je me sens vieille quand même...
RépondreSupprimerc'est bien la première fois que je trouve les coms de l'edito du Golb aussi euuuh, on va dire "passionnant" qu'un match de foot. et oui, pour moi c'est irréductible...;à)
RépondreSupprimer1982, j'avais 9 ans. Je me rappelle parfaitement du match (c'était la 1ère fois que je pouvais me coucher aussi tard ^^). Un an plus tard, je prenais allemand LV1 pour insulter les allemands.
RépondreSupprimerLa Belgique à Mexico-86, là, par contre, je ne me souviens plus très bien.
Dégagée en demi par l'Argentine et fessée en petite finale par la France (4 ou 5 à 2, je sais plus). Rendez-nous Scifo !
RépondreSupprimerMiss >>> alors je ne veux pas t'induire en erreur, moi la première compétition dont je me souvienne réellement c'est plutôt l'Euro 84... et encore, ce sont des souvenirs diffus, la première que j'ai réellement suivi de mon plein gré c'est évidemment cette incroyable Coupe du Monde 86, la Main de Dieu, Platini et Giresse qui jouent blessés (quelle époque, tout de même !), la victoire contre les Brésiliens, Maradona... et oui : même Enzo Scifo, le grand Enzo Scifo, le mec qui sauva le foot belge à lui seul ;-)
RépondreSupprimerN'oublions pas Georges Grün ! J'étais très fière, j'avais eu sa soeur comme institutrice !
RépondreSupprimerMaintenant, l'équipe belge est tellement nulle qu'elle ne se qualifie même plus !
(@ Thierry, 1982 - 10 ans)
Et on (les Belges) peut même plus parler de tennis, maintenant que Justine se fait battre =-(
RépondreSupprimerMiss >>> Comme quoi quand c'est pour se vanter, t'en a quelque chose à foot :-)
RépondreSupprimerMarc >>> oui, sale période pour les Belges...
hihi faut vraiment que ce soit toi pour me faire lire un billet sur le foot alors que depuis des mois je m'entraine en secret pour réussi à éviter tout match, allusion, conversation, émission, rétrospective de foot à partir du 11 juin... ben oui quoi, si la france gagne je veux bien boire le champ mais ce sera mon unique contribution :-) sinon j'aime bien le crobs :-)))
RépondreSupprimeryueyin, t'as plus qu'à entrer au couvent pour 3 mois alors... et si la France gagne, t'en prends pour 4 ans...
RépondreSupprimerJe suppose que ce n'est pas le moment de dire que j'ai un maillot de l'Équipe de France ?...
RépondreSupprimer(je rigole, hein)
RépondreSupprimer(enfin j'ai toujours celui de L'Euro 96, ceci dit...)
RépondreSupprimerBen moi, depuis l'Euro 84 et la Coupe du monde 86 (deux grands souvenirs), je ne suis plus trop tout ça, ou alors sporadiquement, à l'occasion de manifestations comme la Coupe du monde... C'est étonnant : pour moi, le foot n'a pas passé le cap de la puberté...
RépondreSupprimerEt dire que pour cause de concert d'adieux de Supergrass, je ne pourrai pas voir le premier match de l'équipe de France. C'est vraiment trop bête...
Comme je te plains !
RépondreSupprimerComme Ska, mon intérêt pour les grandes compétitions sportives (foot et rugby) n'a pas résisté à ma sortie de l'adolescence. Ça devait être un truc père-fille, après je suis partie faire mes études au loin, et ma passion pour les matches s'est évanouie, avec un bref regain en 1998.
RépondreSupprimerComme Thierry, j'avais 9 ans en 1982, et je me souviens encore de ce maudit France-Allemagne. J'en profite pour désigner la palme de la mauvaise foi à G.T. Soutenir l'équipe allemande sur ce coup-là, c'est un peu fort quand même. Sinon, je ne suis pas chauvine, aussi je n'aime pas vraiment entendre brailler "On est les champions", et j'étais bien contente que la France perde sans honneur en 2002 tant j'avais les oreilles rebattues de la victoire de 98.
Ouah, j'en reviens pas, Thomas a réussi à me faire écrire un commentaire sur le foot ! Sinon, Thomas, ça va ? Tu m'as l'air en petite forme, là, tu parles de ta vieillesse prématurée affligée de maux en tout genre, de ton absence d'amis... La Coupe du monde, c'est ton Prozac à toi ? :-)
Effectivement, je n'ai pas un moral délirant en ce moment. Ça me touche que tu l'aies remarqué au travers d'une chronique parlant de... foot. A croire qu'à force de me lire, tu commences à bien me connaître !
RépondreSupprimerGooooooooooooooooooooooooooooooooaaaaaaaaal !
RépondreSupprimerEt re-gooooooooooooooooooooaaaaaaaaal !
RépondreSupprimerY a des gars, moi j'dis, faudrait les destituer de leur nationalité :-)
RépondreSupprimerc'est vrai que j'ai un trouble de l'identité... nationale. La semaine dernière, j'étais uruguayen, cette semaine, je suis mexicain, la semaine prochaine, je serai africain du sud... bref, j'sais plus trop où j'en suis :-)
RépondreSupprimer(et les français, c'que j'en pense, c'est : quand y en a un, ça va, c'est quand y en a plusieurs que ça cause problème...)
Non, les francais quand y en a un, ca va, c'est quand y en a onze que ca pose problème :(
RépondreSupprimerj'avais parié une victoire de 2 à 1 pour la France. Quel con! la France, marquer 2 buts ??????
Onze ? Parce qu'ils étaient 11 sur la pelouse, les français ? J'en ai vu 4-5 grand maximum... pour une quinzaine de mexicains déchainés :-)
RépondreSupprimerAh ah ah... mais moi je pensais à Ribéry en disant ça !
RépondreSupprimerC'est le cynisme alors ?
RépondreSupprimerS'il fallait vraiment choisir, je dirais plutôt la nausée...
RépondreSupprimerUne girafe constituée entièrement de livres, à Marseille, brûlée par des supporters de l'OM pour fêter leur victoire...
RépondreSupprimerEt ?
RépondreSupprimerLa mécanique de l'amalgame a encore de beaux jours devant elle...
RépondreSupprimerTu crois que ?...
RépondreSupprimerC'est assez évident. Un bon hors-sujet juste pour dire que les supporters de foot sont méchants et moches et sales et violents. C'est un peu comme si en-dessous d'un texte sur la foi en Dieu j'allais mettre comme commentaire "deux intégristes ont fait sauté un bus ce matin". Ça ne sert rien à part à défouler ses bas-instincts (qui ne sont pas toujours où on croit).
RépondreSupprimerTout cela n'est pas très important.
RépondreSupprimerNon, il y a des supporters de foot absolument adorables :-)
RépondreSupprimerProfitons de la pause, les hostilités reprennent bientôt.
Bel article, qui rend bien hommage à ce merveilleux sport.
RépondreSupprimerPronostic pour dimanche ?
Genre ! C'est Paul le poulpe qui demande les pronos :)
RépondreSupprimerAh ? Il est pas mort ? J'ai lu qu'il était mort.
RépondreSupprimerMais pas du tout !
RépondreSupprimerJe vous confirme que je vais bien.
RépondreSupprimerJe vous laisse, j'ai une conférence de presse :-)
LOL
RépondreSupprimerA bientôt ! je compte sur vous pour la prochaine saison NBA ! ;)
RépondreSupprimerQuel honneur, Paul !
RépondreSupprimerAlors puisque vous me demandez mon pronostic, je dirais 1-0 pour l'Espagne, match pénible et totalement fermé.
Bien à vous.
Monsieur Moon, désolé, j'ai beau être maltraité dans mon pays, je demeure allemand. Comme chacun sait, nous n'aimons pas trop le basket.
RépondreSupprimerVous m'en voyez peiné !
RépondreSupprimerChacun sa croix :-)
RépondreSupprimer